De l’île de Brava toujours au Cap vert
Musique
Bien sûr nous sommes sous les tropiques ; la température extérieure oscille entre 25 et 30° comme celle de l’eau. Les paysages sont magnifiques et les locaux nous retournent toujours nos salutations.
MAIS nous commençons à payer le prix :
La gestion de notre eau , celle potable et celle dédiée au ménage, et des vivres frais a fini par déclenché la fameuse « tourista ». Les uns après les autres et plus ou moins forte, nos organismes non préparés luttent en ce moment pour s’adapter.
La chaleur humide est fatigante et la nuit n’apporte pas toujours une fraîcheur espérée.
CEPENDANT voici quelques moments rafraîchissants que nous avons vécu :
Le rhum ambré absolument délicieux, dégusté chez José Andrade, capverdien parti en Belgique à 20 ans et revenu à Faja Agua, dans une belle maison, nichée sous les palmiers, face à la mer, en compagnie de nouveaux copains de la mer, Isabelle et Philippe, qui poursuivront leur grand voyage vers la Casamance d’ici quelques semaines.
Les piscines naturelles formées par la mer dans les rochers où la houle déferle et nous offre des spas bouillonnants revigorants pour nos dos et nos fesses.
Dani, le plongeur apnéiste qui nous apporte sa pêche et trois langoustes pour le dîner et qui ne quittera jamais son île qui lui suffit, dit-il dans un français qu’il est fier de parler. Lui est pauvre au contraire de José ou de John « l’américain », et vit au jour le jour sur le mode pêcheur/cueilleur.
Le sentier gravi pour atteindre le village d’en haut, à 7 km par la route ou 3 heures de marche et dénivelé de 800m comme nous avons choisi de le faire au milieu d’herbes tendres et d’ombrages, avec le braiment des ânes , le moyen de locomotion le plus adapté pour les quelques locaux qui habitent les maisons isolées que nous croisons.
La pluie s’est mise à tomber et nous offre de très beaux ciels et des vagues bien mousseuses à l’entrée de l’anse. Aujourd’hui c’est la Toussaint et même si la messe ne sera pas célébrée à la petite église verte de Faja Agua car le curé n’habite pas sur place, c’est un endroit trop isolé, il y aura un peu d’animation festive.
Et puis j’irai au lavoir demain où les femmes offrent avec leur bavardages l’ animation du cru.
Ps : depart samedi pour la traversée , destination recife ou salvator de Bahia , arrivée prévue 15 au 20 novembre – bien sur, nous sommes contactable sur iridium !
vous nous faites rever et vous tenez bravo mieux que la course des vents des globes bises tropicales maman