En route vers Rio de Janeiro
La baie de Camamu. Manguiers et sable fin.
Musique
Nos doigts dégoulinent du jus des fruits pris sur l’arbre et offerts par une jeune femme dans les rues du village, des allées d’un sable qui chatouille nos orteils et les conduisent à un petit restau pour une moqueira de peixe inoubliable (poisson poché dans une sauce où se mélangent lait de coco, huile de dendé rouge, citron vert et mirepoix de légumes).
Est-ce le bout du monde ? Pas tout à fait, les jeunes roulent en trial, les petites écolières jouent à la marelle les pieds nus. Deux bout de choux tout nus, sous la garde de leurs grands-parents ont déjà la balle au pied et Jean Paul et son Terremaji sont déjà là, juste à la tombée de la nuit pour nous guider vers la paillote de la plage qui nous sert la Schin bien fraiche ainsi qu’à quatre joueurs de domino.
Au petit matin nous mettons les voiles. JP est derrière. Nous jouera –t-il encore un « tour de magie » à l’étape suivante, arrivant le premier après être parti derrière nous.
Archipel des Abroyos. Deux nuits de quart et 250 milles plus loin apparaissent le bien gardé refuge des baleines en Atlantique où ces dernières viennent trouver la tranquillité pour leurs ébats dans des eaux translucides de juin à septembre. Nous n’en verrons pas , il est déjà trop tard. Mais c’est aussi le havre des tortues (que nous verrons) et le terrain de jeu de dizaines d’espèces de poissons colorés, zébrés, à pois, fluos, en banc ou en solitaire, comme JP (qui n’est pas encore là !) et comme ces deux mérous à l’œil jaune toujours curieux de la présence des plongeurs. Ces îles sont les Glénans sous les cocotiers.
Nous y restons la journée et une nuit tranquille au mouillage. Il est interdit de débarquer pour ne pas rompre l’équilibre écologique de l’archipel et nous sommes le seul bateau pendant ces 24 heures de nature à l’état pur.
Vittoria. Une odeur de produits chimiques nous prend les narines à une dizaine de mille de notre arrivée. Vittoria est à la fois une ville industrielle qui lance vers le ciel ses immeubles de bureaux et d’habitation et une station balnéaire dont nous profitons de l’animation puisque nous arrivons un dimanche. Un petit marché artisanal, qui fait sa part aux décorations de Noêl et cadeaux de circonstance jouxte la marina et nous y faisons un tour après un bain très apprécié, dans la piscine de la marina. Comme nous sommes au mouillage faute de place au ponton nous avons des visiteurs en scooter des mers (Laurenzo ophtalmo et ses deux enfants à qui nous proposons de visiter le bateau) et deux kids paddlers : deux jeunes qui parlent anglais, et nous renseignent sur le meilleur endroit pour s’amuser, manger et avoir du wifi : les paillottes sur la plage, et nous partons en annexe skyper et geeker au milieu des décibels et des Vittorianais en week end.
Nous repartons lundi midi. La nuit en mer est calme et nous croisons à un rythme régulier les nombreuses plateformes pétrolières illuminées qui longent la côte. Un bon vent portant nous permet de mettre le spi asymétrique au petit matin, et malheur (pas tout à fait) nous accrochons des filets. Ce sont en fait des palangres et juste sur notre arrière une daurade coryphène (supposition car nous n’en avons pas encore vu) a mordu à l’hameçon. Nous relevons notre prise de guerre et sommes obligés de couper le câble de la palangre. C’est un poisson excellent ; il nous fera plusieurs repas.
Heureusement que nous n’avons pas prévu de baignade car un peu plus tard deux ailerons se profilent. Deux petits bleus passent à dix mètres de nous..
Buzios : Arrivée en fin d’AM. Brigitte Bardot Bardot …. Dans les années soixante elle est venue trainer ses Havainas et nous marchons sur ses traces. C’est-à-dire déambulons au milieu des boutiques souvenir. Le site est joli et babacool. Nous allons essayer le spot plongée du coin. Et c’est bientôt Rio et Copacabana où le cousin expat nous a donné rendez vous dimanche.
nous fera tu rêver encore 1 fois avant ton retour dans le blizzard parisen???
PS:
on ne comptera sur l’olive….