De Dili a Port Mathurin

Voila etant seul, je reprend le blog, laisse aux equipiers de passage …
Tout d’abord un grand salut et merci a tous mes amis du Pacifique, au Chili, Marquises, Tuamotus, Tahiti, Tonga, Nouvelle Zelande, Nouvelle Caledonie, Vanuatu.
Merci de m’avoir fait decouvrir sa richesse et sa diversite.
J’ai quitte votre ocean, prenez en soin, j’espere bien revenir!

14 juillet
J’ai mis le grand pavillon francais pour representer dignement la France au Timor Leste.
Le contact mikroletse fait avec les locaux dans un sabire portunol , mais l’influence du Portugal devient lointaine et seul des personnes un peu eduque vendeur et de plus de 50 ans parlent encore portugais , dans cette ex colonie, que les portugais ont quitte en 1975, et que l’ indonesie a vite revendique et envahi, avant d’accepter l’independance du pays en 2002 apres une guerre meurtriere , les indonesiens ayant detruit toutes les installations en partant …

Mon equipier australen mrbean , Simon, que j’ai surnomme Mr Bean, a quitte le bord hier, heureux de retrouver la terre , et moi de la serenite!
Je refais plein d’eau, aviatillement, un petit groupe electrogene, le principal m’ayant de nouveau lache, malgre la reparation faite au Tonga.

19 juillet
Voila, pare pour la traversee de l’ocean Indien, objectif l’ile Rodrigues, petit atoll a 300 milles dans l’est de l’ile Maurice.
Presque 4000 milles a parcourir en solitaire, pousse par des alizes plus ou moins forts.
GRAND LARGUE
29 juillet
J’ai croise un petit porte container allant probablement de Perth vers Singapour, mais ne repondant pas a mon appel VHF
Dommage, j’aurai bien aime avoir une situation meteo; depuis le depart, j’ai un vent arriere faible , qui m’enpeche de faire une bonne moyenne; entre 100 et 120 milles par jour en route direct, car je suis oblige de louvoyer vent arriere pour eviter des empannages intempestifs.LEVER SOLEIL
J’ai casse ma drisse de spi le 3eme jour, et aucune envie de grimper en tete de mat en remettre une autre. Le bateau roule dans une mer agitee, mais a 20 metres de haut cela fait des embardees de plusieurs metres !! Tant pis, je n’ai plus que le genois, et sans le spi, je perd au moins 2 noeuds, mais je gagne en tranquillite (demander a philippe, mon fils ce qu’il en pense!).

4 aout – 3eme semaine de mer
VAGUES2La je suis vraiement seul au milieu de l’ocean Indien … meme les oiseaux ont deserte cet ocean immense, seul les poissons volants m’accompagnent encore; pietre compagnie, ah juilletistes et aoutiens j’en suis a me demander si je ne vous envie pas a convoiter quelques metres carres de sable libre d’humains ! Tout cet ocean pour moi, surtout la nuit , plongee dans une immensite infinie, je me sens minuscule et vulnerable. VAGUES
Les iles cocos quelque part vers le Nord a plus de 1000 milles, les kerguelen vers le sud a plus de 2000 milles et vers l’ouest a quelques 1500 milles , Rodrigues, l’ile convoitee.
Le vent est leger mais me porte bien, j’espere etre a port Mathurin pour la procession du 15 aout.

10 aout – 4eme semaine de mer
COUCHER SOLEILA midi, plus que 370 milles de Port Mathurin !
Je viens de croiser un cargo qui est passe a moins 2 milles et mon AIS qui n’a pas sonne …mon antenne s’etait debranchee …
je le contacte a la VHF, il va sur Cuba .. je toucherai terre avant lui!

12 aout 2015
Atterrissage dans le lagon artificiel de Port Mathurin, apres 4100 milles parcourus en 24 jours et 10h , soit une moyenne de 7 noeuds.
Ah les odeurs de terre, je m’amarre au quai commercial, et je suis immediatement envahi pacifiquement dans une ambiance creole et en francais, par l’administration rodriguaise: sante, autorites du port , immigration ne manque plus que la douane.

PORT MATHURIN

Le mari de madame immigration revient 1h apres et me propose de me louer sa moto flambant neuf pour 16 euros par jour.

A suivre ….
El Capitan

Changing ocean

I am a new crew and i joined Jacques in Port Vila, Vanuatu, on 14th june. I met Jacques when he was in Napier, New Zealand. port vilaWe arranged to meet in Port Vila and sail the south east trade winds to New Guinea, Australia, Indonesia. So i could gain some blue water experiences.
In port Vila as part of my experience, this includes preparing the boat for a long journey such as fixing a second hand inflatable that Jacques bought in Noumea and other preparation jobs, all part of seamanship!
There were also some time needed liferaftto repair the liferaft which blew end on the trip from New Caledonia to Vanuatu so we did not leave port Vila until 21th june.
Jacques was also busy arranging with the locals from Tana island a project to get a transport together. If this can be achieved , the lives of the people will improve for the transport of the materials and local produces.
Anyway as all the boaties and locals in Port Vila are speaking french, i was feeling a little leftout so was keen to finally get sailing on 24th.
We sailed north, set spi the assymetric spinaker and found a beautiful bay calledbanan bay Banan Bay in Manikola island.
All the local childrenchildren came down to the beach to welcome us. Very special and WHATS more they all spoke english – fantastic. We were introduced to Jackjacks house who took us on a tour of his  garden which is the hill behind the village! Taro, local spinash, 60 cm beansand of course lot of coconuts! we could only see a 50w solar panel for the whole village so no electric lights . Jacks son, 10 years old, said he leaves for school at 6am and walk 2 hours to get there (and of course 2 hrs to get home). All the school children are very fit!
Jacks oldest son climbed a coconut tree in about 30 seconds. Anyway Jack and oldest son come back to the boat and we swapped some flour and sugar for some local produce. It was a wonderful jacks sonexperience. The next morning we sailed to Espiru Santo our vanuatu leaving port.
After further provisionning and clerances it was goodbye to Vanuatu with mixed feelings. goodbye vanuatu
29th june Vanuatu felt very safe (we saw no police the whole travel).
 
Sorry Simon i am unable to read your writing .. so just some pictures of the passage from Pacific Ocean to Indian Ocean, crossing Coral sea, Arafura sea , Timor sea and Banda sea
CARGO1 CARGO2 CARGO3 CARGO4 enmer2 en mer nuageoiseaupeche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
We finally arrived 13th july pass the statuestatue of Jesus ( just like Rio !)
Dili … 19 days sailing.

Voyage d’affaires en caledonie

Week-end à Nouméa avec le capitaine et Enjoy
Rendez vous vendredi soir 8 mai au bar du Bout du Monde. capitaineLe capitaine est fidèle à lui même. Surpris de la visite des douaniers qui l’ont pris pour un dangereux terroriste. Bonne soirée avec de franches rigolades, on retrouve notre rythme d’autrefois quand on travaillait ensemble il y a 20 ans.
Au réveil, pluie à Nouméa, visite de la ville : pèlerinage à la caserne Meunier puis on écluse les bars jusqu’à la Baie des Citrons, la plage est déserte.
baie citrons
Ensuite départ en bateau pour l’île Maître, nuit au mouillage. ilot maitrePour le terrien que je suis, un bateau ça bouge et ça grince, mais au réveil c’est magique. Ciel bleu, en route pour le phare Amédée.
Masque et tubas pour voir les poissons et une tortue.amedee Puis repas spectacle avec les vahinés, le capitaine chante et danse.
Retour à Nouméa, Nous rattrapons un voilier qui ne veut pas se faire dépasser mais Enjoy est un bateau rapide… nuit au port, c’est plus tranquille.
Lundi matin 9h00, rendez vous boulot pour moi, le capitaine fait de la trottinette pour préparer sa balade sur le GR1.
Mardi nous nous quittons, direction l’hôtel pour moi à la Baie des Citrons et rando pour le capitaine.
Mercredi je vais a l’usine. Là on m’annonce un changement de programme : la réunion prévue à Auckland aura finalement lieu à Nouméa. La vie est dure, encore un week-end avec le capitaine, à regarder les Chevaliers du Fiel (Kono va !!!).
Samedi , vélo au parc des Rivières Bleues… un tandem,tandem le capitaine est content, nous serons deux à pédaler, nous nous encourageons en glissant des konos d’encouragement. 25Km plus tard, la chasse au cagou,cagou la pluie,…, le retour se fait a grande vitesse, on est juste un peu sale.
Dimanche, « petite » balade en voiture , direction Thio, puis une route en circulation alternée, en fait un chemin de terre ou notre 206+ fait des merveilles. thioMerci Madame Sixt. Halte pour manger des brochettes, le capitaine raconte ses blagues, tout le monde n’est pas capable de faire la minute de Bernard.
En fin de la journée il se reconvertit même en marchand des 4 saisons. fruits legumes
A plus pour de nouvelles aventures, (-:Kono:-)

Week end ilôt à la calédonienne

Captain Jack étant un fin gourmet, pour son retour en terre francophone après plusieurs mois de pays kiwi (où nous nous sommes rencontrés) nous lui avons concocté une spécialité calédonienne. En voici la recette :

Mélangez un voilier, un capitaine et son matelot, une bande de potes, les faire souffler par les alizés puis les laisser griller au soleil au pied d’un phare en arrosant régulièrement de Number one.

Au coucher du soleil ajouter quelques gouttes de rhum en ti-punch, un barbecue et finir avec un cheese-cake sous les étoiles.

Le lendemain prévoir quelques heures de labeurs, avec tortues, requins, coraux et poissons du lagon en assortiment, une ballade culturelle et un coucher de soleil. Le secret du chef, toujours arroser de Number one tout au long de la journée.

Recette explosive ! Seul bémol, prévoir plus d’alizés pour le retour…

And now ?Enjoy? the pictures.

Nathalie

Retour aux tropiques

Dimanche 15 mars, je rejoins Jacques et Enjoy a Napier en même temps que le cyclone PAM. Après quelques jours de temps pourri, nous avons pris la mer sur la fin du cyclone, donc grosse houle (supérieure a 4m) et du vent.
Pour une première fois en bateau (pour moi) c’était rude, premier repas ou tout bouge et se renverse, premier quart et première nuit a se cogner et a se dire que l’on va tomber du lit!
Mais a la fin du deuxième jour, plus de vent, plus de vagues, plus rien, et ça va être  comme ça les deux jours d’après. Le troisième soir on croise white island, un volcan en activité et le lendemain arrivée sous spi a Tauranga, une ville a l’intérieur d’un genre de lagon.
On reste quelque temps la, on visite un peu, on cabote, tranquille.
<p>Un matin on repart direction Whangarei, on longe le Coromandel accompagne par de dauphins, petite pause pour la nuit a Mercury island et on arrive le lendemain a la tombée de la nuit.
Dix jours tranquille a la marina entre apéros, barbecue et repas a bord. Jacques revoie des amis a lui qu’il a croise un peu partout, c’est cool mais doucement on prépare le départ – réparation sur la voile, courses et casting pour un deuxième équipier. Enfin la voile est prête, les coffres pleins de conserves, pâtes, riz, chocolat, on a même une fenêtre météo et un deuxième équipier est trouve: Lucien, qui a perdu son bateau aux alentours des Kermadec lors du cyclone. Tout est prêt. Les douanes passent pour la sortie, tout est OK.
On part le lundi matin 9h, il fait beau et il y a du vent, mais voila, après 30 minutes, appel des douanes a la VHF, il faut rentrer, la police veut interroger l’un de nous. Retour au quai ou la police nous attendent veut parler a Lucien.
Le douanier nous dit que ce n’est pas grave et 20 min plus tard, Lucien revient tout est OK, c’est reparti.
Lundi 13 avril, midi, ça repart même fort, a fond.
On s’organise pour les quarts 20h-24h pour moi, 0h-4h Lucien et 4h-8h pour Jacques
Premier soir, ça bouge et pendant le quart de Lucien , une étagère l’ache résultat des bouteilles éclatées et des livres partout, ça commence bien!
A partir du troisième jour, ça se calme, ça s’arrête même: pétole comme on dit mais avec du soleil, on en profite pour sortir le spi et ça va mieux, on avance enfin. Deux heures plus tard, alors que l’on se demande ce que l’on va manger, un bruit sec, la drisse vient de lâcher ainsi que la drisse du génois: c’est la merde, le spi traîne dans l’eau, on le remonte vite fait et constate les dégâts, plus de spi ni de génois et il reste 4 jours de mer: ça va être long …
Heureusement les alizés soufflent et on avance quand même. On ne croise pas un bateau, mais on voit des oiseaux, des pissons volants, de gros dauphins noirs, des dauphins normaux et un calamar géant, mort a la surface, qui doit faire plus de 3m.
lundi 20 avril, a force de se rapprocher … on fini par arriver et a l’aube a la fin du sixième jour de mer,on passe la barrière de corail, on passe le phare Amedee et on arrive a Nouméa.
Presque 7 jours sans marcher, a rester assis, c’est long mais en même temps, cela passe vite. Dans le port, il y a des bateaux partout mais on est chanceux et on trouve un corps mort disponible, le bateau est amarre, ça y est c’est fini.
On va pouvoir dormir et tant mieux, la fatigue se fait vraiment sentir.

Cap au Nord

Ca y est la petite famille est partie …
Du spleen en redescendant en voiture d’auckland a picton , pour retrouver Enjoy au mouillage dans la baie de waikawa.
Heureusement, catherine et bernard en route pour le sud viennent me remonter le moral
C’est ensuite Dave : come up jack, come with us for a race …
blog-daveEt c’est parti pour un triangle olympique dans le queen charlotte ! Dave est tres implique dans la vie du sailing blub waikawa : je retrouve le lendemain khamsin, le first 44 de dave pour une sortie bateau ecole.
Dave est aussi un excellent cuisinier, je fais la connaissance de sa famille autour d’un enorme morceau de cochon cuit au four …
Bon lesblog-torry matins deviennent frais, il est temps de reprendre la route du Nord . Je sors du Marlborough sound par le torry strait et traverse le redoutable cook strait … par petole !!
Passage du cap Farewell par petole dure et une eau remplies de trainees fluorescentes, des thoms ou dauphins qui dansent autour du bateau … magique!
Je croise une pirogue polynesienne blog-pirogue aussi surpris que moi de rencontrer un bateau dans ces eaux desertes
Arrivee a Napier, apres 3  jours de mer. Ah une bonne nuit de sommeil … et surprise du matin , j’ai un nouveau voisin blog-dragon trevor C’est Trevor, pilote au port de Napier, et heureux proprietaire d’un dragon.
Ca tombe bien , regate aujourd’huiblog-dragon trevor2 blog-dragon trevor3 blog-dragon trevor4….
 
 
Je sympathise avec simon , blog-simonveterinaire travaillant pour le departement sanitaire de la region. Il prepare son bateau pour le grand voyage. Rendez vous est pris , il doit me retrouver en nouvelle caledonie pour 1 mois de navigation ….
Voila , le port de Napier est vraiement tres chaleureux, bien protege , en attendand l’arrive du cyclone pam blog-cyclone pamqui fait des ravages au vanuatu
 
Samedi 14 mars nouvel equipier Jonathan arrive demain, il se joint a moi pour aller jusqu’en indonesie, et poursuivre le blog … depart de nouvelle zelande prevue mi avril , a la fin de la saison des cyclones.
salut a tous
Le capitaine

15 jours de vacances en Nouvelle Zelande

Enfin arrivé à Auckland ce Mardi 3 février à 15h, heure précise, heure locale soit 12 heures de decalage avec la france et après avoir passé sans grandes difficultés les différents contrôles d’importation alimentaire , en effet on retiendra la Pompe à Huile , spécialité du midi , qui aura plutôt étonnée les douaniers !
blog AUCKLANDAinsi, enfin les douanes passées, nous avons pu rejoindre le vieux loup de mer , le commandant Cousteau , dans la foule de l’aéroport . Après de courtes retrouvailles, nous avons embarqué dans une petit voiture loué pour 2 semaines par le marin avant notre arrivée. blog PAYSAGE NORDNous avons ainsi continué la route jusqu’à notre chambre d’hôtel déjà réservé et prêt toujours par notre commandant de bord. Que d’organisation de sa part ! Nous donnant droit à une arrivée royale !
Après un petit tour du centre ville à pied la soirée, nous sommes rentrés épuisé à l’hôtel, regagnant nos lits avec grand plaisir !
blog HOBBITWake up ! Le soleil ne connaissant pas le décalage horaire, celui-ci ne nous à pas épargné pour notre premier réveil en Nouvelle-Zélande ! 8H du matin , déjà debout , nous nous sommes préparé pour quitter l’hôtel à 10h et entamer un petit road-trip jusqu’à Wellington ou nous irons prendre le ferry pour rejoindre l’île sud, ou se situe le bateau .
Entamant ce petit road-trip , papa a décidé suite à son « super » jeu de mot de passer la ‘nuit’ à … Wanganui , bon on avouera que cet humour nous avait tout de même un peu manqué !
blog waikawaNous avons donc voyagé en voiture , profitant du beau temps pour faire un pic-nic à midi, nous permettant de profiter du paysage, puis nous sommes reparti pour Wanganui , ou nous sommes arrivés en fin d’après midi toujours dans un hôtel mais cette fois trouvé sur le moment. Nous avons profité de la soirée pour découvrir Wanganui, verdict : ville quasi déserte la nuit et non pas le jour, quelle ambiance !
3ème journée en vue ! Après une première vraie nuit de sommeil, nous avons du quitter la chambre d’hôtel à 10 heures, pour continue notre route jusqu’à Porirua ( petite ville sur le bord de mer juste à côté de Wellington ) ou nous passerons la prochain nuit !
blog arocariaComme expliquer par notre guide touristique marin , les paysages du nord de l’île nord n’ont rien d’exceptionnels et c’est seulement à partir du sud de l’île nord que les paysages devenaient agréables. Et en effet c’est sur cette deuxième journée que nous avons pu commencer à profiter de beaux paysages et particulièrement le midi ou nous avons refait un pic-nic à côté du bord de mer , endroit magnifique, me rappelant beaucoup La Palmyre !
Repartis pour finir notre route, et une fois arrivé à Porirua , à l’hôtel encore une fois trouvé sur place , nous y avons déposé nos affaires pour ensuite partir sur Wellington ( à 20min en voiture ) pour découvrir la ville qui cette fois ci était loin d’être inanimée la soirée, tous les bars pleins de monde, toujours avec cette ambiance musicale très années 80 ! Ca surprend un peu mais ca fait plaisir d’écouter du bon vieux rock, un petit coup de pink floyd dans les rues !
Nous avons le lendemain rejoint le bateau de papa à Picton via le ferry reliant Wellington et Picton.
blog ferryEt c’est après une périlleuse traversée à cause du vent et de la mer agitée ( qui aura causé quelques dommages à des voitures embarquées à bord du ferry ), que nous avons pu rejoindre le bateau avec 2heures de retard , la voiture toujours avec nous.
blog PICTON2Nous avons décidé de rester sur le bateau 3 jours pour découvrir, visiter les alentours ainsi que faire un peu de bricolage ( on y aura pas échappé ! ).
blog andrewC’est ainsi qu’après 3 jours tranquilles que nous avons repris la voiture pour entamer un 2ème road-trip visant à faire une boucle tout en descendant dans le milieu de l’île sud , évitant les trop long trajets tout en passant par de jolis endroits/villages. blog OTARIENous avons ainsi longé la East-Coast, rencontrant de magnifiques paysages et même quelques otaries sauvages , pour en suite atteindre ChristChurch , plus grande ville de l’île sud, la ville étant connue pour son jardin botanique très typé européen mais surtout par le fait que la ville ai connu de nombreux tremblement de terre entre 2010 et 2011 qui aura ravagé la ville, ce qui laisse encore des séquelles autant physiques pour les infrastructures que pour le moral des habitants dont une partie a migré et en effet c’est assez étonnant de voir la moitié de la ville en reconstruction !
blog GOLD RIVEREn reprenant la route , nous nous sommes arrêtés à un petit coin paradisiaque , après la traversée d’un pont à pied nous nous sommes installés sur le bord d’une rivière magnifique , couleur or et pourquoi donc ? blog GOLD RIVER2Car il s’agit de la Gold River ! Et c’est ainsi que nous nous sommes lancés dans une chasse à l’or voyant la richesse devant nous , mais n’avons au final récupéré que quelques pierres incrustés de paillette d’or … Quel déception ! blog OR
Nous avons continué la route pour rejoindre Hanmer Spring , petit ville touristique particulièrement pour son centre de sources thermales ( n’ayant rien d’exceptionnels ) et de magnifiques paysages uniques mais il faut ajouter que nous avons du passer sur un pont assez douteux pour ce qui était de sa solidité et encre moins de confiance blog PONT2 lorsqu’on voit un individu avec un dossard orange , un pinceau et un pot de colle à la main en train de rafistoler on ne sait trop quoi en plein milieu du pont !! blog HANMER SRING
Nous sommes repartis le lendemain , longeant cette fois-ci la West-Coast offrant des paysages tout aussi beaux qu’à l ‘est  , mais cette fois-ci nous avons fait la belle rencontre de Andrew , vendant du café et de délicieux pancakes au bord de la route , la plage juste à côté , bref un endroit encore paradisiaque ! blog KAIKOURANous avons ainsi appris l’histoire de Andrew âgé de 57 ayant fuit Christchurch à cause des tremblements de terre , et c’est très émouvant d’avoir le témoignage direct d’une personne ayant vécu ce drame , racontant ses peurs durant le drame et y pensant aujourd’hui avec amusement , ce qui paraît difficile à comprendre mais qui paraît être un moyen de relativisé la peur qu’il a enduré même si aujourd’hui il ne peut s’empêcher de regarder le haut d’un bâtiment avant d’y entrer ! blog COTE OUEST On notera aussi que Andrew c’est installé avec son petit commerce sur une zone à risque de Tsunami !
Nous avons terminé notre route jusqu’à Auckland le lendemain où nous sommes arrivés vers midi et avons profité de l’après-midi pour visiter le musée de la marine que papa tenait absolument à me faire découvrir et maman de son côté ayant opté pour le musée des arts modernes .
Ainsi pour décrire le musée de la marine , il présente en grande partie l’histoire de la nouvelle-zélande à partir de la découverte de celle-ci par le navigateur James Cook et le navigateur français  Marion du Fresne et vous fait découvrir l’immigration entre 1850 et 1960 en vous mettant dans la peau d’une personne de l’époque ce qui assez original . Nous avons tranquillement fini la soirée, nous préparant pour notre retour le lendemain.
blog AEROPORT19 février, c’est le départ, 32 heures d’avion avant l’arrivée à Marseille …. blog SKATE

Marlborough sounds

Jeudi 15 janvier 2015:
Nouvel equipier venu d’Auckland , Marc , et Jacques, qui a hate de decouvrir la Nelle Zel
ande sauvage.. nous mettons les voiles alors que le soleil baisse a l’horizon.. Cap au nord vers le Cape Reinga que nous devrions passer demain dans la journee .. Puis les jours prochains, cap plein Sud cote Ouest de la Nouvelle Zelande, direction les Marlborough Sounds que nous devrions atteindre en debut de semaine prochaine. Je fais le 1er quart ce soir.. On fait des roulements de 4h en general. Un oeil de temps en temps sur l’horizon,,le GPS, le heading sur l’auto-pilote.. Le ciel est clair, la mer est bonne, legere houle, mais pas d’air .. le moteur s’impose. La nuit est noire, la tete dans les etoiles.
Vendredi: 6h, le jour pointe son nez. Je prends la releve. La mer est calme avec une houle de derriere. 8h30 une demi douzaine de dauphins sur tribord. Un bateau de croisiere croise au large. 9h nous passons North Cape. Il fait deja chaud.. Deux heures plus tard, entre North Cape et Cape Reinga, une joyeuse bande de dauphins s’amuse a la proue pendant un moment. On longe la cote, falaises de vert clair vert fonce , marron. Puis on passe Spirits Bay. Son immense plage facon ruban dore offre un contraste saisissant avec les collines verdoyantes en arriere plan, le bleu ciel et quelques nuage moutonneux. On passe Reinga a l’heure du dejeuner. Gros courant qui nous pousse.. Salade de carottes rappees et terrine maison. Cap plein Sud plein soleil. Qq oiseaux dans le ciel. Un long nuage blanc s’etire le long de la cote. On descend la fameuse « 90 miles beach ».SPI Une bonne brise, Enjoy au spinnaker, vent arriere.
On accroche 2 beaux thons en fin de journee, un sur chaque ligne coup sur coup, le plus gros bien 7-8kilos. On vide les poissons, je prends la planche a decouper et fait le poissonier.. Au menu pour le repas: thon cru, petits oignons eminces et tomates en salade, jus de citron et huile d’olive du Chili du capitaine. Ensuite filet de thon legerement grille avec tomates fondues et oignons caramelises. POISSON
Samedi: On navigue maintenant entre le Cap Reinga et Auckland (cote l’Ouest de l’isthme) cap plein sud.. Je prends la releve apres 1h. Enjoy fait son sillage a 7 noeuds. Debut de nuit etoilee mais pas pour longtemps, au loin une large bande nuageuse barre l’horizon. Ca y est, on est dedans au petit matin.. et c’est une zone pertubee, avec un coup de vent S-O toute la journee.. quelques grains.. attention au mal de mer.. il faut prendre quelques ris.. Ca bouge, ca devient viril et il faut se cramponner en se deplacant pour pas se faire mal ..Au coeur de ce coup de vent d’Ouest que nous traversons, la mer est bien formee.. Du bleu marine et bleu ciel, tout est dans les tons de gris maintenant, gris bleus, gris metallique.. et ca moutonne sur la crete des vagues qu’on passe de travers ..une belle houle, quelques beaux creux, Enjoy fait sa trace a pleine dent.
Retour du beau temps en fin de journee. On passe au large d’Auckland a l’heure du diner.
Je fais le quart jusqu’a minuit puis reprends a 4h. Le ciel est parfaitement dégagé et la voute celeste remplie d’etoiles offre un beau spectacle !
Dimanche 18: Le jour se leve, il est 6h environ. C’est le grand beau, le grand bleu. Allez un peu de peche.. et allez! ca tire solide sur la ligne .. et c’est un thon albacore! Vers midi, on passe a 50 nm de Cape Albatross. Quelques oiseaux marins solitaires (shearwater?) rasent les flots et virent sur l’aile. On croise un chalutier probablement venu de New Plymouth. Je bouquine a l’ombre des voiles au sujet des premiers navigateurs Europeens a avoir decouvert le Marlborough Sounds, notamment Abel Yanszoon Tasman en 1642, James Cook en 1770, et Dumont d’Urville sur l’Astrolabe en 1827.. 16h30 – le ciel se voile, ca se couvre alors que nous approchons du Cap Egmont..
PELORUS
Lundi: Arrivee ce matin dans les Marlborough Sounds apres 4 nuits et 3 jours de nav (85h environ)bet sans avoir croise grand monde.. Un voilier il y a 3 jours! Ca dure pas longtemps 1/2h peut-être en traversant le Cook Strait mais la mer est hachee dans tous les sens. Gros courant a contre vent! Enjoy encaisse imperturbable. Le paysage est beau, sauvage, ca ressemble un peu au sud du Chili. CHERRY COVEOn passe Stephens island puis arrivee au nord d’Urville island vers midi. Jules Sébastien César Dumont d’Urville etait aux commandes de l’Astrolabe dans cette region et ses exploits sont restes graves dans les cartes.. il avait en effet reussi a naviguer l’Astrolabe dans cette passe etroite reputee dangereuse en raison des forts courants le 23 janvier 1827, depuis baptisee la « French Pass ».. On se met a l’abri de la d’Urville Peninsula, on jette l’ancre dans la Cherry tree bay ou l’on trouve un voilier et un yacht amarres a des bouees. On jette l’ancre sous les rafales et un peu en panique, je dois sauter a l’eau avec pmt pour aller dégager un bout qui s’est pris dans l’helice sous le bateau. Ce n’est pas la premiere fois .. A Rangiroa, Jacques le skipper avait déjà fait appel a mes services pour aller essayer de retrouver une piece tombée au fond de l’eau.. Grosses rafales de vent – 90km/h toute l’apres midi et dans la nuit.
Mardi: le vent ext tombe, nage jusqu’au ponton d’une maison qui est en vente, on explore le coin et soudain un Maori vient voir ce qui se passe.. MOULESon arrive a briser la glace et lui et sa compagne nous emmenent chercher qq moules au parc a moules dans la baie. FAMILLEOn dejeune avec eux puis sieste, ballade de quelques heures jusqu’a la piste de l’ile. Ca grimpe mais quel panorama de la-haut! Vers 20h, on leve l’ancre pour aller se poser un peu plus loin au fond de Catherine Cove en face du Wilderness resort, camping avec lodge et la seul restauration de l’ile. Après diner, la nuit tombée, le gars du lodge nous emmene voir les vers luisants dans la foret. Magique!
Mercredi: reveil avec un concert d’oiseaux d’une harmonie incroyable dans la foret au lever du soleil. On va remplir les jerricans d’eau douce au lodge et vers 8h on quitte la baie. Des souffles de baleine a tribord avant qui disparaissent lorsque nous approchons. Nous rentrons dans le Waitata Reach.. On est au moteur, grand beau aujourd’hui et prevu egalement pour les jours prochains. On descend le Pelorus, un fjord d’une 50aine de km de profondeur.
Jeudi : on a passe la nuit a l’ancre dans la baie Kenepuru Sound, en face du Te Mahia Bay Resort. C’est un peu nuageux, le fond de l’air est fraisCATHERINE COVE le matin mais ca se leve.. Jacques verifie les niveaux et on leve l’ancre, direction la marina de Havelock pour arriver dans le chenal a maree haute (vers midi). Havelock, capitale mondiale de la fameuse moule a la levre verte. Bien dodues d’ailleurs et a la chaire bien ferme. Les bateaux vont et viennent pour decharger leurs gros sacs (1.2T par sac!) de moules au quai au pied de l’usine a moule. Ma meilleure moitie, Stephanie, doit nous rejoindre dans l’apres-midi et nous apporter quelques victuailles et notamment des bons radis et une ou deux bonne miches de bon pain (ca court pas les rues les boulangeries ici). Petite ballade dans la bourgade assoupie.. ca cogne dur! Quelques courses au petit supermarche, baignade et une bonne sieste. Jacques n’en rate jamais une.. Diner au mussel pot puis soirée cine dans le carre.
Vendredi: brume au ras de l’eau au lever ce matin qui se dissipe rapidement. SCOOTERSortie de la marina de Havelock vers 10h en suivant le chenal. On ressort du Pelorus, qq dauphins nous croisent. On se met a l’ancre dans l’apres-midi dans la picturesque Waihinau Bay, Bulwer, avec son petit groupe d’habitations de pecheurs (et retraites). Baignade, l’eau est fraiche dans la region..17? 18? Magnifiques raies en bordure de plage. On sympathise avec une famille de Neo Z du coin DURVILLE et on part va ensuite se promener sur la piste qui serpente dans la foret.mSoirée bien agreable en companie d’une famille du coin qui nous invite chez eux a partager le diner. Jacques fait son cinema en projetant sous les etoiles un docu de « gros malades » partis explorer les cotes Antarctique sur une coque de noix..
Fin de periple
Samedi: Direction le Queen Charlotte Sound QUEEN CHARLOTTEque l’on remontera jusqu’a Picton. Un tres beau mouillage dans Ship’s cove, la fameuse baie a jamais liee a James Cook qui y avait passe de longs mois a plusieurs reprises et ou a ete dresse un memorial sur la plage puis dimanche on se met au mouillage en face de Picton envahie par les meduses! Arrivee a la marina de Picton lundi matin. Fin du periple et retour sur la terre ferme!

Au pays du nuage blanc: bonne annee 2015

Ca y est reprise du blog, j’espere vous presenter bientot le deuxieme episode episode de la traversee Papeete Nouvelle Zelande que dois m’envoyer Jules.
tonga-nz terre mini
Nous sommes arrives le 25 novembre dans le pays du nuage blanc, l’appelation Maori de la Nouvelle Zelande, apres 7 jours de mer depuis le Tonga.
Garde a vous au quai de la quarantaine pour recevoir les autorites: emmigration, douane, phytosanitaire … au moins une dizaine d’officiels defilent sur le bateau.
Autorisation accordee, on peut descendre le pavillon jaune de quarantaine et rejoindre le bar le plus proche pour une premiere biere bien fraiche !!!
opua depart jules miniJules quitte enjoy pour de nouvelles aventures en backpaker … bonne route a toi.
crepes lumbaz miniJe retrouve les copains, soiree crepe avec Lumbaz, tout est beau ici opua canard2 miniles canards ne sont pas sauvages … tres optimiste tout ca !!!aucland optimist mini
 
 
 
 
Je pars en bus sur auckand pour rendre visite a des amis rencontres precedemment aux Tuaauckland marc3 minimotus. auckland chez marc-miniMarc travaille a auckland pour une compagnie d’assurances et prend le ferry pour se rendre a son bureau ; de leur maison, on surplombe la baie d’auckland.
J’en profite pour acheter une nouvelle trotinette, la precedente, attache a son cocotier, dans une ile isolee des Tonga, n’a pas ete emporte par un cyclone ….
opua noel 2014 miniNoel s’organise sur le breakwater wharf ( acces uniquement par dinghy) et les aperitifs aidant, nous battons le record deographique du bateau de Marten ( 7m05 de longueur) : 20 a l’interieur !!!
whangarei miniJe pars vers le Sud pour Whangarei, whangarei pont miniafin d’y passer le nouvel an avec les multicoques, venus hiverner a sec au chantier Norsand.
Voila, j’attend Philippe et sa maman Helene qui arrivent debut fevrier. Au programme l’ile du Sud et ses moutons …
Bonne anne et meilleurs voeux a tous

De Tahiti vers la nouvelle zélande (2)

8 octobre
vavau-ileOn vient de s’inscrire au Whangarei rallie. De rallie, il n’a que le nom: la seule contrainte etant d’arriver en Nouvelle-Zelande avant le 15 novembre 2014. Tous les itineraires sont permis. Peu dinconvenients, et comme avantage une entree facilitee a la douane d’Opua (destination finale) et la rencontre du groupe cosmopolite qui se rassemble quotidiennement pour boire un verre ou autre.nuku alofa-big mama J’assiste d’ailleurs a mon premier show de travestis. Surprenant. Avec Jury. Qui est Jury? Incroyable, il m’a reconnu! 3 mois plus tot, je l’ai pris en stop avec son capitaine. Et les retrouvailles se font au fin fond d’un bar tongien. D’habitude, je suis reticent a dire que le monde est petit; en ce qui concerne la digestion des milliers de kilometres en avion, on a souvent tendance a revoir a la baisse les distances dont seul le decalage horaire reste temoin. La, rien a dire! Meme en voilier, on se re-rencontre, sur une des tetes d’epingles emergees du Pacifique. Peace Jury! Une partie de billard pour feter ca?
Ce soir, rendez-vous a 5h pour un repas, vavau-alofitraditionnel”. Surement un attrape-touriste, se dit-on. On n’apprend seulement en creusant prudemment qu’une serieuse participation est necessaire. Jacques negocie l’affaire, on verra si ca en vaut la peine. L’hote a eu un warning de la part du rallie: Alofi est un personnage. Pagayant de bateau en bateau avec sa barque a l’envers, il propose langoustes, pain, lessives, chants locaux, pavillons de courtoisie faits maison, repas familiaux, etc. Tout ca a des prix defiant toute concurrence!… pas forcement dans le bon sens.vavau-enfant
Je retrouve ici souvent des points communs avec le Senegal. Les paysages de l’interieur du village, les odeurs de temps en temps et la vision du „blanc-porte-feuilles”.vavau-enfants L’ambiance se partage entre celle d’Afrique de l’Ouest et la polynesienne, de laquelle on retrouve les danses traditionnelles et les raerae (travestis). Une grosse empreinte asiatique egalement; l’histoire des navigateurs polynesiens nous l’explique.
Le 5h arrive.vavau-alofi Alofi nous mene a travers la ville, lui de ses 72 ans a velo rouille, nous suivant en trotinettes, a moteur (pour Jacques seulement). La vie interieure de Vava’u devoile le cote cache derriere le monopole neo-zelandais du tourisme financier et du pignon sur rue. La pauvrete apparait, mais les sourires ne nous quittent pas , au contraire. vavau-mangroveLes enfants et les adultes devisagent les deux-roues farfelus, et les dixaines de cochons se debinent maladroitement pour rester hors de portee de nos idees gores. Nous depassons les maisons, toutes ou presque sans cloture. Des voitures, peu nombreuses, se debrouillent pour rouler sur les quelques chemins bitumes. Petarades inquietantes, et commentaires moqueurs des locaux, nous nous enfoncons: bonjour Tonga, la vraie.
Nous arrivons chez Alofi: 3 enfants jouent dans le jardin, les pieds nus dans la salete et les merdes de cochons. Nous entrons. Rires. Dans la demeure, etroit couloir; je nai vu qu’une chambre. Pourtant, une douzaine de personnes se partagent la cuisine pour preparer notre festin. Une femme depeche un pareo sur les nattes au milieu du salon: la nappe est installee, et nous invites a nous asseoir par terre. Un chat vole par un carreau casse et frole l’oreille de Jacques, surpris. Ca sent mauvais et la misere, mais la famille se plie en quatre pour nous, hotes. On nous a promis „lots of food”, et nous ne sommes pas decus. Boeuf, poulet, poisson, langoustes, et knackis grillees, avec delicieuses chips de fruit a pain. La famille ne dejeune pas avec nous. Seuls 2 petits enfants d’Alofi devisagent et touchent curieusement les blancs qui s’immiscent dans leur vie, le temps d’un repas.
Un regal, et un devouement complet de nos hotes pour quelques precieux dollars. Plutot qu’un warning, Jacques et moi retiendrons de ce repas un engagement exemplaire de la part de Papi Alofi pour nourrir sa famille nombreuse dans la banlieue poussiereuse de Neiafu.
Demain, je participe a un pentathlon; a vrai dire parseme d’etapes pas des plus serieuses: concours de chateau de sable, course en corde a sauter, le tout en fait conclu par une marche-nettoyage ou chaque equipe rapporte 100 litres de detritus. Alors seulement, elle gagne le droit de gober un plat de gelee en un temps record. vavau-rallyeLes bonnes humeur et conscience faciliteront l’achevement du calvaire culinaire.
Pendant ce temps, Jacques parcourt l’ile avec son engin supersonique (en decibels, j’entends). Il me rapportera un arriere-pays tres cultive et une vie rurale tres differente de celle de l’”immense” Neiafu. Des marchands de fruits a dos d’ane, un pont chinois, et la pauvrete omnipresente accompagnee de sa bonne humeur.
Je m’evade dans la foret, a pied, ou je retrouve les oiseaux. J’enfonce mes orteils dans la terre, et respire les arbres. Ils m’ont tous manques, malgre le bonheur d’etre en mer. Longue pause organique.
Samedi 11 octobre
J’ai de plus en plus de mal a remesurer le temps. Retrouver une date tient de lexploit. Quel bonheur!vavau-mouillage
Ce soir, Alofi nous a encore deniche quelquechose a faire. Nous sommes convies a une „fete de village ou il chantera”. Les guillemets sont obligatoires, car c’est dans une ceremonie quotidienne de kava que nous sommes introduits.
Encore une fois intrus bienvenus; la soiree dure longtemps, longtemps. Nous sommes acceptes petit a petit dans la famille. La curiosite quant a la langue locale casse les barrieres, je joue un air de guitare et suis invite a faire un discours a propos de qui je suis et d’ou je viens. Ce n’est pas chose facile, mais mes amis apprecient.
Hola! Minuit: il est dimanche, jour du seigneur, sabat hebdomadaire pour le royaume. Seuls les chants religieux sont acceptes maintenant. Les gens s’endorment, et chantent toujours.
On me destine une phrase touchante quand je quitte la soiree en mileu de matinee: „ you’re part of the family, forever!” Petite gueule de bois en prime le lendemain..
La famille, c’est le quartier. La ceremonie est continue; tous les jours, a toute heure, jour comme nuit, des anciens et moins anciens viennent s’ennivrer sous des litres de liquide vegetal.vavau-kava De la musique et des chants, quasi-professionnels, tant que l’orchestre est present.
Bye bye Kava! Il aura fallu 15 ans de Polynesie pour que je te rencontre. Une premiere fois qui restera gravee dans ma memoire. Malo ‘aupito, ‘elo!
Dimanche 12
Aujourd’hui, Jacques reussit a m’emmener a l’eglise. Premiere fois depuis 15 ans aussi. Je le suis. On s’installe dans le fond, et l’eglise, obligatoire dans le Royaume, est pleine; des gens doivent rester dehors. Jessaie de me lever aux bons moments, Jacques me guide; jarrive a dire Amen a temps, et tente d’etre discret. Les gens se levent , je me leve; ils s’assoient, je me rasseoit. Jessaie meme de chanter quand ils chantentvavau-messe. Et puis tout le monde se leve et fait la queue.Jacques m’abandonne opur s’aligner aussi. Jhesite, et imite, en penchant la tete pour essayer de decrypter les actions et attitudes, et savoir ce qui mattend au bout. Je ne vois rien. Si, les gens font un signe de croix. J’espere que je ne vais pas me tromper de sens.. ah, on mange au bout. Une pastille. Je fais de mon mieux pour faire comme tout le monde, effectue le signe de croix, et retourne m’asseoir. Jacques, avec des yeux ronds, me demande si je suis baptise:
– non pourquoi?
– mais ce n’est que pour les baptises! C’est la communion!
Oups. Je suis navre, lecteurs, pour le sacrilege. Pardon.
Petits cabotages les jours suivants, de mouillage paradisiaque en mouillage paradisiaque, avec les copains de Blue Note et d’autres.
vavau-matD’abord la grande famille de Lumbaz: pas moins de 4 enfants, de 4 a 12 ans, et 4 langues chacun. Des divertissements exemplaires ou au lieu de jeux video et tele je decouvrirai les plaisirs de lambiance theatre-sur-trampoline apres la baignade collective. Luna est un excellent leader de jeux. Merci pour lapres-midi passee a bord, et le bref retour en enfance. Nos routes se recroiseront. C’est promis!
Puis nuku alofa-pecheBernard et Catherine partageront leur bord et un aperitif bien arrose. Les verres et les rires fusent, et les voisins profitent des fortes et fausses chansons francaises.
Nous visitons ensemble les grottes de Vava’u ou bancs de perroquets et napoleons se disputent notre attention, puis Gerard et Monique prennent le cap de Fidji. Ce fut un grand plaisir de les rencontrer et nous esperons fort que Blue Note les emmenera un peu plus loin que la Nouvelle-Zelande!
C’est a notre tour de quitter l’archipel du Nord. Direction Ha’apai. La meteo est bonne, nous quittons Neiafu en fin de soiree sous un coup de trompette coutumier, et glissons dans les meandres nocturnes qui nous ont accueillis quelques jours plus tot. La traversee se passe vite et bien et nous nous reveillons dans lautre archipel, ou jinstalle la ligne derriere Enjoy. Le decor tient des Tuamotus. haapai-plagePlages de sable blanc dominees par les cocotiers par milliers, turquoise de tous les cotes; la difference, c’est qu’ici le lagon n’a pas de limite. Il senfonce a l’Ouest, c’est tout.
Un banc de poisson-volants s’elance devant le bateau, jadmire, puis me retourne: ca mord! Enjoy epuise vite le gros steak d’une vingtaine de kilos qui rejoint son bord. Victoire! On vide le poisson et remplit le frigo, la cocotte et un autre plat. On croule! Pour une fois, c’est nous.
Premiere peche du voyage; on la degustera au feu de coco sur la plage assaisonne d’un peu de guitare. Un de ces moments-recompense que le voyage nous offre.
Ha’apai. Larchipel tongien le plus devaste par le cyclone de janvier dernier: 150 noeuds. Tout en temoigne. Les cocotiers arraches, comme la maison du juge qui s’est faufilee a 10m de son escalier d’entree, au pied de ses fondations. Les tentes unicef accueillent et hebergent toujours familles et eleves au nord de l’ile et les toits restants entiers, rares, protegent d’une pluie qui tarde a venir. On l’attend. Ile basse, Lifuka est souvent ignoree par les cumulus; et les champs, sales, exigent obstinement d’etre rinces avant toute contrepartie alimentaire.
Et malgre tout, le souvenir principal que laisse une balade occidentale dans les „rues” de Pangai est l’eclatante brillance de l’email du bord de route. Toutes les filles illuminent un sourire enchantant, partout, qui soigne a sa maniere la catastrophe.
Strategie d’evitement? Cette question merite d’etre posee par nous, les voileux qui penetrons ces lieux en visiteurs, jugeant et appreciant pour quelques heures, quelques jours, avant de s’en aller ouvrir une autre pochette surprise, un peu plus loin sur l’ocean. N’oublions pas notre privilege, et tachons au moins d’etre heureux! Cest la moindre des choses.
Samedi 25 octobre
Meme a Ha’apai, on trouve internet. C’est Matt qui fournit. Un Australien qui est venu chercher un peu de solitude et pas trop de clients dans un B&B solitaire. Comme activites, rencontres avec les baleines ou cocos glaces au bar, mais surtout Matt m’indique… un spot de surf! C’est lui et le devouement de Jacques qui m’emmeneront a Uoleva ou des vagues me narguent enfin!
Dimanche 26
2 sessions senchainent. Un recif a maree haute et une longue gauche pour moi tout seul. Meme si les conditions ne sont pas vraiment au rendez-vous, c’est que du bonheur.
Suit le tour de Uoleva a pied: une dizaine de kilometres, avec pause en 2 endroits: la premiere due a une envie pressante. Je creuse un trou, pose les fesses sur le sable, devant le lagon. Le vent sale me remplit les poumons. Tout nu sur une plage, les cocotier, personne… je pense que ce sont les plus beaux toilettes que j’aie jamas frequentes!
Quelques kilometres plus tard, j’apercois 2 ailes de kitesurf. J’imagine qu’eux aussi glissent en plein bonheur. L’eau limpide, quasi invisible, ils volent en fait!
J’acheve mon tour, enfile la combi et les plombs pour aller chercher le repas du soir. Ici, le diner est sous la quille. Un fusil et un peu d’apnee puis on retrouve les amis de mouillage sur la plage pour deguster ce que la mer nous a donne. Soiree sportive ou apres jeu avec les enfants de Lumbaz et Nautilus, je repete pour la nieme fois les 4 ou 5 morceaux que Jacques connaitra bientot par coeur.
Lundi 27
Retour a Pangai. Courses, internet,… a m’entendre, on croirait qu’on rentre a la megalopole. En fait de grand et riche ravitaillement, on achete le seul article restant du „jour de marche”, a savoir un paquet de bananes. Au revoir aux 10 personnes qui partagent notre bistrot, au revoir a toute la ville en fait. Non, Pangai n’est pas surexcitee et non elle est loin, tres loin d’une megalopole. Seulement elle contient le quasi-unique magasin de l’archipel.
Lundi 3 novembre
haapai-trotinette3000 habitants. 3000 habitants, et la trotinette a moteur de Jacques est volee. La seule, l’unique, la bruyante, l’evidente, s’est volatilisee sur les peut-etre 15 km de long de la route-et-demie. On attendra 4 jours de plus pour que la police tente inutilement de mettre la main sur l’ORNI. Jacques dit adieu a sa vigoureuse, et moi a la trotinette classique, requisitionnee. Me voila pieton!
On remonte une derniere fois l’ancre dans l’archipel du milieu, voile dehors vers la capitale, et un autre visage des „friendly islands”. J’ai entendu dire que tu cachais aussi des vagues? Nuku’alofa, nous voila!
Petite escale a Nomuka, a cote de l’ile de la prison; 2 detenus se la partagent: foule des dangereux criminels tongiens.
10 novembre
Arrivee a l’ile principale. Cest curieux comme le village de voiles se soude dans les memes mouillages. Des paysages nouveaux, mais toujours des noms de bateaux familiers. Nirvana, Nautilus, Lumbaz, Cypraea, se retrouvent cette fois-ci chez Big Mama, petite ile au fond du jardin de la capitale. nuku alofa-pesie martinMartin le Tcheque nous y attend, bien entoure de la famille de pangaimotu. Il y a passe 3 semaines sans voir courrir le temps et on comprendra vite comment!
Je me fais adopter par Pesi, la dulcinee de martin, et la maisonnee qui m’apprend que je suis le premier palangi a finir le plat de kava avec eux. C’est alors le debut d’une grande generosite de la part de toute la famille qui m’offre plusieurs fois le repas et la partie de volley; merci Georges, merci Pesi, Andrew, Mone et tous les autres.
Jacques va profiter de l’arret a Nuku’alofa pour sortir le bateau et faire le nuku alofa-carenage2carrenage. Enfin.. surtout le superviser! nuku alofa-carenageGeorges et Peni me seront d’une grande aide pour gratter, frotter, astiquer, racler, resiner, scotcher puis enfin peindre pendant 3 jours. Travel lift manuel, 10cm trrop petit pour enjoy, la baramine trouvera une solution pour permettre a la torpille de trouver sa place au sec!
Les 3 jours passes sur la balancoire n’ont vu partir aucun bateau de chez Big mama, et tout le monde reste scotche devant les tablettes pour pouvoir decoller de Tonga vers la Nouvelle-Zelande.
Au carrenage, on rencontrera Jean-Michel, Hollandais (le nom ne trompe pas..), tres sympa.
Je passerai avec lui 2 soirees dans les bars de la capitale. Calme, reflechi, drole, je pense qu’il a beaucoup a m’apprendre!
Premier bar: la serveuse aux dents delicatement decorees de son prenom en lettres d’or, lui demande son nom:
Michel!
Oh here, it’s a girl-only name. Hihi
So I’m Jean.” Hehe pas fou l’artiste.
Et quand Jacques passe les 2 premiers quarts-d’heure dans un restaurant a soupirer et faire des tetes de lard a la serveuse un peu en retard, il saura habiliment captiver l’attention du capitaine pour eviter le malaise… et garder la bonne humeur. Sacre Jacques, et sacree patience.
Samedi
C’est le grand depart. En 36h, 25 bateaux sur 28 quittent Tongatapu pour Minerva Reef, sur la route de la Nouvelle-Zelande. La soiree fut riche en emotion. Les enfants de Lumbaz et Harrison remixent une version de Abba, Big Mama(mia), qui fait venir les larmes au rire (legendaire) de la proprietaire eponymenuku alofa-bigmama.
Chicken Blablabla (“Check Republic” en langue pediatrique, qui designe notre pote Martin) croule sous les gamins la veille de leur depart, et partout tout le monde fait ses adieux a ceux qu’ils vont revoir 2 jours plus tard sur le recif. Cette longue attente de bonne meteo a etrangement et solidement soude la grande famille de la caravane a voiles. C’est qu’on commence a se connaitre!
Les spots de surf promis par le web sont tres decevants. 2m annonces, pendant les 15 jours de presence, et un metre difficilement attaint en reel. Je repousse mes pulsions de surf jusqu’a la Nouvelle-Zelande…
nuku alofa-jeunesLe temps passé, et cette derniere se fait desirer… Je n’ai pas particulierement envie de quitter Tonga, mais mon periple en solo me tarde un peu.
Mercredi
Ca yest, enfin, on decolle. Direction Minerva. Un recif qui emerge a maree basse, spot assure de plongee paradisiaque et qui promet peche miraculeuse!
Reprendre la mer, le bateau qui revit, et qui montre ce qu’il a dans le ventre avec le nouvel anti-fouling et l’helice toute neuve.
Et il y a de l’air! On tourne entre 9 et 11 kts, efficacement, sous spi. Vrai Bonheur.
Une deception quand meme au reveil de mon premier quart. Jacques profite de mon sommeil pour changer de cap. On oublie Minerva. Garnement! Je le soupconne d’avoir un esprit de contradiction si fort qu’il a fui Minerva parceque trop a la mode. Fichtre! J’aurais bien aime visiter ca moi! Enfin. On arrivera plus tot en Nouvelle-Zelande.
En fait, je me rends compte que c’est la regate qui occupe la tete de Jacques. Il veut montrer les prouesses de son bebe et doubler les bateaux qui ont deux jours d’avance. Un choix. Moi je prefere regarder les nuages et les couchers de soleil, et faire giter le bateau pour que la coque profite elle aussi du spectacle.tonga-nz terre Y a pas de raison quoi!
J’avais oublie comme les nuages du large sont d’une autre espece. Rien ne les arrête; ils ont une autre echelle. C’est du long courier pour eux. Petites taches, risees, rayures, pointilles, peu importe: c’est a perte de vue. Et de plus en plus dense d’ailleurs. On sent se rapprocher le Grand Ciel Blanc: AoTeaRoa.
La mer a verdit ce matin. On rajoute des couches la nuit, et garde parfois le bonnet pendant la journee! Au revoir Tropiques. C’est la premiere fois que je change de climat sans prendre l’avion. Etrange.. Nous fetons ca avec un banc de dauphins qui a fait copain avec le nez d’Enjoy. Beau!
Pendant la traverse, on aura 10h de petole complet: un Pacifique pacifique qui reflete a la perfection le lever du soleil. Encore un moment cadeau, que je trouverai ici dans un demi-sommeil sur le pont. Faut bien profiter des avantages du moteur, aujourd’hui, ca ne penche pas.
Les oiseaux sont toujours la. Ils changent un peu de forme et daspect, et sont plus nombreux que pendant la premiere traversee, mais j’envie toujours leurs looooongs rides qu’ils glissent sur des centaines de milles. On ne voit plus de nodis, ni de sternes, mais les petrels et puffins se montrent plus facilement.
7eme jour de navigation. On accelere la consommation des produits interdits en NZ; a savoir 2 kilos de carottes rapees, 2 fromages bien avances et de pots de miel pour 2 en un repas. Soudain, en levant la tete, un beau cadeau sort de l’horizon et m’envoit un rayon de bonheur dans les yeux. Surprenant, mais neammoins normal voire rassurant, les collines de l’ile du Nord se devoilent, ouvrent ma bouche et hurlent: “TERRE!”
Sous un air de Cumbia, j’ai des frissons et les yeux humides. Ca y est. Un bon reve accompli. Et en guise d’etoile filante, mon premier albatros decolle, avec l’habituel sprint pataud qui les caracterise, devant l’etrave. Waouh..! Merci! J’aime Enjoy, j’aime la vie, youpiii!
Ca y est. Opua nous accueille les bras ouverts. Des echos radio nous montrent que les amis sont arrives, avec la caravane. L’episode douane-quarantaine-immigration se passe dans la bonne humeur – merci Jacques. J’en profite pour piquer une tete dans l’eau du port; un peu fraiche!
Le grand nettoyage du bateau a ete fait pendant les deux derniers jours de navigation. Exempt du moindre mal de mer. 2 mois m’auront suffi pour faire fi des menaces des fonds de cabine! …
Il ne me reste plus qu’a rendre compte de ma vie aux antipodes tahitien et francais, et ce qui me raccroche a Enjoy s’effilochera encore.
Une derniere nuit et demi avec captain’ Jack et je m’envole sur les routes (c’est une image bien sur, avec le sac que j’ai…!)
Salut Lumbaz, Cypraea, Nautilus, salut tous les supers gens qu’Enjoy m’a presente. opua depart jules miniSur le ponton, un petit calin a mon colloc de quelques mois, super cuistot et prof de voile, bout en train, drole, quelques defauts evidemment degotes par les 2 mois en couple sur un bateau, mais des defauts qu’on lui aime bien. On se reverra surement, continue de rependre ton epidemie de rires,… et a une prochaine! Tes ecoutes me retrouveront. Bon vent a toi! Et Enjoy la Nouvelle-Zelande.