Ça y est je deviens sédentaire.
Déjà 4 mois que je suis a Tanga, j’ai ma carte de membre du club.
Je me suis implique dans les activités du club: je donne les leçons de voiles aux jeunes , sur des optimists hors d’age. Peut être mon futur équipage ? La vie ici s’écoule « pole pole » tranquille tranquille loin de la fureur touristique de Zanzibar.
20 mai , j’ai pris un billet d’avion pour un retour en France. Cela va faire presque 2 ans et demi que je ne suis pas revenu …
que c’est bon de manger une vraie baguette …
et puis bien sur, retrouver la famille , les amis.
Je suis revenu en août soit en plein hiver a Tanga. Le climat est merveilleux ,la température oscille de 25 degrés de petites averses pour rythmer le bleu du ciel, et puis toutes les pièces détaches ramenées environ 60 kilos a réinstaller …
J’ai démarré une nouvelle activité en association avec le commodore du yacht club
sailtz.com
week end voile et plongée sur l’île de Pemba
Nous pouvons également proposer des séjours plus long. N’hésitez pas a faire circuler ce séjour de vacances autour de vous …
Ce week end , sortie sur le sand bank en face de Tanga …
Voila , la vie s’écoule paisiblement a Tanga, au nord de la Tanzanie.
A bientôt
Captain Jack
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Tanzanie
23 décembre
Et voila, âpres 2 mois a bord, Jay va rejoindre sa famille en Pologne pour Noël … j’aurai aime en faire de même …
Messe de noël a Zanzibar city , je passe également la saint sylvestre a Zanzibar et découvre la totalité de l’île :
Je reprend la mer pour rejoindre Tanga, au nord de la Tanzanie, pour retrouver un bon mouillage.
Je profite d’une grande marée, juste 3m50 de marnage, pour un carénage; quelle plaisir de voir Enjoy dans sa nouvelle robe.
Je fais la connaissance d’arthur et sa famille. Arthur m’invite a passer quelques jours dans sa ferme et occasion de trouver un peu de fraîcheur grâce a l’altitude de sa ferme 700 mètres !
La ferme produit poivre, vanille et cardamone exporte ensuite en Europe avec un label bio.
25 janvier
Sybille , une allemande installée en Tanzanie depuis 25 ans, fait découvrir a notre petite communauté de voileux, une aventure véritablement originale: le parcours a la nage de la mangrove, en profitant du courant de marée.
30 janvier Soirée cinéma a bord de ZIZI . le catamaran de Kim et Marc.
Voila, j’attends patiemment la fin de la saison des cyclones pour reprendre la mer.
Bon vent a tous
Le https://
Vers l’Afrique
Hello a tous,
5 novembre
Après la baignade avec les requins baleines, raie mantas et autres … nous quittons Nossy Be avec notre nouveau safran pour majhunga, et l’Afrique du Sud.
Nous découvrons au passage Nossy Lava , ancien bagne créé par les Français, et qui restera actif jusqu’en 1999. Un ancien détenu, devenu gardien de ce lieu fantomatique, nous fait la visite , juste dérangé par les mouettes protégeant leurs œufs.On monte ensuite jusqu’au phare, vestige des français, fabrique en métropole, comme le phare Amedee en Nouvelle Calédonie, mais par contre, pas très opérationnel !
Nous stoppons ensuite dans la magnifique baie de Moramba a une cinquantaine de milles au nord de Majhunga. Nous y retrouvons 3 bateaux , dont Vega, la famille marseillaise déjà rencontre a Nouméa, en attente d’une bonne météo pour traverser le canal du Mozambique vers Bazaruto, puis Richards Bay.
Nous ne nous joindrons pas a eux, car le jeu trop important dans les bagues du safran, nous oblige a revenir sur Nossy Be.
Grosse déception, je ne serai pas de retour l’année prochaine en France, avec Enjoy.
Sur le retour vers Nossy Be, nous nous arrêtons dans la presqu’île Radama , et remontant une rivière pour faire un repérage de trou a cyclone; progression lente dans la mangrove , avec les 2m20 de tirant d’eau , on est marée basse, on écrase quelques crabes !
Passage par la baie des russes, avent de revenir sur Nossy Be et mouillage a Cratere, le repère des voileux du coin.
Contre le mur, et un peu de résine pour un nouveau tube de jaumière.
29 novembre
Arrivée a Mayotte , après une trentaine d’heures de mer, et seulement 3 heures de moteur, malgré la faible brise. Nous ancrons devant l’ACHM Association ce Croisière Hauturière de Mayotte. Accueil très sympathique par les membres du club, dont au mois 1 sur 2 est enseignant … c’est la grande spécialité de Mayotte.
8 décembre
Mouillage dans la baie de Dar es Salam , et début des formalités
Je retrouve Michel qui habite en Tanzanie depuis 20 ans , et que je n’ai pas revu depuis bien longtemps; grand moment de retrouvailles, pas pour longtemps, il rentre en France pour les fêtes de fin d’année
Jay mon équiper depuis la Réunion, reprend l’avion le 23 son pays natal, la Pologne.
Tant pis, je mangerai tout seul le foie gras de Madagascar
Bon noël a tous
Le capitaine
Intensive sailing experience
It was sailing adventure !!
The first day after my arrival at 7am and all formalities we live La Reunion at 1400 and everything was perfect. On the second day the wind died so we set up spinnaker (asymmetric, very beautiful) 180m square meter. It fired up but after 2 hours we had to pull it out of the water because we lost at the very top of the mast. Takit out from the water was hard work. We managed somehow after 20 minutes fighting,when we checked if everything else is ok unfortunately spinnaker from the deck again slid and fell into the water. The next 20 minutes fighting. I have learned how to save the spinnaker out of the water 🙂 That evening, my watch was almost no wind and the rain so full pf fun with sails (well I was wet too). As soon as Jack entered on his 6h watch the wind immediately returned and to Madagaskar our speed was not lower than 7 knots. Beautiful sailing. We reached the northern top of the island after 4days of sailing.We avoid the big waves area on the south ow Madagaskar but still we hew big waves (4 waves, one after the other with a height of roughly 5m is impressive) just behind the stern Enjoy … beautiful and terrible at the same time. Now begins the best part of this story. In the Mozambique Channel on the way to Nosi Be on my watch in the night at 0000 at approximately 9 knots we HIT one of the rudder into something floating beneath the surface … in that area the water depth is almost 1500m. Jack who ran out on deck on hearing strange sounds and movement said that we will not burden the helm because he already had them slightly strained. We dropped the mainsail and start up the motor. When I walked under deck to check the course, 30 minutes after the impact I saw water on the floor … We had leak in the helm and started take water. In the aft bulkhead generation we already had water till my knee… luckily the engine is not stopped and we could use electric pumps. Jack toked care of pump the water out an I takeed care of jurry riging the leak. I used sponges and pillows to slightly diminished getting water into the vessel. We were able to after 14h motoring and pomping the water every 5-10 min from the bilges reach the port in Hell Ville.To avoid the leak we lean the boat on one side and that solwed our leak problem.We decide to try fix everything in local shipyard. Every day after 30 min on scuter ride on wild roads we worked with resins with local boat builders.We rebuild the rudder with very god shape using very basic tools ;). It takes us 5 days to finish the work. In the main time I have nice trekking and piroga ride with local guide.I saw wild lemurs and pet Chameleon and many other weird lizards and insect. We also make some tour around the island on ouer rented scooter. Nosibe island is the bigest tourist center of Madagascar but be side luxury Resorts owned by Italians made specially for Europeans the local peoples live basic slowly live. But all of them happy open and friendly. We have also small trip to Nosy Komba (next island)on motor with one rudder. Again we go for some trekking in forest on the hills. We spotted many lost in the bush small villages living from agriculture, mainly from cultivated cacao, ananas,banana,mango and fishing . On the island is one bigger village with street special for tourist full of local handy crafts.
Rodrigues as tu du cœur ?
13 août – Port Mathurin
Bizarre, les maisons sont grandes ouvertes , avec de magnifiques tableaux accroches a l’extérieur … et les voleurs ???
Un petit tour chez le coiffeur, Augustin, arrivé à 20 ans, et qui n’a plus jamais quitte l’île.
Augustin , les habitants laissent leurs maisons grandes ouvertes ?
Gros rires… normal, ici c’est le paradis….
Bon, je repars avec ma nouvelle coupe et enfourche la moto pour le tour de l’île.
Que les animaux sont beaux le long de la route … de bons repas en perspective !
15 août
Grande messe en plein air avec l’évêque de Rodrigues, Alain Harel qui officie, et les scouts au service d’ordre. Pour cette fête de l’assomption il y en a pour tous les goûts
20 août
Inspection des installations portuaires , tout l’équipage de l’Albion sur son 31
27 août
Avec Sean, nous mettons au point un hydrogenerateur avec mon éolienne qui n’a jamais fonctionné. On arrive a sortir 3 ampères en 12 volts à 5,5 nœuds.
9 septembre
Petites courses avant de partir chez Joli Store, la boutique ou « yatou ». Allez les bleus, répète Laval le patron jovial !
Pres qu’un mois que je suis arrivé …. pour une escale de 2 jours !
Oui Rodrigues tu me fend le cœur !!!!
Faites un tour de Rodrigues …
Choisissez un bus pour aller à Pointe coton, Camp pintade, cité patate, Baie du nord, Port sud est, riviére banane, saint francois, riviére coco ou encore Baladirou ….le choix ne manque pas
De Dili a Port Mathurin
Voila etant seul, je reprend le blog, laisse aux equipiers de passage …
Tout d’abord un grand salut et merci a tous mes amis du Pacifique, au Chili, Marquises, Tuamotus, Tahiti, Tonga, Nouvelle Zelande, Nouvelle Caledonie, Vanuatu.
Merci de m’avoir fait decouvrir sa richesse et sa diversite.
J’ai quitte votre ocean, prenez en soin, j’espere bien revenir!
14 juillet
J’ai mis le grand pavillon francais pour representer dignement la France au Timor Leste.
Le contact se fait avec les locaux dans un sabire portunol , mais l’influence du Portugal devient lointaine et seul des personnes un peu eduque et de plus de 50 ans parlent encore portugais , dans cette ex colonie, que les portugais ont quitte en 1975, et que l’ indonesie a vite revendique et envahi, avant d’accepter l’independance du pays en 2002 apres une guerre meurtriere , les indonesiens ayant detruit toutes les installations en partant …
Mon equipier australen , Simon, que j’ai surnomme Mr Bean, a quitte le bord hier, heureux de retrouver la terre , et moi de la serenite!
Je refais plein d’eau, aviatillement, un petit groupe electrogene, le principal m’ayant de nouveau lache, malgre la reparation faite au Tonga.
19 juillet
Voila, pare pour la traversee de l’ocean Indien, objectif l’ile Rodrigues, petit atoll a 300 milles dans l’est de l’ile Maurice.
Presque 4000 milles a parcourir en solitaire, pousse par des alizes plus ou moins forts.
29 juillet
J’ai croise un petit porte container allant probablement de Perth vers Singapour, mais ne repondant pas a mon appel VHF
Dommage, j’aurai bien aime avoir une situation meteo; depuis le depart, j’ai un vent arriere faible , qui m’enpeche de faire une bonne moyenne; entre 100 et 120 milles par jour en route direct, car je suis oblige de louvoyer vent arriere pour eviter des empannages intempestifs.
J’ai casse ma drisse de spi le 3eme jour, et aucune envie de grimper en tete de mat en remettre une autre. Le bateau roule dans une mer agitee, mais a 20 metres de haut cela fait des embardees de plusieurs metres !! Tant pis, je n’ai plus que le genois, et sans le spi, je perd au moins 2 noeuds, mais je gagne en tranquillite (demander a philippe, mon fils ce qu’il en pense!).
4 aout – 3eme semaine de mer
La je suis vraiement seul au milieu de l’ocean Indien … meme les oiseaux ont deserte cet ocean immense, seul les poissons volants m’accompagnent encore; pietre compagnie, ah juilletistes et aoutiens j’en suis a me demander si je ne vous envie pas a convoiter quelques metres carres de sable libre d’humains ! Tout cet ocean pour moi, surtout la nuit , plongee dans une immensite infinie, je me sens minuscule et vulnerable.
Les iles cocos quelque part vers le Nord a plus de 1000 milles, les kerguelen vers le sud a plus de 2000 milles et vers l’ouest a quelques 1500 milles , Rodrigues, l’ile convoitee.
Le vent est leger mais me porte bien, j’espere etre a port Mathurin pour la procession du 15 aout.
10 aout – 4eme semaine de mer
A midi, plus que 370 milles de Port Mathurin !
Je viens de croiser un cargo qui est passe a moins 2 milles et mon AIS qui n’a pas sonne …mon antenne s’etait debranchee …
je le contacte a la VHF, il va sur Cuba .. je toucherai terre avant lui!
12 aout 2015
Atterrissage dans le lagon artificiel de Port Mathurin, apres 4100 milles parcourus en 24 jours et 10h , soit une moyenne de 7 noeuds.
Ah les odeurs de terre, je m’amarre au quai commercial, et je suis immediatement envahi pacifiquement dans une ambiance creole et en francais, par l’administration rodriguaise: sante, autorites du port , immigration ne manque plus que la douane.
Le mari de madame immigration revient 1h apres et me propose de me louer sa moto flambant neuf pour 16 euros par jour.
A suivre ….
El Capitan
Changing ocean
I am a new crew and i joined Jacques in Port Vila, Vanuatu, on 14th june. I met Jacques when he was in Napier, New Zealand. We arranged to meet in Port Vila and sail the south east trade winds to New Guinea, Australia, Indonesia. So i could gain some blue water experiences.
In port Vila as part of my experience, this includes preparing the boat for a long journey such as fixing a second hand inflatable that Jacques bought in Noumea and other preparation jobs, all part of seamanship!
There were also some time needed to repair the liferaft which blew end on the trip from New Caledonia to Vanuatu so we did not leave port Vila until 21th june.
Jacques was also busy arranging with the locals from Tana island a project to get a transport together. If this can be achieved , the lives of the people will improve for the transport of the materials and local produces.
Anyway as all the boaties and locals in Port Vila are speaking french, i was feeling a little leftout so was keen to finally get sailing on 24th.
We sailed north, set the assymetric spinaker and found a beautiful bay called Banan Bay in Manikola island.
All the local children came down to the beach to welcome us. Very special and WHATS more they all spoke english – fantastic. We were introduced to Jack who took us on a tour of his garden which is the hill behind the village! Taro, local spinash, 60 cm beansand of course lot of coconuts! we could only see a 50w solar panel for the whole village so no electric lights . Jacks son, 10 years old, said he leaves for school at 6am and walk 2 hours to get there (and of course 2 hrs to get home). All the school children are very fit!
Jacks oldest son climbed a coconut tree in about 30 seconds. Anyway Jack and oldest son come back to the boat and we swapped some flour and sugar for some local produce. It was a wonderful experience. The next morning we sailed to Espiru Santo our vanuatu leaving port.
After further provisionning and clerances it was goodbye to Vanuatu with mixed feelings.
29th june Vanuatu felt very safe (we saw no police the whole travel).
Sorry Simon i am unable to read your writing .. so just some pictures of the passage from Pacific Ocean to Indian Ocean, crossing Coral sea, Arafura sea , Timor sea and Banda sea
We finally arrived 13th july pass the statue of Jesus ( just like Rio !)
Dili … 19 days sailing.
Voyage d’affaires en caledonie
Week-end à Nouméa avec le capitaine et Enjoy
Rendez vous vendredi soir 8 mai au bar du Bout du Monde. Le capitaine est fidèle à lui même. Surpris de la visite des douaniers qui l’ont pris pour un dangereux terroriste. Bonne soirée avec de franches rigolades, on retrouve notre rythme d’autrefois quand on travaillait ensemble il y a 20 ans.
Au réveil, pluie à Nouméa, visite de la ville : pèlerinage à la caserne Meunier puis on écluse les bars jusqu’à la Baie des Citrons, la plage est déserte.
Ensuite départ en bateau pour l’île Maître, nuit au mouillage. Pour le terrien que je suis, un bateau ça bouge et ça grince, mais au réveil c’est magique. Ciel bleu, en route pour le phare Amédée.
Masque et tubas pour voir les poissons et une tortue. Puis repas spectacle avec les vahinés, le capitaine chante et danse.
Retour à Nouméa, Nous rattrapons un voilier qui ne veut pas se faire dépasser mais Enjoy est un bateau rapide… nuit au port, c’est plus tranquille.
Lundi matin 9h00, rendez vous boulot pour moi, le capitaine fait de la trottinette pour préparer sa balade sur le GR1.
Mardi nous nous quittons, direction l’hôtel pour moi à la Baie des Citrons et rando pour le capitaine.
Mercredi je vais a l’usine. Là on m’annonce un changement de programme : la réunion prévue à Auckland aura finalement lieu à Nouméa. La vie est dure, encore un week-end avec le capitaine, à regarder les Chevaliers du Fiel (Kono va !!!).
Samedi , vélo au parc des Rivières Bleues… un tandem, le capitaine est content, nous serons deux à pédaler, nous nous encourageons en glissant des konos d’encouragement. 25Km plus tard, la chasse au cagou, la pluie,…, le retour se fait a grande vitesse, on est juste un peu sale.
Dimanche, « petite » balade en voiture , direction Thio, puis une route en circulation alternée, en fait un chemin de terre ou notre 206+ fait des merveilles. Merci Madame Sixt. Halte pour manger des brochettes, le capitaine raconte ses blagues, tout le monde n’est pas capable de faire la minute de Bernard.
En fin de la journée il se reconvertit même en marchand des 4 saisons.
A plus pour de nouvelles aventures, (-:Kono:-)
Week end ilôt à la calédonienne
Captain Jack étant un fin gourmet, pour son retour en terre francophone après plusieurs mois de pays kiwi (où nous nous sommes rencontrés) nous lui avons concocté une spécialité calédonienne. En voici la recette :
Mélangez un voilier, un capitaine et son matelot, une bande de potes, les faire souffler par les alizés puis les laisser griller au soleil au pied d’un phare en arrosant régulièrement de Number one.
Au coucher du soleil ajouter quelques gouttes de rhum en ti-punch, un barbecue et finir avec un cheese-cake sous les étoiles.
Le lendemain prévoir quelques heures de labeurs, avec tortues, requins, coraux et poissons du lagon en assortiment, une ballade culturelle et un coucher de soleil. Le secret du chef, toujours arroser de Number one tout au long de la journée.
Recette explosive ! Seul bémol, prévoir plus d’alizés pour le retour…
Nathalie
Retour aux tropiques
Dimanche 15 mars, je rejoins Jacques et Enjoy a Napier en même temps que le cyclone PAM. Après quelques jours de temps pourri, nous avons pris la mer sur la fin du cyclone, donc grosse houle (supérieure a 4m) et du vent.
Pour une première fois en bateau (pour moi) c’était rude, premier repas ou tout bouge et se renverse, premier quart et première nuit a se cogner et a se dire que l’on va tomber du lit!
Mais a la fin du deuxième jour, plus de vent, plus de vagues, plus rien, et ça va être comme ça les deux jours d’après. Le troisième soir on croise white island, un volcan en activité et le lendemain arrivée sous spi a Tauranga, une ville a l’intérieur d’un genre de lagon.
On reste quelque temps la, on visite un peu, on cabote, tranquille.
<p>Un matin on repart direction Whangarei, on longe le Coromandel accompagne par de dauphins, petite pause pour la nuit a Mercury island et on arrive le lendemain a la tombée de la nuit.
Dix jours tranquille a la marina entre apéros, barbecue et repas a bord. Jacques revoie des amis a lui qu’il a croise un peu partout, c’est cool mais doucement on prépare le départ – réparation sur la voile, courses et casting pour un deuxième équipier. Enfin la voile est prête, les coffres pleins de conserves, pâtes, riz, chocolat, on a même une fenêtre météo et un deuxième équipier est trouve: Lucien, qui a perdu son bateau aux alentours des Kermadec lors du cyclone. Tout est prêt. Les douanes passent pour la sortie, tout est OK.
On part le lundi matin 9h, il fait beau et il y a du vent, mais voila, après 30 minutes, appel des douanes a la VHF, il faut rentrer, la police veut interroger l’un de nous. Retour au quai ou la police nous attendent veut parler a Lucien.
Le douanier nous dit que ce n’est pas grave et 20 min plus tard, Lucien revient tout est OK, c’est reparti.
Lundi 13 avril, midi, ça repart même fort, a fond.
On s’organise pour les quarts 20h-24h pour moi, 0h-4h Lucien et 4h-8h pour Jacques
Premier soir, ça bouge et pendant le quart de Lucien , une étagère l’ache résultat des bouteilles éclatées et des livres partout, ça commence bien!
A partir du troisième jour, ça se calme, ça s’arrête même: pétole comme on dit mais avec du soleil, on en profite pour sortir le spi et ça va mieux, on avance enfin. Deux heures plus tard, alors que l’on se demande ce que l’on va manger, un bruit sec, la drisse vient de lâcher ainsi que la drisse du génois: c’est la merde, le spi traîne dans l’eau, on le remonte vite fait et constate les dégâts, plus de spi ni de génois et il reste 4 jours de mer: ça va être long …
Heureusement les alizés soufflent et on avance quand même. On ne croise pas un bateau, mais on voit des oiseaux, des pissons volants, de gros dauphins noirs, des dauphins normaux et un calamar géant, mort a la surface, qui doit faire plus de 3m.
lundi 20 avril, a force de se rapprocher … on fini par arriver et a l’aube a la fin du sixième jour de mer,on passe la barrière de corail, on passe le phare Amedee et on arrive a Nouméa.
Presque 7 jours sans marcher, a rester assis, c’est long mais en même temps, cela passe vite. Dans le port, il y a des bateaux partout mais on est chanceux et on trouve un corps mort disponible, le bateau est amarre, ça y est c’est fini.
On va pouvoir dormir et tant mieux, la fatigue se fait vraiment sentir.
Cap au Nord
Ca y est la petite famille est partie …
Du spleen en redescendant en voiture d’auckland a picton , pour retrouver Enjoy au mouillage dans la baie de waikawa.
Heureusement, catherine et bernard en route pour le sud viennent me remonter le moral
C’est ensuite Dave : come up jack, come with us for a race …
Et c’est parti pour un triangle olympique dans le queen charlotte ! Dave est tres implique dans la vie du sailing blub waikawa : je retrouve le lendemain khamsin, le first 44 de dave pour une sortie bateau ecole.
Dave est aussi un excellent cuisinier, je fais la connaissance de sa famille autour d’un enorme morceau de cochon cuit au four …
Bon les matins deviennent frais, il est temps de reprendre la route du Nord . Je sors du Marlborough sound par le torry strait et traverse le redoutable cook strait … par petole !!
Passage du cap Farewell par petole dure et une eau remplies de trainees fluorescentes, des thoms ou dauphins qui dansent autour du bateau … magique!
Je croise une pirogue polynesienne aussi surpris que moi de rencontrer un bateau dans ces eaux desertes
Arrivee a Napier, apres 3 jours de mer. Ah une bonne nuit de sommeil … et surprise du matin , j’ai un nouveau voisin C’est Trevor, pilote au port de Napier, et heureux proprietaire d’un dragon.
Ca tombe bien , regate aujourd’hui ….
Je sympathise avec simon , veterinaire travaillant pour le departement sanitaire de la region. Il prepare son bateau pour le grand voyage. Rendez vous est pris , il doit me retrouver en nouvelle caledonie pour 1 mois de navigation ….
Voila , le port de Napier est vraiement tres chaleureux, bien protege , en attendand l’arrive du cyclone pam qui fait des ravages au vanuatu
Samedi 14 mars nouvel equipier Jonathan arrive demain, il se joint a moi pour aller jusqu’en indonesie, et poursuivre le blog … depart de nouvelle zelande prevue mi avril , a la fin de la saison des cyclones.
salut a tous
Le capitaine
15 jours de vacances en Nouvelle Zelande
Enfin arrivé à Auckland ce Mardi 3 février à 15h, heure précise, heure locale soit 12 heures de decalage avec la france et après avoir passé sans grandes difficultés les différents contrôles d’importation alimentaire , en effet on retiendra la Pompe à Huile , spécialité du midi , qui aura plutôt étonnée les douaniers !
Ainsi, enfin les douanes passées, nous avons pu rejoindre le vieux loup de mer , le commandant Cousteau , dans la foule de l’aéroport . Après de courtes retrouvailles, nous avons embarqué dans une petit voiture loué pour 2 semaines par le marin avant notre arrivée. Nous avons ainsi continué la route jusqu’à notre chambre d’hôtel déjà réservé et prêt toujours par notre commandant de bord. Que d’organisation de sa part ! Nous donnant droit à une arrivée royale !
Après un petit tour du centre ville à pied la soirée, nous sommes rentrés épuisé à l’hôtel, regagnant nos lits avec grand plaisir !
Wake up ! Le soleil ne connaissant pas le décalage horaire, celui-ci ne nous à pas épargné pour notre premier réveil en Nouvelle-Zélande ! 8H du matin , déjà debout , nous nous sommes préparé pour quitter l’hôtel à 10h et entamer un petit road-trip jusqu’à Wellington ou nous irons prendre le ferry pour rejoindre l’île sud, ou se situe le bateau .
Entamant ce petit road-trip , papa a décidé suite à son « super » jeu de mot de passer la ‘nuit’ à … Wanganui , bon on avouera que cet humour nous avait tout de même un peu manqué !
Nous avons donc voyagé en voiture , profitant du beau temps pour faire un pic-nic à midi, nous permettant de profiter du paysage, puis nous sommes reparti pour Wanganui , ou nous sommes arrivés en fin d’après midi toujours dans un hôtel mais cette fois trouvé sur le moment. Nous avons profité de la soirée pour découvrir Wanganui, verdict : ville quasi déserte la nuit et non pas le jour, quelle ambiance !
3ème journée en vue ! Après une première vraie nuit de sommeil, nous avons du quitter la chambre d’hôtel à 10 heures, pour continue notre route jusqu’à Porirua ( petite ville sur le bord de mer juste à côté de Wellington ) ou nous passerons la prochain nuit !
Comme expliquer par notre guide touristique marin , les paysages du nord de l’île nord n’ont rien d’exceptionnels et c’est seulement à partir du sud de l’île nord que les paysages devenaient agréables. Et en effet c’est sur cette deuxième journée que nous avons pu commencer à profiter de beaux paysages et particulièrement le midi ou nous avons refait un pic-nic à côté du bord de mer , endroit magnifique, me rappelant beaucoup La Palmyre !
Repartis pour finir notre route, et une fois arrivé à Porirua , à l’hôtel encore une fois trouvé sur place , nous y avons déposé nos affaires pour ensuite partir sur Wellington ( à 20min en voiture ) pour découvrir la ville qui cette fois ci était loin d’être inanimée la soirée, tous les bars pleins de monde, toujours avec cette ambiance musicale très années 80 ! Ca surprend un peu mais ca fait plaisir d’écouter du bon vieux rock, un petit coup de pink floyd dans les rues !
Nous avons le lendemain rejoint le bateau de papa à Picton via le ferry reliant Wellington et Picton.
Et c’est après une périlleuse traversée à cause du vent et de la mer agitée ( qui aura causé quelques dommages à des voitures embarquées à bord du ferry ), que nous avons pu rejoindre le bateau avec 2heures de retard , la voiture toujours avec nous.
Nous avons décidé de rester sur le bateau 3 jours pour découvrir, visiter les alentours ainsi que faire un peu de bricolage ( on y aura pas échappé ! ).
C’est ainsi qu’après 3 jours tranquilles que nous avons repris la voiture pour entamer un 2ème road-trip visant à faire une boucle tout en descendant dans le milieu de l’île sud , évitant les trop long trajets tout en passant par de jolis endroits/villages. Nous avons ainsi longé la East-Coast, rencontrant de magnifiques paysages et même quelques otaries sauvages , pour en suite atteindre ChristChurch , plus grande ville de l’île sud, la ville étant connue pour son jardin botanique très typé européen mais surtout par le fait que la ville ai connu de nombreux tremblement de terre entre 2010 et 2011 qui aura ravagé la ville, ce qui laisse encore des séquelles autant physiques pour les infrastructures que pour le moral des habitants dont une partie a migré et en effet c’est assez étonnant de voir la moitié de la ville en reconstruction !
En reprenant la route , nous nous sommes arrêtés à un petit coin paradisiaque , après la traversée d’un pont à pied nous nous sommes installés sur le bord d’une rivière magnifique , couleur or et pourquoi donc ? Car il s’agit de la Gold River ! Et c’est ainsi que nous nous sommes lancés dans une chasse à l’or voyant la richesse devant nous , mais n’avons au final récupéré que quelques pierres incrustés de paillette d’or … Quel déception !
Nous avons continué la route pour rejoindre Hanmer Spring , petit ville touristique particulièrement pour son centre de sources thermales ( n’ayant rien d’exceptionnels ) et de magnifiques paysages uniques mais il faut ajouter que nous avons du passer sur un pont assez douteux pour ce qui était de sa solidité et encre moins de confiance lorsqu’on voit un individu avec un dossard orange , un pinceau et un pot de colle à la main en train de rafistoler on ne sait trop quoi en plein milieu du pont !!
Nous sommes repartis le lendemain , longeant cette fois-ci la West-Coast offrant des paysages tout aussi beaux qu’à l ‘est , mais cette fois-ci nous avons fait la belle rencontre de Andrew , vendant du café et de délicieux pancakes au bord de la route , la plage juste à côté , bref un endroit encore paradisiaque ! Nous avons ainsi appris l’histoire de Andrew âgé de 57 ayant fuit Christchurch à cause des tremblements de terre , et c’est très émouvant d’avoir le témoignage direct d’une personne ayant vécu ce drame , racontant ses peurs durant le drame et y pensant aujourd’hui avec amusement , ce qui paraît difficile à comprendre mais qui paraît être un moyen de relativisé la peur qu’il a enduré même si aujourd’hui il ne peut s’empêcher de regarder le haut d’un bâtiment avant d’y entrer ! On notera aussi que Andrew c’est installé avec son petit commerce sur une zone à risque de Tsunami !
Nous avons terminé notre route jusqu’à Auckland le lendemain où nous sommes arrivés vers midi et avons profité de l’après-midi pour visiter le musée de la marine que papa tenait absolument à me faire découvrir et maman de son côté ayant opté pour le musée des arts modernes .
Ainsi pour décrire le musée de la marine , il présente en grande partie l’histoire de la nouvelle-zélande à partir de la découverte de celle-ci par le navigateur James Cook et le navigateur français Marion du Fresne et vous fait découvrir l’immigration entre 1850 et 1960 en vous mettant dans la peau d’une personne de l’époque ce qui assez original . Nous avons tranquillement fini la soirée, nous préparant pour notre retour le lendemain.
19 février, c’est le départ, 32 heures d’avion avant l’arrivée à Marseille ….
Marlborough sounds
Jeudi 15 janvier 2015:
Nouvel equipier venu d’Auckland , Marc , et Jacques, qui a hate de decouvrir la Nelle Zel
ande sauvage.. nous mettons les voiles alors que le soleil baisse a l’horizon.. Cap au nord vers le Cape Reinga que nous devrions passer demain dans la journee .. Puis les jours prochains, cap plein Sud cote Ouest de la Nouvelle Zelande, direction les Marlborough Sounds que nous devrions atteindre en debut de semaine prochaine. Je fais le 1er quart ce soir.. On fait des roulements de 4h en general. Un oeil de temps en temps sur l’horizon,,le GPS, le heading sur l’auto-pilote.. Le ciel est clair, la mer est bonne, legere houle, mais pas d’air .. le moteur s’impose. La nuit est noire, la tete dans les etoiles.
Vendredi: 6h, le jour pointe son nez. Je prends la releve. La mer est calme avec une houle de derriere. 8h30 une demi douzaine de dauphins sur tribord. Un bateau de croisiere croise au large. 9h nous passons North Cape. Il fait deja chaud.. Deux heures plus tard, entre North Cape et Cape Reinga, une joyeuse bande de dauphins s’amuse a la proue pendant un moment. On longe la cote, falaises de vert clair vert fonce , marron. Puis on passe Spirits Bay. Son immense plage facon ruban dore offre un contraste saisissant avec les collines verdoyantes en arriere plan, le bleu ciel et quelques nuage moutonneux. On passe Reinga a l’heure du dejeuner. Gros courant qui nous pousse.. Salade de carottes rappees et terrine maison. Cap plein Sud plein soleil. Qq oiseaux dans le ciel. Un long nuage blanc s’etire le long de la cote. On descend la fameuse « 90 miles beach ». Une bonne brise, Enjoy au spinnaker, vent arriere.
On accroche 2 beaux thons en fin de journee, un sur chaque ligne coup sur coup, le plus gros bien 7-8kilos. On vide les poissons, je prends la planche a decouper et fait le poissonier.. Au menu pour le repas: thon cru, petits oignons eminces et tomates en salade, jus de citron et huile d’olive du Chili du capitaine. Ensuite filet de thon legerement grille avec tomates fondues et oignons caramelises.
Samedi: On navigue maintenant entre le Cap Reinga et Auckland (cote l’Ouest de l’isthme) cap plein sud.. Je prends la releve apres 1h. Enjoy fait son sillage a 7 noeuds. Debut de nuit etoilee mais pas pour longtemps, au loin une large bande nuageuse barre l’horizon. Ca y est, on est dedans au petit matin.. et c’est une zone pertubee, avec un coup de vent S-O toute la journee.. quelques grains.. attention au mal de mer.. il faut prendre quelques ris.. Ca bouge, ca devient viril et il faut se cramponner en se deplacant pour pas se faire mal ..Au coeur de ce coup de vent d’Ouest que nous traversons, la mer est bien formee.. Du bleu marine et bleu ciel, tout est dans les tons de gris maintenant, gris bleus, gris metallique.. et ca moutonne sur la crete des vagues qu’on passe de travers ..une belle houle, quelques beaux creux, Enjoy fait sa trace a pleine dent.
Retour du beau temps en fin de journee. On passe au large d’Auckland a l’heure du diner.
Je fais le quart jusqu’a minuit puis reprends a 4h. Le ciel est parfaitement dégagé et la voute celeste remplie d’etoiles offre un beau spectacle !
Dimanche 18: Le jour se leve, il est 6h environ. C’est le grand beau, le grand bleu. Allez un peu de peche.. et allez! ca tire solide sur la ligne .. et c’est un thon albacore! Vers midi, on passe a 50 nm de Cape Albatross. Quelques oiseaux marins solitaires (shearwater?) rasent les flots et virent sur l’aile. On croise un chalutier probablement venu de New Plymouth. Je bouquine a l’ombre des voiles au sujet des premiers navigateurs Europeens a avoir decouvert le Marlborough Sounds, notamment Abel Yanszoon Tasman en 1642, James Cook en 1770, et Dumont d’Urville sur l’Astrolabe en 1827.. 16h30 – le ciel se voile, ca se couvre alors que nous approchons du Cap Egmont..
Lundi: Arrivee ce matin dans les Marlborough Sounds apres 4 nuits et 3 jours de nav (85h environ)bet sans avoir croise grand monde.. Un voilier il y a 3 jours! Ca dure pas longtemps 1/2h peut-être en traversant le Cook Strait mais la mer est hachee dans tous les sens. Gros courant a contre vent! Enjoy encaisse imperturbable. Le paysage est beau, sauvage, ca ressemble un peu au sud du Chili. On passe Stephens island puis arrivee au nord d’Urville island vers midi. Jules Sébastien César Dumont d’Urville etait aux commandes de l’Astrolabe dans cette region et ses exploits sont restes graves dans les cartes.. il avait en effet reussi a naviguer l’Astrolabe dans cette passe etroite reputee dangereuse en raison des forts courants le 23 janvier 1827, depuis baptisee la « French Pass ».. On se met a l’abri de la d’Urville Peninsula, on jette l’ancre dans la Cherry tree bay ou l’on trouve un voilier et un yacht amarres a des bouees. On jette l’ancre sous les rafales et un peu en panique, je dois sauter a l’eau avec pmt pour aller dégager un bout qui s’est pris dans l’helice sous le bateau. Ce n’est pas la premiere fois .. A Rangiroa, Jacques le skipper avait déjà fait appel a mes services pour aller essayer de retrouver une piece tombée au fond de l’eau.. Grosses rafales de vent – 90km/h toute l’apres midi et dans la nuit.
Mardi: le vent ext tombe, nage jusqu’au ponton d’une maison qui est en vente, on explore le coin et soudain un Maori vient voir ce qui se passe.. on arrive a briser la glace et lui et sa compagne nous emmenent chercher qq moules au parc a moules dans la baie. On dejeune avec eux puis sieste, ballade de quelques heures jusqu’a la piste de l’ile. Ca grimpe mais quel panorama de la-haut! Vers 20h, on leve l’ancre pour aller se poser un peu plus loin au fond de Catherine Cove en face du Wilderness resort, camping avec lodge et la seul restauration de l’ile. Après diner, la nuit tombée, le gars du lodge nous emmene voir les vers luisants dans la foret. Magique!
Mercredi: reveil avec un concert d’oiseaux d’une harmonie incroyable dans la foret au lever du soleil. On va remplir les jerricans d’eau douce au lodge et vers 8h on quitte la baie. Des souffles de baleine a tribord avant qui disparaissent lorsque nous approchons. Nous rentrons dans le Waitata Reach.. On est au moteur, grand beau aujourd’hui et prevu egalement pour les jours prochains. On descend le Pelorus, un fjord d’une 50aine de km de profondeur.
Jeudi : on a passe la nuit a l’ancre dans la baie Kenepuru Sound, en face du Te Mahia Bay Resort. C’est un peu nuageux, le fond de l’air est frais le matin mais ca se leve.. Jacques verifie les niveaux et on leve l’ancre, direction la marina de Havelock pour arriver dans le chenal a maree haute (vers midi). Havelock, capitale mondiale de la fameuse moule a la levre verte. Bien dodues d’ailleurs et a la chaire bien ferme. Les bateaux vont et viennent pour decharger leurs gros sacs (1.2T par sac!) de moules au quai au pied de l’usine a moule. Ma meilleure moitie, Stephanie, doit nous rejoindre dans l’apres-midi et nous apporter quelques victuailles et notamment des bons radis et une ou deux bonne miches de bon pain (ca court pas les rues les boulangeries ici). Petite ballade dans la bourgade assoupie.. ca cogne dur! Quelques courses au petit supermarche, baignade et une bonne sieste. Jacques n’en rate jamais une.. Diner au mussel pot puis soirée cine dans le carre.
Vendredi: brume au ras de l’eau au lever ce matin qui se dissipe rapidement. Sortie de la marina de Havelock vers 10h en suivant le chenal. On ressort du Pelorus, qq dauphins nous croisent. On se met a l’ancre dans l’apres-midi dans la picturesque Waihinau Bay, Bulwer, avec son petit groupe d’habitations de pecheurs (et retraites). Baignade, l’eau est fraiche dans la region..17? 18? Magnifiques raies en bordure de plage. On sympathise avec une famille de Neo Z du coin et on part va ensuite se promener sur la piste qui serpente dans la foret.mSoirée bien agreable en companie d’une famille du coin qui nous invite chez eux a partager le diner. Jacques fait son cinema en projetant sous les etoiles un docu de « gros malades » partis explorer les cotes Antarctique sur une coque de noix..
Fin de periple
Samedi: Direction le Queen Charlotte Sound que l’on remontera jusqu’a Picton. Un tres beau mouillage dans Ship’s cove, la fameuse baie a jamais liee a James Cook qui y avait passe de longs mois a plusieurs reprises et ou a ete dresse un memorial sur la plage puis dimanche on se met au mouillage en face de Picton envahie par les meduses! Arrivee a la marina de Picton lundi matin. Fin du periple et retour sur la terre ferme!
Au pays du nuage blanc: bonne annee 2015
Ca y est reprise du blog, j’espere vous presenter bientot le deuxieme episode episode de la traversee Papeete Nouvelle Zelande que dois m’envoyer Jules.
Nous sommes arrives le 25 novembre dans le pays du nuage blanc, l’appelation Maori de la Nouvelle Zelande, apres 7 jours de mer depuis le Tonga.
Garde a vous au quai de la quarantaine pour recevoir les autorites: emmigration, douane, phytosanitaire … au moins une dizaine d’officiels defilent sur le bateau.
Autorisation accordee, on peut descendre le pavillon jaune de quarantaine et rejoindre le bar le plus proche pour une premiere biere bien fraiche !!!
Jules quitte enjoy pour de nouvelles aventures en backpaker … bonne route a toi.
Je retrouve les copains, soiree crepe avec Lumbaz, tout est beau ici les canards ne sont pas sauvages … tres optimiste tout ca !!!
Je pars en bus sur auckand pour rendre visite a des amis rencontres precedemment aux Tuamotus. Marc travaille a auckland pour une compagnie d’assurances et prend le ferry pour se rendre a son bureau ; de leur maison, on surplombe la baie d’auckland.
J’en profite pour acheter une nouvelle trotinette, la precedente, attache a son cocotier, dans une ile isolee des Tonga, n’a pas ete emporte par un cyclone ….
Noel s’organise sur le breakwater wharf ( acces uniquement par dinghy) et les aperitifs aidant, nous battons le record deographique du bateau de Marten ( 7m05 de longueur) : 20 a l’interieur !!!
Je pars vers le Sud pour Whangarei, afin d’y passer le nouvel an avec les multicoques, venus hiverner a sec au chantier Norsand.
Voila, j’attend Philippe et sa maman Helene qui arrivent debut fevrier. Au programme l’ile du Sud et ses moutons …
Bonne anne et meilleurs voeux a tous
De Tahiti vers la nouvelle zélande (2)
8 octobre
On vient de s’inscrire au Whangarei rallie. De rallie, il n’a que le nom: la seule contrainte etant d’arriver en Nouvelle-Zelande avant le 15 novembre 2014. Tous les itineraires sont permis. Peu dinconvenients, et comme avantage une entree facilitee a la douane d’Opua (destination finale) et la rencontre du groupe cosmopolite qui se rassemble quotidiennement pour boire un verre ou autre. J’assiste d’ailleurs a mon premier show de travestis. Surprenant. Avec Jury. Qui est Jury? Incroyable, il m’a reconnu! 3 mois plus tot, je l’ai pris en stop avec son capitaine. Et les retrouvailles se font au fin fond d’un bar tongien. D’habitude, je suis reticent a dire que le monde est petit; en ce qui concerne la digestion des milliers de kilometres en avion, on a souvent tendance a revoir a la baisse les distances dont seul le decalage horaire reste temoin. La, rien a dire! Meme en voilier, on se re-rencontre, sur une des tetes d’epingles emergees du Pacifique. Peace Jury! Une partie de billard pour feter ca?
Ce soir, rendez-vous a 5h pour un repas, traditionnel”. Surement un attrape-touriste, se dit-on. On n’apprend seulement en creusant prudemment qu’une serieuse participation est necessaire. Jacques negocie l’affaire, on verra si ca en vaut la peine. L’hote a eu un warning de la part du rallie: Alofi est un personnage. Pagayant de bateau en bateau avec sa barque a l’envers, il propose langoustes, pain, lessives, chants locaux, pavillons de courtoisie faits maison, repas familiaux, etc. Tout ca a des prix defiant toute concurrence!… pas forcement dans le bon sens.
Je retrouve ici souvent des points communs avec le Senegal. Les paysages de l’interieur du village, les odeurs de temps en temps et la vision du „blanc-porte-feuilles”. L’ambiance se partage entre celle d’Afrique de l’Ouest et la polynesienne, de laquelle on retrouve les danses traditionnelles et les raerae (travestis). Une grosse empreinte asiatique egalement; l’histoire des navigateurs polynesiens nous l’explique.
Le 5h arrive. Alofi nous mene a travers la ville, lui de ses 72 ans a velo rouille, nous suivant en trotinettes, a moteur (pour Jacques seulement). La vie interieure de Vava’u devoile le cote cache derriere le monopole neo-zelandais du tourisme financier et du pignon sur rue. La pauvrete apparait, mais les sourires ne nous quittent pas , au contraire. Les enfants et les adultes devisagent les deux-roues farfelus, et les dixaines de cochons se debinent maladroitement pour rester hors de portee de nos idees gores. Nous depassons les maisons, toutes ou presque sans cloture. Des voitures, peu nombreuses, se debrouillent pour rouler sur les quelques chemins bitumes. Petarades inquietantes, et commentaires moqueurs des locaux, nous nous enfoncons: bonjour Tonga, la vraie.
Nous arrivons chez Alofi: 3 enfants jouent dans le jardin, les pieds nus dans la salete et les merdes de cochons. Nous entrons. Rires. Dans la demeure, etroit couloir; je nai vu qu’une chambre. Pourtant, une douzaine de personnes se partagent la cuisine pour preparer notre festin. Une femme depeche un pareo sur les nattes au milieu du salon: la nappe est installee, et nous invites a nous asseoir par terre. Un chat vole par un carreau casse et frole l’oreille de Jacques, surpris. Ca sent mauvais et la misere, mais la famille se plie en quatre pour nous, hotes. On nous a promis „lots of food”, et nous ne sommes pas decus. Boeuf, poulet, poisson, langoustes, et knackis grillees, avec delicieuses chips de fruit a pain. La famille ne dejeune pas avec nous. Seuls 2 petits enfants d’Alofi devisagent et touchent curieusement les blancs qui s’immiscent dans leur vie, le temps d’un repas.
Un regal, et un devouement complet de nos hotes pour quelques precieux dollars. Plutot qu’un warning, Jacques et moi retiendrons de ce repas un engagement exemplaire de la part de Papi Alofi pour nourrir sa famille nombreuse dans la banlieue poussiereuse de Neiafu.
Demain, je participe a un pentathlon; a vrai dire parseme d’etapes pas des plus serieuses: concours de chateau de sable, course en corde a sauter, le tout en fait conclu par une marche-nettoyage ou chaque equipe rapporte 100 litres de detritus. Alors seulement, elle gagne le droit de gober un plat de gelee en un temps record. Les bonnes humeur et conscience faciliteront l’achevement du calvaire culinaire.
Pendant ce temps, Jacques parcourt l’ile avec son engin supersonique (en decibels, j’entends). Il me rapportera un arriere-pays tres cultive et une vie rurale tres differente de celle de l’”immense” Neiafu. Des marchands de fruits a dos d’ane, un pont chinois, et la pauvrete omnipresente accompagnee de sa bonne humeur.
Je m’evade dans la foret, a pied, ou je retrouve les oiseaux. J’enfonce mes orteils dans la terre, et respire les arbres. Ils m’ont tous manques, malgre le bonheur d’etre en mer. Longue pause organique.
Samedi 11 octobre
J’ai de plus en plus de mal a remesurer le temps. Retrouver une date tient de lexploit. Quel bonheur!
Ce soir, Alofi nous a encore deniche quelquechose a faire. Nous sommes convies a une „fete de village ou il chantera”. Les guillemets sont obligatoires, car c’est dans une ceremonie quotidienne de kava que nous sommes introduits.
Encore une fois intrus bienvenus; la soiree dure longtemps, longtemps. Nous sommes acceptes petit a petit dans la famille. La curiosite quant a la langue locale casse les barrieres, je joue un air de guitare et suis invite a faire un discours a propos de qui je suis et d’ou je viens. Ce n’est pas chose facile, mais mes amis apprecient.
Hola! Minuit: il est dimanche, jour du seigneur, sabat hebdomadaire pour le royaume. Seuls les chants religieux sont acceptes maintenant. Les gens s’endorment, et chantent toujours.
On me destine une phrase touchante quand je quitte la soiree en mileu de matinee: „ you’re part of the family, forever!” Petite gueule de bois en prime le lendemain..
La famille, c’est le quartier. La ceremonie est continue; tous les jours, a toute heure, jour comme nuit, des anciens et moins anciens viennent s’ennivrer sous des litres de liquide vegetal. De la musique et des chants, quasi-professionnels, tant que l’orchestre est present.
Bye bye Kava! Il aura fallu 15 ans de Polynesie pour que je te rencontre. Une premiere fois qui restera gravee dans ma memoire. Malo ‘aupito, ‘elo!
Dimanche 12
Aujourd’hui, Jacques reussit a m’emmener a l’eglise. Premiere fois depuis 15 ans aussi. Je le suis. On s’installe dans le fond, et l’eglise, obligatoire dans le Royaume, est pleine; des gens doivent rester dehors. Jessaie de me lever aux bons moments, Jacques me guide; jarrive a dire Amen a temps, et tente d’etre discret. Les gens se levent , je me leve; ils s’assoient, je me rasseoit. Jessaie meme de chanter quand ils chantent. Et puis tout le monde se leve et fait la queue.Jacques m’abandonne opur s’aligner aussi. Jhesite, et imite, en penchant la tete pour essayer de decrypter les actions et attitudes, et savoir ce qui mattend au bout. Je ne vois rien. Si, les gens font un signe de croix. J’espere que je ne vais pas me tromper de sens.. ah, on mange au bout. Une pastille. Je fais de mon mieux pour faire comme tout le monde, effectue le signe de croix, et retourne m’asseoir. Jacques, avec des yeux ronds, me demande si je suis baptise:
– non pourquoi?
– mais ce n’est que pour les baptises! C’est la communion!
Oups. Je suis navre, lecteurs, pour le sacrilege. Pardon.
Petits cabotages les jours suivants, de mouillage paradisiaque en mouillage paradisiaque, avec les copains de Blue Note et d’autres.
D’abord la grande famille de Lumbaz: pas moins de 4 enfants, de 4 a 12 ans, et 4 langues chacun. Des divertissements exemplaires ou au lieu de jeux video et tele je decouvrirai les plaisirs de lambiance theatre-sur-trampoline apres la baignade collective. Luna est un excellent leader de jeux. Merci pour lapres-midi passee a bord, et le bref retour en enfance. Nos routes se recroiseront. C’est promis!
Puis Bernard et Catherine partageront leur bord et un aperitif bien arrose. Les verres et les rires fusent, et les voisins profitent des fortes et fausses chansons francaises.
Nous visitons ensemble les grottes de Vava’u ou bancs de perroquets et napoleons se disputent notre attention, puis Gerard et Monique prennent le cap de Fidji. Ce fut un grand plaisir de les rencontrer et nous esperons fort que Blue Note les emmenera un peu plus loin que la Nouvelle-Zelande!
C’est a notre tour de quitter l’archipel du Nord. Direction Ha’apai. La meteo est bonne, nous quittons Neiafu en fin de soiree sous un coup de trompette coutumier, et glissons dans les meandres nocturnes qui nous ont accueillis quelques jours plus tot. La traversee se passe vite et bien et nous nous reveillons dans lautre archipel, ou jinstalle la ligne derriere Enjoy. Le decor tient des Tuamotus. Plages de sable blanc dominees par les cocotiers par milliers, turquoise de tous les cotes; la difference, c’est qu’ici le lagon n’a pas de limite. Il senfonce a l’Ouest, c’est tout.
Un banc de poisson-volants s’elance devant le bateau, jadmire, puis me retourne: ca mord! Enjoy epuise vite le gros steak d’une vingtaine de kilos qui rejoint son bord. Victoire! On vide le poisson et remplit le frigo, la cocotte et un autre plat. On croule! Pour une fois, c’est nous.
Premiere peche du voyage; on la degustera au feu de coco sur la plage assaisonne d’un peu de guitare. Un de ces moments-recompense que le voyage nous offre.
Ha’apai. Larchipel tongien le plus devaste par le cyclone de janvier dernier: 150 noeuds. Tout en temoigne. Les cocotiers arraches, comme la maison du juge qui s’est faufilee a 10m de son escalier d’entree, au pied de ses fondations. Les tentes unicef accueillent et hebergent toujours familles et eleves au nord de l’ile et les toits restants entiers, rares, protegent d’une pluie qui tarde a venir. On l’attend. Ile basse, Lifuka est souvent ignoree par les cumulus; et les champs, sales, exigent obstinement d’etre rinces avant toute contrepartie alimentaire.
Et malgre tout, le souvenir principal que laisse une balade occidentale dans les „rues” de Pangai est l’eclatante brillance de l’email du bord de route. Toutes les filles illuminent un sourire enchantant, partout, qui soigne a sa maniere la catastrophe.
Strategie d’evitement? Cette question merite d’etre posee par nous, les voileux qui penetrons ces lieux en visiteurs, jugeant et appreciant pour quelques heures, quelques jours, avant de s’en aller ouvrir une autre pochette surprise, un peu plus loin sur l’ocean. N’oublions pas notre privilege, et tachons au moins d’etre heureux! Cest la moindre des choses.
Samedi 25 octobre
Meme a Ha’apai, on trouve internet. C’est Matt qui fournit. Un Australien qui est venu chercher un peu de solitude et pas trop de clients dans un B&B solitaire. Comme activites, rencontres avec les baleines ou cocos glaces au bar, mais surtout Matt m’indique… un spot de surf! C’est lui et le devouement de Jacques qui m’emmeneront a Uoleva ou des vagues me narguent enfin!
Dimanche 26
2 sessions senchainent. Un recif a maree haute et une longue gauche pour moi tout seul. Meme si les conditions ne sont pas vraiment au rendez-vous, c’est que du bonheur.
Suit le tour de Uoleva a pied: une dizaine de kilometres, avec pause en 2 endroits: la premiere due a une envie pressante. Je creuse un trou, pose les fesses sur le sable, devant le lagon. Le vent sale me remplit les poumons. Tout nu sur une plage, les cocotier, personne… je pense que ce sont les plus beaux toilettes que j’aie jamas frequentes!
Quelques kilometres plus tard, j’apercois 2 ailes de kitesurf. J’imagine qu’eux aussi glissent en plein bonheur. L’eau limpide, quasi invisible, ils volent en fait!
J’acheve mon tour, enfile la combi et les plombs pour aller chercher le repas du soir. Ici, le diner est sous la quille. Un fusil et un peu d’apnee puis on retrouve les amis de mouillage sur la plage pour deguster ce que la mer nous a donne. Soiree sportive ou apres jeu avec les enfants de Lumbaz et Nautilus, je repete pour la nieme fois les 4 ou 5 morceaux que Jacques connaitra bientot par coeur.
Lundi 27
Retour a Pangai. Courses, internet,… a m’entendre, on croirait qu’on rentre a la megalopole. En fait de grand et riche ravitaillement, on achete le seul article restant du „jour de marche”, a savoir un paquet de bananes. Au revoir aux 10 personnes qui partagent notre bistrot, au revoir a toute la ville en fait. Non, Pangai n’est pas surexcitee et non elle est loin, tres loin d’une megalopole. Seulement elle contient le quasi-unique magasin de l’archipel.
Lundi 3 novembre
3000 habitants. 3000 habitants, et la trotinette a moteur de Jacques est volee. La seule, l’unique, la bruyante, l’evidente, s’est volatilisee sur les peut-etre 15 km de long de la route-et-demie. On attendra 4 jours de plus pour que la police tente inutilement de mettre la main sur l’ORNI. Jacques dit adieu a sa vigoureuse, et moi a la trotinette classique, requisitionnee. Me voila pieton!
On remonte une derniere fois l’ancre dans l’archipel du milieu, voile dehors vers la capitale, et un autre visage des „friendly islands”. J’ai entendu dire que tu cachais aussi des vagues? Nuku’alofa, nous voila!
Petite escale a Nomuka, a cote de l’ile de la prison; 2 detenus se la partagent: foule des dangereux criminels tongiens.
10 novembre
Arrivee a l’ile principale. Cest curieux comme le village de voiles se soude dans les memes mouillages. Des paysages nouveaux, mais toujours des noms de bateaux familiers. Nirvana, Nautilus, Lumbaz, Cypraea, se retrouvent cette fois-ci chez Big Mama, petite ile au fond du jardin de la capitale. Martin le Tcheque nous y attend, bien entoure de la famille de pangaimotu. Il y a passe 3 semaines sans voir courrir le temps et on comprendra vite comment!
Je me fais adopter par Pesi, la dulcinee de martin, et la maisonnee qui m’apprend que je suis le premier palangi a finir le plat de kava avec eux. C’est alors le debut d’une grande generosite de la part de toute la famille qui m’offre plusieurs fois le repas et la partie de volley; merci Georges, merci Pesi, Andrew, Mone et tous les autres.
Jacques va profiter de l’arret a Nuku’alofa pour sortir le bateau et faire le carrenage. Enfin.. surtout le superviser! Georges et Peni me seront d’une grande aide pour gratter, frotter, astiquer, racler, resiner, scotcher puis enfin peindre pendant 3 jours. Travel lift manuel, 10cm trrop petit pour enjoy, la baramine trouvera une solution pour permettre a la torpille de trouver sa place au sec!
Les 3 jours passes sur la balancoire n’ont vu partir aucun bateau de chez Big mama, et tout le monde reste scotche devant les tablettes pour pouvoir decoller de Tonga vers la Nouvelle-Zelande.
Au carrenage, on rencontrera Jean-Michel, Hollandais (le nom ne trompe pas..), tres sympa.
Je passerai avec lui 2 soirees dans les bars de la capitale. Calme, reflechi, drole, je pense qu’il a beaucoup a m’apprendre!
Premier bar: la serveuse aux dents delicatement decorees de son prenom en lettres d’or, lui demande son nom:
Michel!
Oh here, it’s a girl-only name. Hihi
So I’m Jean.” Hehe pas fou l’artiste.
Et quand Jacques passe les 2 premiers quarts-d’heure dans un restaurant a soupirer et faire des tetes de lard a la serveuse un peu en retard, il saura habiliment captiver l’attention du capitaine pour eviter le malaise… et garder la bonne humeur. Sacre Jacques, et sacree patience.
Samedi
C’est le grand depart. En 36h, 25 bateaux sur 28 quittent Tongatapu pour Minerva Reef, sur la route de la Nouvelle-Zelande. La soiree fut riche en emotion. Les enfants de Lumbaz et Harrison remixent une version de Abba, Big Mama(mia), qui fait venir les larmes au rire (legendaire) de la proprietaire eponyme.
Chicken Blablabla (“Check Republic” en langue pediatrique, qui designe notre pote Martin) croule sous les gamins la veille de leur depart, et partout tout le monde fait ses adieux a ceux qu’ils vont revoir 2 jours plus tard sur le recif. Cette longue attente de bonne meteo a etrangement et solidement soude la grande famille de la caravane a voiles. C’est qu’on commence a se connaitre!
Les spots de surf promis par le web sont tres decevants. 2m annonces, pendant les 15 jours de presence, et un metre difficilement attaint en reel. Je repousse mes pulsions de surf jusqu’a la Nouvelle-Zelande…
Le temps passé, et cette derniere se fait desirer… Je n’ai pas particulierement envie de quitter Tonga, mais mon periple en solo me tarde un peu.
Mercredi
Ca yest, enfin, on decolle. Direction Minerva. Un recif qui emerge a maree basse, spot assure de plongee paradisiaque et qui promet peche miraculeuse!
Reprendre la mer, le bateau qui revit, et qui montre ce qu’il a dans le ventre avec le nouvel anti-fouling et l’helice toute neuve.
Et il y a de l’air! On tourne entre 9 et 11 kts, efficacement, sous spi. Vrai Bonheur.
Une deception quand meme au reveil de mon premier quart. Jacques profite de mon sommeil pour changer de cap. On oublie Minerva. Garnement! Je le soupconne d’avoir un esprit de contradiction si fort qu’il a fui Minerva parceque trop a la mode. Fichtre! J’aurais bien aime visiter ca moi! Enfin. On arrivera plus tot en Nouvelle-Zelande.
En fait, je me rends compte que c’est la regate qui occupe la tete de Jacques. Il veut montrer les prouesses de son bebe et doubler les bateaux qui ont deux jours d’avance. Un choix. Moi je prefere regarder les nuages et les couchers de soleil, et faire giter le bateau pour que la coque profite elle aussi du spectacle. Y a pas de raison quoi!
J’avais oublie comme les nuages du large sont d’une autre espece. Rien ne les arrête; ils ont une autre echelle. C’est du long courier pour eux. Petites taches, risees, rayures, pointilles, peu importe: c’est a perte de vue. Et de plus en plus dense d’ailleurs. On sent se rapprocher le Grand Ciel Blanc: AoTeaRoa.
La mer a verdit ce matin. On rajoute des couches la nuit, et garde parfois le bonnet pendant la journee! Au revoir Tropiques. C’est la premiere fois que je change de climat sans prendre l’avion. Etrange.. Nous fetons ca avec un banc de dauphins qui a fait copain avec le nez d’Enjoy. Beau!
Pendant la traverse, on aura 10h de petole complet: un Pacifique pacifique qui reflete a la perfection le lever du soleil. Encore un moment cadeau, que je trouverai ici dans un demi-sommeil sur le pont. Faut bien profiter des avantages du moteur, aujourd’hui, ca ne penche pas.
Les oiseaux sont toujours la. Ils changent un peu de forme et daspect, et sont plus nombreux que pendant la premiere traversee, mais j’envie toujours leurs looooongs rides qu’ils glissent sur des centaines de milles. On ne voit plus de nodis, ni de sternes, mais les petrels et puffins se montrent plus facilement.
7eme jour de navigation. On accelere la consommation des produits interdits en NZ; a savoir 2 kilos de carottes rapees, 2 fromages bien avances et de pots de miel pour 2 en un repas. Soudain, en levant la tete, un beau cadeau sort de l’horizon et m’envoit un rayon de bonheur dans les yeux. Surprenant, mais neammoins normal voire rassurant, les collines de l’ile du Nord se devoilent, ouvrent ma bouche et hurlent: “TERRE!”
Sous un air de Cumbia, j’ai des frissons et les yeux humides. Ca y est. Un bon reve accompli. Et en guise d’etoile filante, mon premier albatros decolle, avec l’habituel sprint pataud qui les caracterise, devant l’etrave. Waouh..! Merci! J’aime Enjoy, j’aime la vie, youpiii!
Ca y est. Opua nous accueille les bras ouverts. Des echos radio nous montrent que les amis sont arrives, avec la caravane. L’episode douane-quarantaine-immigration se passe dans la bonne humeur – merci Jacques. J’en profite pour piquer une tete dans l’eau du port; un peu fraiche!
Le grand nettoyage du bateau a ete fait pendant les deux derniers jours de navigation. Exempt du moindre mal de mer. 2 mois m’auront suffi pour faire fi des menaces des fonds de cabine! …
Il ne me reste plus qu’a rendre compte de ma vie aux antipodes tahitien et francais, et ce qui me raccroche a Enjoy s’effilochera encore.
Une derniere nuit et demi avec captain’ Jack et je m’envole sur les routes (c’est une image bien sur, avec le sac que j’ai…!)
Salut Lumbaz, Cypraea, Nautilus, salut tous les supers gens qu’Enjoy m’a presente. Sur le ponton, un petit calin a mon colloc de quelques mois, super cuistot et prof de voile, bout en train, drole, quelques defauts evidemment degotes par les 2 mois en couple sur un bateau, mais des defauts qu’on lui aime bien. On se reverra surement, continue de rependre ton epidemie de rires,… et a une prochaine! Tes ecoutes me retrouveront. Bon vent a toi! Et Enjoy la Nouvelle-Zelande.
De Tahiti vers la nouvelle zélande (1)
Ca y est, le jeudi 25 septembre à 8h moins 10, Enjoy a largué les amarres, emmenant Jacques & Jules avec lui, cap sur Tonga.
Yann et Sylvie étaient sur le quai depuis 6h du matin. L’ambiance était gaie. Jacques et moi étions heureux de partir, chapeaux sur la tête, et sourires au rendez-vous. Jacques, la barre dans une main, et le clairon dans l’autre, soufflant à pleins poumons. Enjoy est parti en tortillant du derrière sous les éclats de rire et les cornes de brume.
Matin clair et mer houleuse, vent faible. Nous franchissons la passe très agitée, et coupons le moteur devant Moorea qui flotte sur une nappe de brume, et l’océan immense, immense. Le voilier avance tout doucement. C’est le rythme auquel Jacques et moi avons choisi de vivre. Le rythme de la nature, le rythme de la mer et du vent. Le rythme de mes rêves, dont l’un est en train de se réaliser.
Nana Tahiti ! Nous te quittons pour une partie de chemin partagée ; mais ce n’est qu’un au-revoir.
Quelques premières minutes s’écoulent et Jacques qui sort du carré pour m’annoncer simplement :
« erreur de calcul : en fait ce sont 1450 nM qui nous séparent de Tonga, et non 880. Oups ! Bon à peine quelques jours de plus. »
En début de soirée, on devine le contour de Maiao. C’est le dernier morceau de Terre émergé qu’on verra, avant un bout de temps. C’est parti !
Et c’est la routine du large qui s’installe. Si Jacques en a plus que l’expérience, c’est une première pour son équipier. Je m’y fais petit à petit, et découvre la vie à horizon strictement océanique.
Les jours passent, et s’accélèrent ; les heures deviennent une échelle négligeable. Le temps court, et seuls les oiseaux, de plus en plus rares, nous en font prendre conscience.
De compagnie précieuse, certains viennent inspecter ce drôle de pachyderme à ailes démesurées, passent devant le soleil se teintant de contours éblouissants, et donnant un peu de vie à ce bleu infini.
Mais ce n’est jamais très long. Et la majorité nous ignore, passant leur chemin, et « cherchant leur clé » comme dit Jacques.
Une envie de leur proposer un hébergement : « qu’est-ce que tu vas faire si loin de chez toi ! Viens chez moi si tu veux, j’habite chez un copain. » Mais jamais ils ne répondent. Ils préfèrent nous narguer en surfant sur des milliers de kilomètres..
La pêche n’est pas notre fort.. Déjà 4 leurres perdus. Jacques vise gros : un hameçon pour espadon au bout d’un nylon minuscule, à seulement une dizaine de mètres du bateau. Malgré les avertissements de Yann pendant notre virée à Huahine, nous perdons encore du matériel, qui a choisi la lèvre d’un marlin énervé pour finir ses jours.
6°jour : la routine est installée. Lectures abondantes pendant la journée, et repas en guise d’horloge. J’ai du mal à me tenir éveillé pendant la moitié de la nuit, et souvent je somnole sévère, faillissant à mon devoir d’équipier de quart. C’est dur ! Et incroyablement monotone quand les nuages cachent les étoiles. Pas un feu, pas une voile vue pendant toute la traversée. Et le vent qui faiblit, donnant tous ses droits à la mer pour nous bercer,…très efficacement. Jacques me surprend souvent rêveur et rêvant.. saperlipopette !
Le vent s’estompe de plus en plus. Les voiles claquent, et le gréement fatigue. Nous allons nous réfugier à Niue, presque sur la route pour attendre un peu d’air.
Arrivée au petit matin, mais nous avons mal choisi notre jour : l’île s’adonne à une partie de pêche, à laquelle le douanier ne veut surtout pas échapper. Les formalités deviennent donc infaisables, et notre débarquement interdit.
Juste un accueil chaleureux mais bref de Sefiti, qui nous informe que l’attente de la douane à bord est obligatoire avant tout débarquement. Après une vingtaine d’heures passées au corps-mort pour attendre la douane, un beau perroquet pêché et une chouette rencontre avec Blue Note* (*bateau français que nous reverrons bientôt), nous choisissons de reprendre la route (je devrais dire le vent), sans avoir pu découvrir plus de Niue que l’accostage acrobatique sur l’unique quai de l’île. Les locaux s’avèrent bien plus efficaces que nous pour débarquer un gros bateau de pêche avec la petite grue frêle qui participe à tous les atterrissages et ravitaillements.
Quelques tricot rayés, 2 tortues, et une baleine nous souhaitent bonne route pour, de nouveau, Tonga !
Le vent est revenu. 8 noeuds de moyenne sur la traversée, qui nous feront arriver de nuit au groupe du Nord du royaume de Tonga, Vava’u. La lune nous aide à distinguer les grandes falaises de la côte nord. Nous mouillons à l’entrée de l’archipel, attendant le jour pour pénétrer le dédale et atteindre le port de Neiafu.
Le soleil pointe son nez et c’est un paysage complètement nouveau qui nous accueille. Des centaines de boules feuillues qui sortent de l’eau, entourées de falaises et de grottes. Il n’y a pas de lagon, mais on trouve quand même des couleurs magnifiques sur des bancs de sables perdus. On lève l’ancre pour se précipiter aussi vite qu’on les a quittées vers… le quai des formalités !
Santé, douane, immigration, quarantaine,… on ne s’arrête plus. Des papiers à remplir, maintes discussions et dépenses pour tous les domaines. Le tout accouplé à Blue Note où Gérard et Monique se pressent pour participer à une petite régate, à laquelle ils nous convient.
Finalement, le douanier nous fait une faveur en abrégeant. Nous sautons sur le grand catamaran, et abandonnons Enjoy au quai et ses marées douteuses…
La cloche a sonné il y a 10 minutes ; mais bon vent, bonne ambiance, des équipiers motivés et un skipper quasi-professionnel nous font nous faufiler à toute allure jusqu’à la 2eme place , mais 1er des cartamarans!
Première expérience de « régate » pour moi très réussie, avec un apprentissage technique très riche. Merci Gégé !
La journée se termine tranquillement avec tous les participants sur la plage avec chants et danses traditionnelles, à mi-chemin entre Polynésie et Asie du sud -est. Nous rencontrons beaucoup d’équipages qui se dirigent presque tous vers la Nouvelle-Zélande.
nde (1)
Les îles sous le vent
Mercredi 17 septembre
Depuis les Marquises Enjoy n’a pas beaucoup navigué. Avant son grand départ vers la Nouvelle-Zélande, Jaques décide de faire un aller-retour jusqu’à l’île de Huahine dans l’archipel de la Société, pour s’échauffer et tester son nouvel équipier : Jules. Etant moi-même un ami de Jules, j’ai profité de l’occasion pour m’échapper de la grande île.
Départ au coucher de soleil avec un vent quasi inexistant. Le vent souffle d’est et Tahiti nous protège des alizés. Il faudra attendre d’avoir dépassé Moorea pour trouver un vent favorable. Nuit sans lune, tapis d’étoile dans le ciel et le sillage du bateau brasse le plancton qui s’allume en une myriade de point fluorescent. Quand on a pas l’habitude, c’est assez magique !
Jeudi 18 septembre
Dans la matinée, Huahine est en vue et il faudra encore trois heures pour passer la passe et entrer dans la baie de Maro’e sur la côte est. Le décor est idyllique, on ne pourrait imaginer un lieu plus tranquille. Pour la nuit on mouille l’ancre à l’abri du motu Murimaora qui nous protège du vent, la nuit est très calme, c’est parfait.
Vendredi 19 septembre
On reprend la mer direction la côte ouest, la mer est belle et le vent toujours favorable, le soleil chauffe fort nous obligeant à faire preuve d’ingéniosité pour éviter l’insolation. Arrivé de l’autre côté, entrer dans le lagon par la passe de Fare et navigation tranquille jusqu’au motu Vaiorea ou nous sommes accueillis par Paul, un piroguier qui nous fait signer son livre d’or. Le coin est encore plus paisible que la veille. On tente un picnic sur la plage mais nous sommes vite chassés par une horde de moustique affamée.
Samedi 20 septembre
Aujourd’hui on reste dans le coin, on navigue pendant une heure pour mettre l’ancre dans le fond de la baie de Fiti, à 50 m du temple protestant, il n’y a la place que pour un bateau, nous serons donc tranquilles ! Ce midi c’est visite du village principal : Fare, le port, le snack et la poste, on fait le tour en 20 minutes. Les rues sont désertes, il fait chaud et les habitants sont au frais chez eux. Au retour on rencontre James, le pasteur du temple de Fiti, il vient des îles Cook et ne parle pas Français, mais il à appris le Tahitien. Il nous confirme le caractère tranquille de la vie à Huahine. Le soir les jeunes garde le bateau tandis que le capitaine part en ville tester le happy hour local accompagné de son ami Martin.
Dimanche 21 septembre
Ce matin il y a le choix entre surf et messe, Jaques part donc au village pour les célébrations tandis que Jules et moi ramons jusqu’à la passe pour une session sur des vagues minuscules. En après midi, nous reprenons la mer pour rejoindre Tahiti, nous quittons Huahine une fois encore sous les étoiles en écoutant la cumbia que Jacques nous a fait découvrir. Encore un moment magique. Le vent est bon et la traverser se fait sans problème. Nous arriverons le lendemain à Tahiti.
Merci encore Jacques pour m’avoir accueilli à ton bord !
Des Marquises à Tahiti
Et voila les Marquises tant attendues !
Je jette l’ancre dans la baie … , met l’annexe à l’eau, quitte ma tenue Gélinas* quelques euros en poche.
pour affronter les autochtones et le bar le plus proche pour une bière bien fraîche!
Que c’est bon de retrouver les senteurs de la terre, et tout ces parfums marquisiens.
J’engage la conversation avec un piroguier, qui revient le lendemain chargé de fruits et de légumes. C’est Lucien.
Instituteur à la retraite , diacre, à la paroisse , il va me guider dans la découverte des trésors des Marquises.
C’est d’abord un grand tour d’Hiva oha, une petite visite à Brel, et puis les chemins de terre avec un arrêt à chaque voiture croisée :
Kaoha … et tous des anciens élèves de Lucien qui lui pardonne la rigueur du maître d’école devant imposer le français dans les classes.
L’élève parlant marquisien reçoit un coquillage qui est immédiatement transmis à celui qui parle en marquisien et ainsi de suite jusqu’à ce que la cloche sonne la fin des cours retentisse.
La honte s’abat alors sur le dernier porteur du coquillage !!! Le mistigri devient pédagogique !!
Je reprend la mer pour une virée sur l’autre île du sud des Marquises, Fatu hiva.
Mouillage à Omoa , petit village de 300 habitants; didier a un petit chantier ou il construit des pirogues ou même un bonitier attend sa motorisation.
C’est dimanche , et je vais à la messe de 8h. L’ambiance de la petite église est extraordinaire , cette messe est une vraie fête.
Retour vers Hiva oa ou je veux revoir Lucien avant de repartir
6 h du matin , rendez vous est pris pour une journèe à Tahuata , l’île voisine d’Hiva oa.
Partie de pêche , et barbecue pour la cuisson de notre pêche , perroquet , thon … une magnifique plage pour nous tout seul … un paradis !
Un grand merci Lucien, pour ces souvenirs inoubliables et l’ami que je laisse aux Marquises.
Allez il faut reprendre la mer; j’embarque Isabelle qui cherche à joindre Tahiti.
3 jours sans beaucoup de vent pour s’arrêter à Rangiroa, dans l’archipel des tuamotus.
15 août procession entre les 2 villages Tiputa et vaitau puis messe à Vaitau. Ici encore une véritable fête!
A la fin de la messe un repas est offert aux catéchumènes , l’occasion de faire connaissance de Léo l’animateur de la chorale et de son épouse Chantal.
Je ne passe pas inaperçu avec ma trottinette et son moteur pétaradant de débroussailleuse!! Pof en panne , Eugène et Pomare me prête assistance pour réparer l’engin.
Peine perdue mais rendez vous est pris pour le lendemain pour partir au « secteur »
Embarquement à 6h30 avec le picnic : glacière géante, fontaine igloo de 50 l rempli de jus et même la pelle pour le barbecue.
Ce sont de vrais professionnels du picnic !
Nous traversons le lagon , une dizaine de milles et accostons pour installer tout le matériel.
Retour en musique , beau concert de musique polynésienne avec eugène au chant et au yukulele et joel à la guitare …
24 août , une petite brise va nous permettre de rejoindre Tahiti ; la famille Marere nous accompagne jusqu’à la passe de sortie du lagon …
nana , portez vous bien !!!
Malgré les vents faible, Tahiti en vue après 2 jours de navigation ….
Voila presque 2 mois d’écouler depuis mon arrivèe en polynésie , je n’ai pas vu le temps passer…
à bientôt
* navigateur solitaire des années 70 naviguant dans des tenues tropicalisées …
Traversée pacifique sud en solitaire
16 juin: ca y est le jour du départ est arrivé; le vent a tourné au sud, offrant une excellente fenêtre météo pour rejoindre Juan Fernandez, l’île de Robinson Crusoé.
daniel mon mi chilien, dont j’ai fait la connaissnce en février lors de ses vacances à Chiloé, m’a rejoint la veille.
Il débarquera à Juan Fernandez … pour retrouver son travail et sa charmande épouse .
L’équipage de koantenn sonne le branle bas pour ce départ.
19 juin:Grand largue , enjoy marche bien , et il nous un peu moins de 3 jours pour parcourir les 450 milles qui nous sépare de Juan Fernandez.
Très bonne mise en jambe pour moi, et daniel est heureux d’avoir vaincu son mal de mer grâce au pillules magiques de stugeron.
C’et un retour dans le passé pour daniel, car il a travaillé à 20 ans comme acheteur de langouste auprès des pêcheurs de l’île (il y a environ 600 âmes dans cette île isolée pas plus garnde que belle île).
Il cherche bruno , on demande … ah el loco bruno … il habite en haut de la colline …
Un tsunami a tout détruit en 2004 , et certains ont préféré reconstruire bien en hauteur !!!
Nous rencontrons également jose qui lui aussi a perdu son fils adoptif et sa maison; il a recommencé la reconstruction malgré ses 65 ou 70 ans.
20 juin: Daniel embarque dans la launcha qui va à l’aérodrome, ou un petit bimoteur fail la liason en 3 heures avec Santiago.
La piste est située de l’autre côté de l’île, et il n’y a qu’un sentier pour y aller en 8 h , la liason se fait donc en bateau de pêche !!
Les bagages des passagers sont protégés des embruns par une bâche ..
21 juin: c’est parti pour 4000 milles , vent est sud est 20 noeuds , prochain arrêt les Marquises …
14 juillet : j’appelle par téléphone satellite la famille : bonne anniversaire maman !!
18 jullet : Hiva oa en vue, presque 4500 milles parcourus à une moyenne de presque 6 noeuds .
Ca y est enjoy est en polynésie !!
De retour
De retour, après un mois passé en France, pour retrouver la famille, les amis, et revenir avec une valise bourrée à craquer de pièces détachées.
Je suis installé au Club de yates de valdivia ou je suis très bien accueilli par Jorge, l’administrateur du club.
Eau, électricité et internet à quai, permettent d’affronter dans le confort l’hiver qui s’annonce à Val de lluvia, surnom de la ville, du fait des précipations 2 fois plus importantes qu’à Brest et uniquement sur 4 mois !!
J’attend la bonne fenêtre météo et les vents de sud pour cingler vers le Nordet affronter la grande houle du Pacifique.
Daniel, se joint à moi jusqu’à Juan Fernandez et je continuerai en solo jusqu’au Marquises. patience les vents de sud vont arrivés pour affronter la grande houle du Pacifique …
En attendant, bricolage , avitaillement en vue de la traversée du Pacifique pour la polynésie.
Samedi 14 juin , enfin, la fenêtre météo tant attendu se présente.
Daniel arrive demain , derniers préparatifs , zarpe a l’armada, et une grosse fête chez Marc et Nadine pour fêter le départ du Chili
Au revoir chili , j’y laisse de merveilleux souvenirs et des rencontres inoubliables.
hasta luego et viva el chile !!!!!!!!
Salud
En nous baladant à Castro, île de Chiloé, sans connaître le capitaine nous admirons déjà le navire depuis la cote.
Le soir venu, nous rencontrons Jacques et son acolyte Pierre dans un salon de thé, échangeant sur notre passion pour le voyage et notre attirance pour la voile.
Au fil de nos discussions, nous dérivons rapidement dans un bar animé de Castro. Des liens d’amitié se nouent rapidement et nous constatons que nos boussoles tournent dans le même sens: SALUD Jacques !
Malgré des problèmes de communication, notre bonne étoile nous réuni le lendemain à bord d’Enjoy. Cap sur la marina Quinched. En deux temps trois mouvements, Pierre lance le spie, c’est pétole !
Nous cuisinons des petits plats sur fond sonore des épisodes de « La minute de Bernard », nous sommes fans !
Jacques explore sa cave, un bruit familier retentit, nous passons à table: SALUD Jacques
Les paysages de Chiloé filent et les contes de voyages fusent rythmés par des coups de trompette.
Arrivés à quai, nous rencontrons Stéphanie, Mike, leurs deux filles Romane et Lyore avec qui nous partageons un joyeux asado à la chilienne entre français. Pour cette occasion, nous débouchons une bouteille de Cérons gardée précieusement dans nos sac à dos jusque-là, SALUD !
À la nuit tombée, arrive « El Sobrino » Hector dont on avait tant entendu parlé et son ami Alexeï.
Les histoires de notre troupe de nomades de mer et de terre se mêlent à l’ambiance chaleureuse du Quincho, SALUD les loups de mer !
À bord d’Enjoy, nous dormons à poings fermés tous les 7 comme des sardines bercés par un léger clapotis.
Un petit déj pain-beurre-café délicieux et nous voilà de nouveaux avec nos sacs à dos.
Pardon Jacques pour le Hold-up de tes moussaillons, merci pour ces bons moments, nous buvons désormais à ta salud.
Bon Vent !
Paradis à Chiloé
Nous partons de Puerto Eden pressé de quitter la pluie et de retrouver le soleil. Notre première escale fut a Caleta Yvonne ou la mer est de couleur vert lactée due au glacier se trouvant à 10 milles.
Nous mouillons accompagné de dauphins curieux qui semblent vouloir nous indiquer le chemin. Le lendemain nous décidons de faire un petit détour pour aller voir le glacier.
C’est alors qu’au retour notre hélice ne semble plus tourner. Il nous est donc impossible d’utiliser le moteur problème lorsque l’on sait que le vent et les courants sont souvent de face dans les canaux.
Mais l’avantage d’un voilier c’est que l’on peut toujours utiliser ses voiles.
Nous tirons des bords jusqu’à la dernière caleta avant de passer le Golfo de Penas.
Nous patientons quelques jours dans cette caleta la bonne fenêtre météo . Il a plue pendant 5 jours non stop.
Enfin nous partons avec un début de navigation un peu difficile , en effet la mer était peu amicale mais deux baleines nous ont suivies.
Et ensuite …. CHILOE !! Aaaaah !! Enfin du soleil , des arbres , de l’herbe (je tiens a préciser que je ne parle pas de canabis) et des gens
. Nous remercions une fois de plus le bateau Anglais : Dana Félicia de nous avoir remorqué jusqu’à Castro ( Et oui , l’insolite arrive parfois : un navire Anglais qui aide un navire Français
c’est du jamais vu), et aussi nos amis de H2O , bon vent vers le Pérou !
Pacifique
6 janvier
jour du gand départ, pour le Nooooord !
Les pleins sont faits , gas oil environ 600 litres, provisions … etc
Le plan de navigation est déposé à l’armada, qui assure la sécurité des quelques bateaux naviguant dans ces eaux.
Nous avons plus de 1200 kilometres (700 milles) à parcourir avant d’atteindre puerto eden , 400 habitants , et premier signe de civilisation vers le nord.
Les vents et les courants nous seront contraires , et de plus le froid et l’humidité seront au rendez vous !
Vive la navigation de plaisance !!
Brazo noroeste , les grands glaciers nous surplombent et nous croisons un peu de glace; heureusement que c’est l’été!
Allez je vous laisse déguster les photos de ces 3 semaines de navigation ………….
8 janvier puerto williams
8-9 caleta sonia
9-10 caleta voilier
10-14 caleta silva
14-15 puerto atracadero
15-16 caleta occasion
16-17 puerto nutland
17-21 caleta playa parda
21-22 puerto profundo
22-23 caleta malet
24-25 puerto bueno
28 janvier Puerto Eden
: c’est le NOOOORD !!!!
Et un bateau francais, avec tout un équipage marmar kevin , vincent max et fanny,
la charmante capitaine de Flores
Allez bon vent vers le Sud , nous nous repartons vers le Nooooord ………………
ps muchas gracias andres y nelson para la benvenido a puerto eden y la logistica — bonne chance para la egyptian construction !!!!!!!!!!!
Cap au Nord
6 janvier 2014: nous avons atteint le point le plus sud , environ 55° de latitude sud, on va enfin refaire du Nord …. et pouvoir se baigner dans des eaux plus clémentes .
Presque 2 mois pour remonter dans les canaux, plus de 1000 milles , vent et courants contraires , et pas âmes qui vivent dans ces contrées sauvages!!
Les pleins sont faits gas oil, eau, et bien sûr nourritures , 3 mois de rations à 2 …, et notre piège à crabes qui j’espere améliorera notre quotidien et des bouteilles de vin pour du troc avec les pêcheurs ?
Finis les virées nocturnes au dublin « LE » pub d’ushuaia accompagné d’Elie et Jordan où nous buvons de la beagle brune , rousse et blonde en faisant des rencontres tout aussi incroyables les unes que les autres.
Finis les assados argentins avec leus bonnes viandes;
finis les postres garnis d’une grosse quantité de dulce de leche; finis la ville de touriste et sa grande avenue plombées par différents magasins de souvenir, d’équipement de trecking, de ski ou de voiles au prix exhorbitant;
finis le probléme de change qui nous faisait stresser en se demandant si nous allions trouver un cambio interessant;
finis les apéro-jam session au mythique club international micalvi.
Ciao Argentina nos vemos , hola Chile como estas ?
On essaiera de poster des nouvelles à Puerto Eden … si on trouve une connexion , sinon rendez vous à Puerto Montt fin février.
Feliz año 2014
Saint Lary vous connaissez ?
Ushuaia c’est saint Lary avec des bateaux !
Un peu décevant d’arriver dans cette grande ville ou se cotoient magasins de vetements de ski et bar branchés ?
Tous bien sûr estampillés fin du monde avec des argentins au comptoir prêts à vous aspirer tous vos pesos!
Heureusement le petit village international du club nautique , est très acceuillant et nous sommes pris en charge par roxana , la susy du froid (hello suzy si tu lis ce blog),
qui nous amène au diner 1 kilo de king crabs, que je fais flamber au ricard …
24 décembre
Réveillon apéritif à bord de Paradise puis repas sur Xplore; ce sont des bateaux charter qui font des campagnes de 3 semaines en antarctique.
26 décembre : en route pour le chili …. c’est presque en face d’Ushuaia , c’est puerto williams. Nous voici , à couple du micalvi,, vieux transporteur de munitions, faisant office de club nautique le plus au sud du monde ; chaque équipage y laisse son empreinte et je ne faillis pas à la tradition en y laissant le pavillon de La Nautique, dûment dédicacé par l’équipage d’Ennjoy.
On retrouve axelle et Tom, axxelle qui enfin retrouve son écharpe, oubliée sur Enjoy en Uruguay ! Une grosse ballade nous amène sur les sommets de l’ile Navarino .
C’est magnifique le canal de Beagle en bas avec des reflets métalliques.
30 décembre : retour à Ushuaia ou nous passons le nouvel an; température 8 °c – eau 5°C . Quel contraste ! Il y a un an , c’était à Rio de Janeiro 35 °C et l’eau à 25°C (merci benj)
Bonne annèe et bonne santé à tous !
El fin del mundo
Et nous voila de retour …
Tout d’abord , une nouvelle rubrique dans le menu du blog: Carte postale
des cartes postales videos !!!!!!
merci à tout ceux qui nous laissent un message sur le blog , ca nous encourage à alimenter ce blog !
Nous vous avons laissé à l’entrèe de Puerto Deseado le 27 novembre, ou nous passons quelques jours dans cette ville de pêcheurs, à couple de YAMANA , le bateau de servitude faisant office de remorqueur pour les bateaux de pêche venant décharger leurs cargaison de crabes.
Jorge et Enrique les 2 marineros de YAMANA nous ouvrent leur livre d’or dans lequel est consigné soigneusement le passage depuis une dizaine d’annèe, d’une vingtaine de voiliers de toute nationalités.
Quel trafic !! La venue d’un voilier reste exceptionnel dans ce petit port de pêche, très actif.
Nous rencontrons Marcos et son épouse qui gère « La Fundacion » association permettant à des jeunes de découvrir un autre monde, la faune , la flore et l’ouverture sur le monde.
Pour les remercier de leur accueil , Hector à la poelle pour une soirée crêpe ……..
Marcos c’est un sacré baroudeur : avec 2 ou 3 autres , il a fait le detroit de Magellan , la Cap Horn , le détroit de Lemaire, les canaux chiliens …. en Kayak !!!!!!!!!
Marcel Bardiaux qu’il a connu n’a rien a lui envié !!!
Allez la météo est bonne , quelques 500 milles nous sépare de puerto Hopner, sur l’île des Etats.
Nous dépassons quelques 100 milles au large avant le detroit de Lemaire « FAR AWAY » pavillon sud africain , capitaine Gerd, parti 12 h avant nous de deseado.
Rencontre improbable dans une mer forte et échange par VHF des dernières infos météo.
Gros coup de vent de sud dans les 24 heures , il est temps d’arriver, lui va checher un abri sur Bahia Thetis et nous sur l’île des Etats.
ENJOY est vraiment un bon bateau et nous le laissons loin derrière ……..
Il neige !!! c’est vraiment le grand sud ; nous avons passé le 50ème parallèlle, ca y est nous y sommes:
les cinquantièmes hurlants.
2 décembre l’île des etats se dessine, nous entrons dans Puerto Hopner
Notre premier amarrage Terre de feu: ancre + 1 aussière avant + 1 aussière arrière
L’occasion pour Hector de dompter le dinghy et son moteur !
Ca y est, le bateau es bien calé dans un trou de souris, prêt à affronter ces fameux cinquantièmes hurlants !
Ca ne tarde pas …pendant plus de 3 jours , ca siffle dans les haubans !!! Mais le mouillage est sûr, nous restons bien calfeutré, plus ou moins réchauffé par un poêle quelque peu capricieux.
La nature à l’état brute !! humains pas bienvenue, réservé aux oiseaux et aux pigouins !
L’accalmie vient , et nous pouvons reprendre notre route pour affronter le mythique detroit de Lemaire. Un vrai cimetière de marin.
Nos anciens n’avaient pas toute cette technologie, GPS, prévisions météos, cartographie, iridium …, qui nous permet de déterminer les moments favorables de passage.
7 décembre , nous rejoignons la Bahia Aguirre , ou nous passons 2 jours dan une baie magnifique, avec un refuge douillet au fond de la baie, prêt à accceuillir d’éventuels naufragés?
Allez derniers milles avant Ushuaia, au moteur, car le vent d’ouest, de face, nous empêche d’entrer dans le canal de Beagle.
De plus un courant d’un noeud et demi ralenti très nettement notre marche … qu’à cela ne tienne …. un superbe mouillage s’offre à nous, la bahia Cambaceres inerior !
Que linda ! quel paix …. c’es beau !!!
13 décembre, bon allez , faut allez retrouver la civilisation. Une quarantaine de milles pour rejoindre Ushuaia, après avoir montré patte blanche aux différents contrôles des 2 armadas, argentine et chilienne.
Nou naviguons en effet entre le Chili et l’Argentine, et le temps n’es pas au beau fixe entre les 2 pays.
Ushuaia en vue !
Nous passons le phare des Eclaireurs et entrons dans la baie … hola , lancez les amarres …. nous voila à couple de COMITMENT voilier australien venant de faire la traversée Sydney – Ushuaia
Allez les terriens , courage et à bientôt ….
ps pour les termes de marine https://www.netmarine.net/guides/dico
La liberté de passer
Nous restons un petit moment à Puerto Madrynn pour nous reposer de ces 4 jours de mer .
Ainsi nous pouvons explorer la péninsule de Valdés en voiture. Soulevant beaucoup de curiosités aux argentins du Club Nautico nous sommes invités à une excellente asado ( barbecue argentin ) que les sócios du Club organisent tout les mercredi soir ( sans leurs femmes ). Le ventre plein nous partons pour Caleta Hornos mais sans Emmanuel qui doit nous quitter. Nous restons quelque jours dans ce lieu ou le silence pétrifiant régne. C’est alors que nous nous rendons compte qu’un villlage se trouve à une trentaine de kilométres de la caleta. Nous partons donc pour une expédition de 25 kms à pied à travers la pampa, en nous dirigeant vers la route la plus proche pour faire du stop et rejoindre la civilisation. Mais au bout de deux heures d’attente à tendre notre petite pancarte et notre pouce aucune voiture ne passe. Heureusement une petite estancia se trouve à quelques métres de la route, nous demandons donc aux gauchos si ils peuvent nous ammener à la ciudad la plus proche. Aucun problémes, moyennant la réparation de l’autoradio du 4×4 , nous voila em route pour camarones . Le probléme reste le retour . En effet fatigués de notre randonnée , nous souhaitons retourner à bord en voiture. Heureusement nous avons fais la connaissance de laurent-lorrenzo qui aprés quelques coups de fils a pu nous trouver un remise. Mais le vrai probléme c’est que le chemin a prendre pour rentrer passe par l’estancia dont le propriétaire est … Florent Pagny !! Or le chanteur français tiens beaucoup a ce que sa propriété privée le reste. Aurons nous la »liberté de passer » ? Aprés discussion avec le gardien nous voila escortés de 2 gauchos de l’estancia et notre ex pilote du Paris Dakar José Luis. Eh oui car c’est un vrai Paris-Dakar auxquelles nous sommes confrontés, dans cette Pampa impitoyable. S’ennuyant un peu de la monotonie de la caletta le mousse se met a la pêche. En seulement une dizaine de minutes, ça mord ! Vient ensuite un deuxiéme ce qui fera le repas de l’équipage. Puis voici que deux bateaux viennent occuper le port naturel. Hector étant bon pêcheur, nous proposons aux deux navires (un holandais et un français) d’organiser une grillade avec notre pêche fructueuse. La météo étant favorable, nous décidons de partir le lendemain de la grillade, direction Puerto Deseado dernière étape avant le bout du monde.
Des croûtes de fromage ?
Maintenant qu’enjoy a une robe toute neuve , nous quittons enfin le Rio de La Plata et ses eaux douces pour revenir vers l’Océan prenant le cap de Piriapolis en Uruguay. Ce détour n’a pas pour but de se procurer du maté en quantité abondante dans tous les bons supermarchés , mais de retirer des dollars américain , opération impossible en Argentine. Durant cette courte escale (2 jours) nous remarquons que notre quai est occupé par trois marins maîtrisant la langue de Molière ( un français , une française et un écossais ). Or comme nous avons comme équipier le meilleur cuisinier de toute l’Atlantique Sud (Emmanuel) notre capitaine les invite à venir déguster un excellent bœuf bourguignon. Le ventre plein nous repartons le lendemain matin direction Mar del Plata. Nous arrivons enfin après 2 jours de mer, sous une purée de pois très épaisse!moins de 30 mètres !! Mar del Plata station balnéaire 500 km de Buenos Aires, réputé pour ses grandes et belles plages attirent chaque saison environs 2 millions de « baignassous ». C’est aussi une ville ou se trouve un grand port de pêche. D’ailleurs dès le notre deuxième jour d’escale, notre cuisinier favori nous invite dans un restaurant basque, la « Taberna Baska », ou l’on peut déguster d’excellentes crevettes, AUPA EUSKADI !!! Mais il se trouve qu’une certaine odeur de croûte de fromage dérange nos repas. En effet on se demande si c’est de la farine de poisson contenu dans d’énormes silos proche du port, cependant on nous informe qu’il s’agit d’une colonie de lion de mer ne connaissant pas encore les bienfaits du savon .
Enfin bref cette quête de la provenance du fléau de Mar del Plata reste inachevée.
Le « dog house » entièrement terminé nous partons pour 4 jours de mer cap sur Puerto Madryn dans le Golfo Nuevo. Or proche de la Péninsule de Valdés nous sommes convaincus que nous apercevrons des baleines, mais ………. rien. Prochainement donc sur vos écrans baleines pingouins lions de mer et autres spécialité patagoniennes …..
Hasta luego a https://
Gracias
Gracias a todos que ayudamos para os viaje in rio de la plata
Y special gracias a nos amigos Ricardo, Diana , Alejandro, Pirata, Edgardo, Ana , Celia, Daniel, Marianne, Andrea, Celeste, Marise, Valeria, Laureano , Nacho , Mauri negro, Charlotte ………… y todos los otros, exception para emmanuel de berisso !
Hasta luego en Ushuaia …………….
Nouvel équipage
le 25 septembre, 19h30 Emmanuel debarque du vol Madrid/ Buenos Aires accueilli par le capitaine et son mousse.
Notre equipage est au complet .
Ca se fete…non..non…pas dans une boite de tango..
.banal ici…mais dans un bon restau a Buenos Aires, dont le Patron , on suppose et tout porte a croire, ancien grand footballeur, ne cesse de serrer les mains de ses clients ( le Mousse, ayant un doctorat de foot,sur de lui, reconnait l’affiche du joueur Messi apposee en entree, mais pas de ce vieux monsieur ventripotent et gomine mais tant solicite).
Repas fini, nous trouvons l’arret du bus pour La Plata . 2h d’attente sous un arret hypothetique, tres frequente par une multitude de bus ,sauf le notre. Doute, angoisse….mais un argentin patient et semblant habitue nous rassure, il y en a bien un de bus d’ « amadis dudu » en direction de la Plata( boris vian).
Nous arrivons, 70km plus bas,apres avoir trouve un taxi a cette heure, plus que tres matinale, sur Enjoy en mouillage au Club des Regatas de la Plata, vers 3h du matin.
Rejoignons nos cabines entasse,avec bagages attendus, dans l’annexe en nuit noir, sans lune, sur des eaux encore plus noires. Accostage reussi, tout le monde au lit.
A peine reposes de la nuit Buenos Aires- la Plata-les Regatas , le 28/090 les 3 lascars et un complice local (l’ancien et sage »commodore » du club des Regatas) fillent vers le stade de La Plata , munis des » billets miracles »,pour supporter bruyamment et en grand messe avec les Argentins leurs PUMAS contre les All Black.
Bon y avait de la bonne intention pendant la 1ere mi-temps, pour ensuite pleurer , aidé par nos « conseils de tribune », notre equipe favorite a la peine pour la 2e mi-temps et s’arreter brusquement en defaite 33 a 12, peut-etre plus d’ecart, mais on veut pas le savoir, trop triste le feu d’artifice a la sortie du stade. Nous on l’aurait pas tire ce feu d’artifice pour les All Black. Mauvais joueurs les Bayonnais en goguette.
A peine remis de la defaite, les travaux preparatoires a l’affrontement du grand Sud se poursuivent :- fabrication d’un « dog home » ( la le » temps argentin », les seances de mate,nous donne des angoisses) prend plus de temps qu’imagine.
Sur Enjoy c’est le temps du grand nettoyage de printemps.Tout est mis a la laveries d’Ensenada, coussins, rideaux, dessus de banquette…. et tout le carre sent bon.Ouha !
– La « jeunesse », Hector, fait ami-ami avec un jeune etudiant, Laureano,dans le train entre Buenos Aires et La Plata ( parcours sans cesse recommence pour un boulon , un joint..en special mer, toute chose si particuliere de bateau introuvable ailleurs qu’a la Capitale, ou vital: le « Cambio »de rue) . RV est pris, dans le train, pour une soiree etudiante le vendredi soir suivant a la Plata ( grande ville Universitaire a 10 km de notre mouillage). Ses progres en espagnol sont fulgurants. Il passe de Mousse a Ambassadeur polyglotte (anglais-espagnol-basque-charantais-titiparisien…) pour les besoins de la progression des travaux sur Enjoy. Il fait merveille, comme aupres des lindas chicas argentinas… »bonjour mademoiselle » , « muy biente un frances…ouhahaaa » la la Hector mania…reouahaaa!
Le lendemain notre Heros est sur tous les murs, les sufragettes…qu’un reve.
Nous quittons enfin le club des Regatas pour aller rejoindre l’Astillero Martinoli qui accepte sur quatre jours de sortir Enjoy de l’eau et lui permettre de se faire gratter le ventre , une cure de beaute bien meritee apres 1 ans de vagabondage en mer chaude.
Argentina
Après deux mois passés en France à chercher les crevettes, je reviens en argentine retrouver mon bateau.
Mon nouvel équipier n’est autre que mon neveu (Hector) très motivé pour la descente vers le Grand Sud.
Notre premier moyen de déplacement après le bateau est la patinette qui nous permet de gagner énormément de temps. Nous sommes restés une semaine au « Yacht Club Argentino » car nous bénéficions d’une semaine de benvinido .
Très pratique car le port se trouve au centre ville, pratique pour faire les courses ou aller boire un verre dans un café où il y a un spectacle de danse tango.
Enfin après une semaine au cœur de la capitale nous partons a La Plata pour mouiller.
Nous pensions ainsi réduire les frais de port mais il se trouve qu’il faut que nous passions par le « Club regatas » pour rejoindre la ville. Or uniquement pour passer par le club il faut payer 40 pesos par personne. Le pire c’est qu’avec ce prix nous bénéficions de douches ressemblant à celles d’Alcatraz. Bref pour nous changer les idées nous tentons de trouver des tickets pour assister au match des Four Nations : PUMAS-ALL BLACKS.
Encore quelques réparations a La Plata puis l’arrivée de notre nouvelle équipier (Emmanuel) et nous partons pour le carénage du bateau dans le rio lujan, puis départ vers Mar del Plata.
Hasta prompto amigos
Quartier d’hiver austral
Ca y est, j’échange hiver argentin contre été en France; retour prévu le 25 juin avec un billet d’avion en poche: Buenos Aires – Santiago – Madrid – Marseille ouf 17h de vol !
j’ai sonorisé la page, vous pouvez cliquer Musique pour avoir l’ambiance sonore …
Finalement, le voilier n’est peut être pas le moyen le plus long, le plus dangereux, le plus cher et le plus inconfortable pour se rendre d’un point ou on est très bien à un autre point ou on a rien à faire.
Je suis très content , je viens de retrouver Internet, grâce à une antenne révolutionnaire: j’ai hissé en tête de mat, avec la drisse de spi, un seau avec mon téléphone portable dedans! J’arrive à capter le signal !!!! Mais rassurez vous, je ne suis pas également en haut du mat à écrire ces lignes. Internet , c’est ma compagnie, je peux écouter France inter ou fip, savoir qu’il fait pas beau et que Francois Ho… Non finalement la France ne me manque pas !
Aujourd’hui 20 juin, 1er jour de gel, j’ai retrouvé le cockpit gelé, une vraie patinoire; bricolage à bord, et enfin , des citernes d’eau étanches!
Finies les inondations surprises …
Tourisme à La plata, non ce n’est pas une carte de monopoly, mais la ville de La Plata … et sur la case parking gratuit, une cathédrale !
Je laisse le bateau au club de regatas de La Plata, ou j’ai reçu un accueil chaleureux , et un grand merci au commodore Jose Luis et à monica
Non ce n’est pas le comodore, mais l’ambiance des trains argentins !
Voila, retour prévu fin août, pour préparer la suite du voyage dans le grrand Sud.
Heureux de retrouver la famille, les amis … et un peu de chaleur ?
Hasta luego !
Le fond de la plata
20 mai 2013
je quitte le yca au petit matin, direction le fond du rio de la plata.
Musique
On fait la course ?
C’est magnifique, calme, air pur, couleurs d’automne.
J’ai une impression de déjà vue , style le coureau d’oléron …
j’ai gagné la course !!
Je m’installe sur le rio Tigre au club de Barlovento ; seul ombre au tableau, le tarif duu club est prohibitif pour un séjour long terme … et la profoondeur du plan d’eau n’est pas suffisante pour enjoy.
Je me retrouve à marée basse avec 30 cm manquant; heureusement, c’est un fond de vase et enjoy reste bien calé sur sa torpille.
Barlovento est un peu le terminus de beaucoup de navigateur, j’y trouve marisa, navigatrice argentine au long cours qui après son tour du monde, vend son bateau – andreas le suédois revenant du grand sud et repartant dans le grand nord – gwendael , le niçois, retournant vers des mers plus chaudes – alexandro, l’argentin , le remise des marins dans sa 504 indestructible – luciano le brésilien en bataille avec la douane – laurent battant pavillon vanuatu, bonne chance avec la prefeitura !!
Barbecue chez Diana et ricardo
28 mai 2013
je quitte Barlovento , car une dépression de sud est annoncée, et il risque ne plus y avoir beaucoup d’eau dans le bassin.
Retour au Yacht club argentino de buenos aires puis La plata
1er et 2 juin
La regatta buenos Aires – La plata – Buenos Aires
Je réunis un équipage pour la régate organisée par l’escuela naval argentino. Merci mariana, danie, pablo et alexandro !!!!
La musique
La video
Superbe souvenir et réception le soir à l’école navale avec diner avec les cadetes .
Emouvant de voir la plaque mémorial de la frégate general Belgrano coulé par la navy avec 800 marins a bord.
Voila, je m’installe pour les quartiers d’hiver dans le petit port de commerce de La Plata, au club de regattas. Le commodore m’a trouve une place tout confort: eau et gaz a tous les etages !
Bientõt le retour en france, j’ai pris mon billet pour le 25 juin , quitter l’hiver argentin pour retrouver l’ete en France. C’est pas beau la vie ?
Interro écrite
Un nouveau jeu, pour savoir si vous êtes un aficionados de ce blog! C’est facile, retrouvez les lieux ….
Pour répondre, associez la lettre de la photo avec le N° du lieu.
Créez une réponse sous forme de code, de la forme A1B2C3D4E5F6G7H8I9J10
Cliquer sur le lien réponse , entrez « jeu » dans le champ utilisateur et entrez le code que vous avez créé dans le champ mot de passe …
A vous de jouer ……
1 – Angra dos reis
2 – Brava – Cabo verde
3 – Bahia de Camamu
4 – Carthagene
5 – Colonia
6 – Ilha Grande
7 – Mamangua – Paraty
8 – Porto Tarafale – Cabo verde
9 – Rio de Janeiro
10 – Salvador de Bahia
si vous avez la patience de rechercher dans le blog, ou bien regarder les photos, toutes les réponses y sont !
*régle du jeu déposée chez Me Filhol à Angoulême .
**Le ou les gagnants pourront retirer leur lots chez Me Ferrant à Saint Angeau
***Les réclamations sont à adressés à Me Duburch à Bordeaux
****Quand aux contestations, elles sont du ressort du tribunal de Jonzac
Si les sus mentionnés ont des commentaires ils peuvent toujours m’écrire:
poste restante – entre buenos aires et montevideo ……………..
Buenos Aires – 8000 milles parcourues
Piriapolis
Encore des rencontres …
Musique
Captain Smith,à bord,Claudine et Louis, le roi du boeuf bourguignon; ils attendent des vents favorables pour remonter sur le brésil.
Une soirée mémorable du chef francais et de son épouse; autour de la table Ana capitaine de Papillon, Linda et Jeff de retour de 3 ans en Patagonie avec un passage par les Falk… pardon les Malouines.
Après Piriapolis, 24 h de navigation pour arriver a Colonia.
Beaucoup de cargos sur la route , avec un chinois qui a failli m’incorporer dans son chargement!
Je quitte colonia (uruguay) et ses airs de cours mirabeau avec un peu de tristesse.
Ana m’accompagne pour cette traversée d’une trentaine de milles du rio de la plata.
Ça y est, après quelque 8 mois de voyage, depuis le départ de Marseille, je suis à Buenos Aires!
C’est un peu plus long que le temps qu’avait mis mon arrière grand mère, pour le même trajet, mais à une époque bien différente.
C’était un peu avant la première guerre mondiale, elle allait rejoindre son mari, installé à Santiago du chili depuis plusieurs annèes pour y faire fortune …
Elle a donc débarqué à Buenos aires , pour traverser la cordillière des andes, vers le chili, par des chemins qui devaient être beaucou plus chaotiques que maintenant, mais tout de même moins dangereux la route du Cap Horn!
et en plus, elle était enceinte …
Autre époque, mais beaucoup d’émotions pour moi de me trouver dans les mêmes endroits, 100 ans après.
je pense à toi mamie.
J’ai été accueilli au Yacht Club Argentino, comme un chef d’état en visite officiel, par Ricardo et Diana, les amis argentins précédemment rencontrés à Rio.
Bon, je sais, j’exagère un peu, mais je suis le gardien des traditions marseillaises!
Allez je vous laisse, les cours d’espagnol et de tango m’attendent ….
Hasta luego amigos
ps: attention l’adresse du blog a changé, nouvelle adresse selfmicro.fr extension .fr et non plus .com
Le gagnant
Pas beaucoup de candidats pour une croisière au cape Horn !
Blandine et Bruno quand vous voulez ….
voici les réponses:
Peugeot 205 – de 183 à 1998
Probablement le plus gros succès commercial de peugeot.; elle a ses fans en argentine https://www.205club.com.ar/
Mercedes 100 – de 1953 à 1961
Taxi opérationnel, mais je ne l’ai pas pris.
Lada niva 4×4 – de 1977 à …
La première voiture venant du bloc comuniste avec un gros succès commercial.
Renault R12 break – de 1969 à 1980.
C’est le modèle le plus exporté par renault dans le monde.
Le coffre contrairement à certains usages ne prend pas de passagers (n’est ce pas anne?)
Citroen AX – de 1986 à 1998
Elle a remplacé la visa.
Volkswagen coccinelle – de 1938 à 2003
Un record de production! 21 millions
Citroen ami 6 break – de 1961 à 1978
Moteur basé flat win basé sur celui de la 2cv
Citroen Méhari – de 1968 à 1988
Carrosseriie en plastique ABS
On en trouve beaucoup ici.
Peeugeot 504 – de 1968 à 1983
La légendaire voiture increvable des pistes africaines.
Studebaker Champion – 1956
Il y a eu 5 générations de studebaker champion de 1938 à 1959.
Citroen 2cv – de 1948 à 1990
produite pendant 42 ans !
J’espère que vous avez déjà roulé dedans; inoubliable!
BMW 2002 – de 1962 à 1976
Un top à l’époque !
Bang & Olufsen !!!!
Modèle unique !!!
Le gars faisait l’article de je ne sais pas quel magasin, en sillonant les rues de Piriapolis!
Attention l’adresse du blog a changé:
selfmicro.fr
extension .fr et non plus com
Le quizz Uruguayen … à vous de jouer!
Je relance, à vous de jouer ….
Marque et modèle de ce parc automobile Uruguayen ?
A la clé croisière sur Enjoy !
J’attend vos réponses, je compte sur vous.
Photo 1
Photo2
Photo 3
Photo 4
Photo 5
Photo 6
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Photo 9
Photo 10
Photo 11
Photo 12
Photo 13 … pour départager les ex-æquo et développez votre imagination!
Attention l’adresse du blog a changé:
selfmicro.fr
extension .fr et non plus com
Dura es la vida in Uruguay !
Alors je vous avais laissé à l’entrée de La Paloma.
Musique
C’est le bout du monde, mais quand même un bar pour une bière bien fraiche !
C’est bon de retrouver la civilisation …
Je retrouve Gaël, rencontré à Rio; nous fêtons à bord d’Enjoy ses 28 ans; il navigue depuis 3 ou 4 ans en amérique du Sud avec un équipage disparate sur un vieux bateau en acier.
Il s’est fait sermonné à son arrivée par la prefeitura car il n’avait pas les pavillons réglementaires.
Alors pour son annivesaire , je lui ai préparé un superbe cadeau:
un pavillon suisse bricolé à partir d’un pavillon tunisien que j’avais … facile … hop .. effacement du croissant musulman et remplacement avec un scotch blanc par une belle croix blanche !
Rencontre aussi avec Luc qui remonte brésil qui me raconte son histoire de solitaire avec 3 semaines à l’île des états !
Et Patrick et son vieux gréement de 1918 , qui attend aussi les vents favorables pour rejoindre des eaux plus chaudes.
Je reprend la route pour Piriapolis, 100 kms environ de montevideo.
Le port est très bien équipé, eau et gaz à tous les étages.
C’est bien le confort, et sutout d’essuyer les coups de pampeiro bien à l’abri!
Voila quelques photos Uruguayennes et à vous de jouer:
vous reconnaissez la marque de ces voitures ?
solution dans le prochain post!
Vamos in uruguay
Ca y est c’est parti … et seul !
Benjamin devait m’accompagner mais un impératif familial l’a retenu au dernier moment.
Musique
Quand à mon équipier polonais, je ne sais pas si sa femme se languissait ou un problème d’avion, il m’a quitté a Florianopolis.
Quel bonheur de retrouver la mer, surtout par ce temps de demoiselle: vent de nord est établi aux alentours de 10 noeuds.
Je viens d’envoyer le spi, grand largue speedo ente 6 et 8 noeuds; l’uruguay se raproche à grandes voiles.
mais je sens une question se dessinait sur vos lèvres: comment fait il pour dormir?
Je fais des quarts d’une heure … 55 minutes de sommeil, réveil, petit coup d’oeil, et retour dans la banette de veille.
Oui mais et les bateaux ?
Je suis equipe d’un systeme AIS: les bateaux de plus de 50 mètres émettent leur position, vitesse et direction; une alarme me previent s’ils sont en route de collision.
Mais, les bateaux plus petits?
C’est une bonne question.
Me reveillant toutes les heures, la distance parcourue correspond a la moitié de ma visibilité.
Voila le secret, reste les filets et autres objets flottants non identifiés qui veille ou pas veille, ne pourront pas être évités.
Attention, c’est une technique possible dans des eaux peu fréquentés, mais pas dans la Manche !
Cette nuit, pa exemple, j’ai croise un cargo et un remorqueur, alors que j’étais encore à une dizaine de milles des côtes
.
Aujourd’hui 27 avril, 6 h du main, 6eme jour de mer, terre en vue!
Il reste un peu moins de 50 milles jusqu’a La Paloma, ou je décide de m’arrêter.
La Paloma se trouve a l’entrée du rio dela Plata, et je préfére naviguer de jour, car les cargos se sont multipliés.
Je suis inquiet, j’ai encore resséré ma ceinture d’un cran; toutes les provisions de graisse que j’ai patiemment accumulé depuis des années, en prévision de ce voyage, sont en train de disparaitre !
Heureusement, je n’ai pas de balance pour contrôler.
Bon 6 jours pourr faire 600 milles, la distance de La Rochelle à Gibraltar, c’est pas une moyenne terrible, malgré les moyens déployés: grand voile , génois, spi …
Mais le vent n’était pas au rendez vous.
Bon, je prépare Enjoy pour qu’il soit pimpant pour son arrivée en Uruguay , et je quitte ma tenue gelinas*, pour une tenue plus respectueuse de l’autorité Uruguayenne …
A bientôt
Le capitaine
* gelinas: navigateur solitaire des années 70, se filmant dans des tenues allégées …
En route vers le Sud
Ca y est faut reprendre la mer, les vacances au bresil se termine et mon visa aussi.
Musique
Presque 6 mois passe dans ce pays, et mon portugais est un tout petit moins precaire, mais rassurez vous pas assez suffisant pour emporter une belle equipiere bresilienne …..
Apres une longue escale dans les environs de paraty
, j’attend a Florianopolis, au mouillage de jurere, une meteo favorable pour parcourir seul les 600 milles qui me separe de montevideo.
Florianopolis on dirait presque l’italie , les pizzas sont excellentes et beaucoup d’habitants sont les descendants d’immigrants italiens.
Plus besoin de supporter la chaleur a coup de skol, antartica ou itaipava …
La technique de mise a l’eau des bateaux est rudimentaire , mais efficace !
Admirez le tracteur , construction unique en son genre.
Les températures se sont rafraichis, et oh bonheur, pour la premiere fois depuis le depart de marseille, je dors avec une couette et met une petite laine le soir !!
Que de souvenirs, je laisse ici !
Un grand merci a tous ceux qui m’ont rendu cette navigation bresilienne si agreable …
Rendez vous en Uruguay pour la suite du periple d’Enjoy
PS: Appel a equipiers , si une navigation de vacances en Uruguay / Argentine vous interesse, n’hesitez pas
Paraty – French BBQ and “La Cucaracha” cat.
Paraty – French BBQ and “La Cucaracha” cat.
Ok! Mamangua is great but humans are social creatures and need more than dingo to talk to.
Music
We sailed to Paraty town and on the way met good friends of Olivier anchored off the beach just before Paraty. To our delight we were asked to join them for a BBQ. What a treat – Fresh steak – medium rare, on the bed of rice with green salad, followed by cheese and Italian tiramisu desert. That is what I call luxurious. We have met the Sailing Cat who could sleep on the beach than jump in to dinghy and come on board. He co-owned the yacht and acted in dog capacity checking on all intruders. There was an extra advantage we were told; having him meant no cucarachas on board.
Pirates of the Paraty
We have arrived in Paraty on the 31st March. It was Easter and it turned out that all local bars and restaurants had WIFI connection. First, you go to the reputable place (recognizable by the prizes and typical bon ton clientele) ask if they have WIFI. This is usually follow by affirmative – “Of course, we have it, sir”. Than you ask what is the Password? This is given to you with no objections. Than you sit down open your laptop, iPod, iPad, or OrangePad (local fruit of the swindle market) order your beer while trying to connect – only to be told that the WIFI is temporary (last two years) out of order – follow by 10 Euro bill for your 25gram pitiful glass of piss.
There’s A Awful Lot Of Coffee In Brazil yet one Espresso at 4.50euro.
We had a lot of shopping as we were going to non-stop sail for next few days. Carrying the supply on the way back to the boat we have stopped for coffee in one of the local bars. Two espressos set us back nine euro (sorry did not feel like tipping the waiter). By the way it was clear to me that pirates and Frank Sinatra go hand in hand.
Pirates lined-up to get unaware tourists for “A ride”
Easter in Brazil
Both Easter Sunday and Easter Monday were spent either on boat or wandering streets of Paraty eating in Kilo-restaurant where the food is sold per kilo rather than quality – but at least you do not get ripped off. Paraty is a typical holiday town and judging by the restaurant prices – well overpriced.
It made much better sense to by lots of lovely fruit and vegetables at the local markets and stuff ourselves senseless on board rather than try sleazy bars or restaurants downtown.
Olivier departs for Rio on the bus
On the 4th of April Olivier went back to Rio to pick long awaited Wind Generator from his friend who has brought it from Europe.
During his absence more boats from France arrived – but there were no more French BBQ’s. One of the boats consisted of Philip on his yacht AZAD which I have met in Rio.
Hi had brought with him his girlfriend and apparently they took long time getting to Paraty. It was simply explained that they stopped on every nice beach on the way there. Not blaming them as the only beach we visited was flooded with rain.
I personally think there were some other reasons beside beaching.
Return of Pink Panther
Olivier returns with his new Turkish Friend ( wind generator ). Celebrating with ACAI in local sugar palace. We promised ourselves to feat it and go – would it work????
Waiting for the northerly wind
Sorry sight – lovely « enjoy » sitting, doing nothing, and as the famous proverb say: » no money – no problem, no work – no problem, no women – no cry, NO WIND – BIG PROBLEM ».
Drink my passion fruit – Cachaca
Tonight we have all the local yacht crew (all French) for an Apero. Somehow – maybe it is my name all crews got the notion that I am the best Cachaca drink maker in Southern Brazil. Normally the said drink is made of distilled sugarcane liquor mixed with squashed limes (do not confuse with
Limy’s ). It is very heavy in alcoholic octants and since we have came across passion fruits we started adding them to this cocktail. To make matters short all our guests asked for re-fills and some were spotted still circling their boats by early hours of the morning singing La Marseillaise in Polish (wonder why?).
The Cachaca Special
Sailors with brollies!!!
In the evening we went out to the local bistro for good bye evening with Philip and his girl.
Pleasant evening and some rain to see us out of the bar. The girl would not move without the umbrella so Philip went back to their dingy to fetch it and Olivier borrowed one from the bar owner. The streets were flooded because of high tide the rain drizzle and two best sailors in Atlantic walking to their “dingo” full of rainwater under one seriously broken brolly. What a sight,,,
Off we go
It’s morning low tide but we take some fuel and off to the south.
Weather could not be better. Sunny day with little breeze slowly turning in to steady 15 knots northerly.
Ideal conditions together to our next destination in about 3 day and nights of continuous sailing. We set the watch at 4 hour intervals.
Room with a view
Open Atlantic – what a view!!!
Big serf and consistent wind at about 15 knots drives us south towards new destination of Ilha de Santa Catarina and its main port Florianopolis.
Flying in the south direction at average of 10knots. No land in sight murky day but the wind too direct behind us pushing us further from unseen land.
15 Knots Landing
Today at 4,30 in the morning we beat the record. Enjoy went at 14.9 knots. For the sailing vessel it is a lot and the feeling of sliding off the waves with a bit of surfing quite excellent. Pity the hour was so early and we could not see much. By about 15.00 we got to the Club de Yates next to Marina Blue Fox on Ilha Catherine.
Florianopolis first visit
The first impression was rather disappointing. A few streets with usual European shopping centres. The Town Centre consisted of lots of little boot stores selling mainly rubbish.
Huge bus station and couple of bridges joining Catherine Island with main land. Both apparently too low to let our boat through. There were some lovely yellow churches and a few post colonial buildings (yellow). Somehow I could not find even one pretty postcard at newsagents. Well it isn’t always that the name pairs with the contents.
Jungle ski adventure
Jungle ski adventure
Good thing arriving from the « chat » with the locals was the info relating to the possibility of getting on foot and bus to Paraty – an old little port few hours sailing from Mamangua.
Music
To get there we left the “dingo” on the leash in someone’s backyard and set of on foot across mountain towards Paraty Mirim. The clime was not so bad but getting off on the other side proved my best skiing abilities. No chance for carving as the mud too slippery following week of non-stop rain. The new ski technique consisted of a slide from one tree to the next holding to anything within grasp for dear life. Couple of wipe-outs later we arrived in the middle of nowhere.
Mamangua from the Jungle above.
One closed church, beer kiosk and unmarked bus stop, that’s it.
There was a white horse, untied waking about and eating some sea grass, between two goal posts next to the beach. Not a soul in sight. Half an hour latter some people started appearing – good indicator of great event -ARRIVAL OF THE BUS TO HELL.
Bus ride to hell
Buses, as you might have noticed, are the only financially acceptable forms of transport in Brazil.
I have (touch wood) never suffered from the sea sickness but the ride on the bus through the jungle nearly change all that. The so called road was simply dried riverbed where yet another cousin of Ayrton Senna was trying to make a local dentist some clients by knocking our teeth out in record breaking time. How on earth these busses last for a year of such a “service” is beyond me. The family of local Indians have joined us at one of the “onibus” stops all dressed-up for their annual trip to the “Big City” of Paraty. First glimpse of Paraty town was rather short as we had to catch the creasy ride back. The bus managed to bring us back in one piece to our middle of nowhere and we were glad to be in our quiet bay of Mamangua.
Taking picture??? – mission impossible.
Sittin’ On The Dock of the mamangua Bay
I was convinced that good old Otis Redding must have got inspiration for his hit by simply sitting by the Lost world of Fundo do Saco do Mamangua and looking up to the 1200 metres peak covered by the dense forest doing nothing in particular.
XANADU – restaurant
Just opposite our “parking spot” there was some wooden structure with a big white banner hanging up-front. Using our best field glasses we could just made-up the name DADIDO. Driven by curiosity we explored it in a “dingo” who jumps over some huge (unmarked) rocks sitting right outside it, so to arrive in the weirdest restaurant ever.
A few wooden tables sitting on the wooden terrace on huge wooden pillars covered partially by wooden roof with a proprietor with a wooden leg and the wooden parrot seating on his wooden arm, selling some wooden models of the wooden boats used locally to transport wood from the woods nearby. That’s what one calls living with nature.
The fish served there was delicious as it was fresh and prepared in front of us. Drinking water to top-up our empty canister was excellent and free. Strongly recommended. While having our second pint (bear not water) we were told that at the end of the bay there is an entrance to the hidden river leading to elusive waterfall (Cachoeira in local).
Muddy Waters adventure
Next day met us riding our “dingo” penetrating dense mangrove forest at the very top of the Mamangua bay. The tide was high and we went in to virtually every accessible opening (so common with sailors) yet finding only dead ends as if the anchor was placed there preventing us to go anywhere further. After a few futile attempts we had to retreat (lol) as the tide was beginning to slack and we can get stranded there for hours in increasingly shallow water. It was a Mad adventure in very muddy waters. On the way back we had decided to visit one more place called Praia do Curupira, and guess “Watt”?(see next chapters)
Lost world of Mamangua rain forest.
Who has found the electrical BULB?
Great American scientist Thomas Edison was apparently not the first to invent the light bulb. It was an Englishman Humphry Davy who invented it but the person who founded it on Praia do Curupira was our Great French explorer Olivier Courtois.
The electric bulbs grow on trees and in the jungle can get to the incredible size of 60 WATTS. This we have found on our escape from the MUDDY WATERS. (by the way Watt is yet another famous name – simply the title of the album of the English band called Ten Years After – see “I’m going home”)
Rio Bravo e Vegetacao
We had a second go at our Didoda or Dadido host the same evening. By the time we had polished our third “Original” our Portuguese becomes Fluid or was it fluent. NOW we KNOW better. Avoiding the hidden rock, few fish nets we ride our Dingo safely to enjoy and pump him up for a good measure.
“Walk on the Water” by ApologetiX (see https://www.youtube.com/watch?v=7lAh7P8kNYI)
Oli-gators, anna-kondas and paranohas
With a touch of headache we get on dingo first thing in the morning and (as the tide was at the low ebb) we get stranded in the middle of the bay.
Miraculously Olivier manages to Walk On the Deep Purple Water and finds a “shallow water diver” to ask directions to the Cachoeira. How could one have missed that? A simple set of Gaol !!!!! Posts. (after all we are in Brazil).
Hurray!!! We found the entrance and follow up the river with an incoming tide current. Well. I know it is not an Orinoco but next best thing.
Final leg we had to puddle. I kept mine (leg) in the dingo preferring not to call it the “last leg I had”. Did not trust Olivier when he assured me that the Alligators are not in Brazil (but Caymans are not only inhabitants of some far away islands of the same name, are they?). Nor did his explanation that all the local caymans were eaten by anacondas and anacondas vanished simply as the piranha had them, could persuade me to get my “leg over” the dingo – side. The final argument won, however, all mentioned beasts were eaten by tiny mosquitoes which are breeding in Brazilian Jungle thanks to the sponsorship of John&John’s Son, who in turn, are specializing in skinning humans there, by charging astronomical sums for mosquito repellents.
Na(igra)da Cachoeira = waterfall = Cascade
What an achievement; – we get there by mistake.
There was a banana tree forest so we got out of our mosquito infested dingo (what happened to the good all fleas??) and tried to knock them (not the mosquitoes nor the fleas) down but the bananas which turned out to be far too green for consumption. We have concluded that they would never get ripen on our boat ( c’mon we are not that bad – spelling wise). Best to ask local growers if they can sell us some.
Lacking three or four pints of “official” we were lost in translation again. Disregarding all efforts of the farmer or (watch dingo – I am still not sure which one) we picked a bit of passion (fruit) laying on the ground and followed THE SOUND.
The Waterfall;- sorry “the waterfall” turned up to be just a little fall of the
water from rocks but the reassuring knowledge that nobody was up the river allowed us to drink the water, bathe in it and so on. Some of the blue butterflies flying around were as big as my palm and I bet they feed on flowers surrounding the place, various fruit of the forest and definitely on mosquitoes (though I have still applied generous coat of mosquito repellent armour upon my naked body – thanks John&John’s Son). Olivier has commented that he is going to invest all his money in to developing another Brazilian brand of repellent as a sure business venture.
Local Blue Oyster Club (Olivier’s Temptation)
Never ending choice of colours and architecture (Something to do with Portugal I think)
To our surprise, one morning we had a visit from the local fisherman on his boat.
Surprisingly, he did not come to complain about us treading on his “Waterlogged Football Pitch” nor scaring his “hunting pelican” but to offer us some Oysters that he picked that morning. Olivier could not resist and bought a dozen.
Waterlogged pitch
Local football fan looking at the pitch – must be Brazilian football supporter or fishing pelican.
In the evening Olivier has admitted that those were the smallest oysters he ever had and promised to investigate the possibility of setting Oyster Farm in Brazil in the future.
Yes and the Oysters are from the Mamangua Fishing Club and you do not need soup spoon
Raining Cats and Dingos
Raining Cats and Dingos
We are settling in the famous Marina Pinda (nothing to do with Polish word pinda ). It is surely quite surprising to stay in the marina surrounded by the beautiful beach with no person around. It could be due to the end of season – or might be that people here do not like rain?
Most of the day we have spend trying to find parts for the dingy which slowed down to a crawling speed and was making some howling noises. We should really call it a Dingo.
Next few days
Rain and more rain
Mainly work on boat and its electrical system.
Brazilian “Cargo – Tango”
Decision has been made. Thanks to Southerly winds we have decided to do a bit of Brazilian Tango. You might recollect that in the first leg from Rio we made decent distance to Sao Sebastian in 48 hours (two steps forward).
Now we take one step back towards Rio, as Olivier is expecting the wind generator to be delivered there in ten or so days.
Loads of Cargo ships around – but they are all from China – not from Turkey.
Flying Dutchman club of Ilhabela
We have tripped over our feet and as the wind died down in the middle of the day and we found ourselves circumnavigating Ilhabela. Little that we know, in the bay called Saco do Sombrio were we planed to stay overnight on anchor the light appeared.
To our dismay there was a little bar (surprise, surprise) run by the Ilhabela Marina Club. No choice there, little 1kg fish and chips with our last bottle of “Chablis” and we are ready for ber
Long live Chablis
One bird with two stones
Set off at around 9am. There is very little wind and we have to motor the first part of the day. Well why not some fishing. The bite is an artificial fish and the line to withstand a fish up to 15kg (two stone). Flock of birds took interest in our bite. Brilliant dive by one of the blind ones, ending in hooking the poor old thing.
Quick action and we have managed to unhook and let him loose. Than (too late I suppose) we say – but what’s wrong with Margret de Canard for dinner?
The seabirds are black not white – must be something to do with South being North there
Averaging 10.5 knots
The promised wind did arrive right at noon (that is when the sun is in the north). We put the sails up and in virtually no time were doing some 10 to 12 knots. Visibility very poor and lots of cloud with thunder. By 21.00 we got in a vicinity of Ilha Grande.
Decided to take shelter in a very well protected bay of Mamangua. Few lights but quiet sea – scrambled eggs and of to bed.
Yet, the sun goes down in the usual West – Now tall us: WHICH DIRECTION THE BOAT GOES?.
Branch at Tiffanies.
New day found us dozing till ten in the morning. We have lifted the anchor and went down the Mamangua bay. To our port we have noticed little fishing village on Praia do Cruzeiro. The only place looking like being alive was of course the local bar. A few patrons already in attendance so why not to join in for a chat. Fish (probably frozen since the Ice Age days) arrived on the bed of rice. Washed down with couple of « originals » light conversation with a couple of aborigines and siesta. Who needs Tiffanies ?
Panorama of Praia do Cruzeiro
Loch Mamangua and Nessie.
The same evening I have noticed that we were joined by our friend from Scotland. Nessie had a little holiday and obviously visiting the Brazilian relatives. Her close cousin Anaconda is having her nest near by, so I was told by our friends at Tiffanies. Judging by the size of the fruits such as AVOCADO ( 1kg each) nobody noticed the rather large size of our Loch Ness monster – anyway she is considered as rather shy, and as not in the habit of swallowing the locals, she is left to eat all large oysters.
One needs table spoon to eat Avocado with in Brazil
I am not sure – was this the Avocado tree?
Leaving rio
Hello all,
Musique
May I first introduce myself:
My name is Wlodek as in « Vodka ». I am originally from Poland but have lived almost all my life in England. Now, I live in France devouring the best of food and company. My French language still leaves plenty to be desired.
Recently, by way of mutual friends I found out about this beautiful adventure of Olivier and his beloved Enjoy (though sometimes he addresses her in some other words).
Sailing for me is the next best thing to French food and English weather, therefore I did not hesitate to join the « Enjoy » for a while to see if I am worthy of her.
You, devoted readers of this blog, no doubt know that the initialisation of this trip began at least a year ago. The first stage of the trip was accomplished by « flying » over the « pond » (as the Americans would say) in 17 days…of which 4 were dedicated to fishing.
The »Enjoy » had a nice little rest in Rio de Janeiro and so has Olivier. Nevertheless, the call of the sea prevailed and at 21h00 on the 14th March my own voyage began.
1st day – Arrival
Ok, I was 5 minutes late from Paris to Urca beach mooring, but thanks to the local cab driver whose name was Antonio Senna ( brother of Ayrton Senna ) or something like it, we have made up most of the lost time.
2nd – Meeting new Friends
Following a proper French breakfast, Oliver introduced me to his friend Philip who travels the world on his own on the fine 43 foot yacht called « AZAD ».
We got an account of all the local gossip, then exchanged a few opinions on the recent local events taking place in the bay of Urca beach. SHOPPING TRIP the usual but visit of the Inca Catholic Church in the middle of Rio was quite something.
In the evening we popped in to our neighbours’ and as it happened stayed with our wonderful hosts Olivier and Patricia for the rest of the evening.
That evening will go in to the history books as « The Camembert Evening » . For bringing it in good order from France I have nearly landed myself the equivalent of the « French Order of the Empire ».
3rd – Lunch at Rio de Janeiro Yacht Club
Lay in bed a bit longer than usual. Philip arrives at 10 and we all set to work on a few problems on the boat of Olivier’s friend Paulo. He is member of the yacht club of Rio. Navi lights repaired and working, we were invited for a lunch in the club house (few minutes dinghy ride from Urca beach). The day being very hot (40 C) we accompany the local food buffet with a few cool drinks (no wine in sight). All this followed by the first real siesta. The evening ending with a Brazilian adventure film staring J P Belmondo with the pink Cadillac in green stars.
4th – Departure South
Start of the day with a proper French breakfast and supply shopping trip to the local grocers.
Big lunch at local bistro starring the usual trio and some crowd from Brasilia France and Poland join in.
Apparently Olivier got « Hero of the Empire » medal for rescuing some Polish woman in distress the previous week. Evening: the additional crew arrived in form of Benjamin and Pierrick. The run started at 21.00 on the 14th March when we went around the Sugar Loaf Montaigne and took direct south along Copacabana beach. Wind mostly north to north – east took us out of Rio vicinity and by 1.00 am the Corcovado has despair from our sleepy eyes.
5th – Passage
Lovely run of 24 hours with the full sail brought us by midnight to the vicinity of Illa Bella. The lighthouse mentioned to be seen for 15 sea miles never showed from the direction we came (heading 255). It is obscured by land and two little islets on the way: can become an obstacle to avoid at short notice ( This is an official warning).
Le film : De rio à ilha bella
6th – Fishing and arrival at Ilhabela.
The sunrise found us approaching the Ilhabela island from the Atlantic site so we can go around it towards the San Sebastian canal. There is a natural reserve at the very tip of the island yet further one can throw the line and try some fishing. Yes, we did almost catch it. A monster, at least 50cm, with a huge mouth was nearly landed but before we could reduce speed by reducing the sails, the line broke. This meant to put us off sailing but I am afraid the fish lost the contest and we got quite satisfied by having its cousin for dinner. That evening we saw our new crew off to go back to Rio.
7th – Hat Trick.
The transport on our side of the island is limited to two prehistoric buses running some undefined route between the ferry port and Villa . Our place of moorings is situated close to the former.
Last night Olivier left his new hat on the bus returning from the ferry port. You should have see his face when we found it lying next to the driver on the bus we took today for a trip to our favourite « Restaurant » in the mountains. What luck.
It rained silly all day – no wonder, start of the rainy season here. Visibility zero at sea as well as inland. Major repair done inside (the GPS working and at easy access). Closing the evening with fried eggs and another comedy on the video.
Les îles cagaras en famille !
Dimanche 3 mars 2013 – les îles cagaras en famille !
Musique
Embarquement sur la plage d’Urca, dans la matinée.
Nous rejoignons Jacques Olivier, sa maman et son fils Philippe.
Départ pour les îles cagaras, aidés par le vent! Mouillage magnifique! Corentin a même réussi a s’endormir dans la cabine avant …avant que Jacques ne le réveille, dixit Pauline !
Notre tentative de pêche est un échec, déception d’autant plus grande qu’un bateau voisin, remonte des poissons en grande quantité! Axel, du haut de ses 6 ans, juge que Jacques-Olivier aurait du approcher son bateau des rochers…
Nous avons tous passe une très bonne journée et Jacques a enfin pu mettre les voiles dans la baie de Rio !!!!
Merci beaucoup pour cette belle journée et, BON VENT …. Benjamin, Estelle, Axel, Pauline et Corentin
10 jours de vacances au bresil
Ma maman et mon fils philippe m’ont rejoint a bord pendant 10 jours,
voici leur journal:
Jeudi 28 fevrier
6h30 nous voici a rio le choc thermique de -2 degres a 32 degres
Traversee de la ville pour la baie d’Urca au pied du pain de sucre, nous sommes dans le bain.
Journee de repos. Le soir nous sommes invites chez des amis d’olivier a un diner bresilien a Ipanema, retour risque a 5 dans un taxi.
vendredi 1er mars, depart a Iguacu « les grandes eaux » plus de 200 chutes devallant au coeur d’une vegetation tropicale.
Les cascades se jettent les unes dans les autres, tantot en de larges et hautes cataractes deversant des trombes d’eaus dans un vacarme assourdissant, tantot en de minces filets percant au travers le manteau vert.
Visite du parc des oiseaux, une merveille des papillons appivoises multicolores, des toucans plus beau les uns que les autres, petit tour en helicoptere au dessus des chutes bresiliennes.
Chutes bresiliennes ou argentines ? Faites les deux, spectacle inoubliable. Merci a notre guide eugenio pour sa gentillesse et l’excellence de son francais.
Samedi 2 mars: soir,ouf, recuperation de l’annexe a Charitas, retour sur le bateau, mon instrument de torture.
Dimanche 3 mars , depart en bateau aux iles Cagaras qui font face a la plage d’Ipanema, avec un jeune couple et leurs enfants.
Tentative de peche sans succes a la grande deception d’axel, le bateau voisin faisant une peche miraculeuse de rougets.
Lundi 4 mars, visite de Rio: cathedrale metropolitaine, le quartier de Botafogo et le must ascension du Corcovado … en bus.
Mardi 5 mars, repos au iate clube de Charitas, piscine et farniente , la chaleur est accablante.
Mercredi 6 mars, rencontre de suzy, la princesse de Niteroi, qui nous fait vister le moro de Niteroi, petit cafe glace et marche aux poissons que nous choisissons pour notre dejeuner au 1er etage.
Merci a toi Suzy.
Jeudi 7 mars: le jardin botanique, veritable havre de verdure au coeur de Rio.
Vendredi 8 mars: retrouvailles avec philippe, rencontre au Cap vert sur l’ile de brava. Une derniere douche au Iate club de rio, puis depart en taxi vers l’aeroport de galeo
Ouf …. les vacances sont finis
SOS d’un marin en détresse !
Alors que je suis entrain de préparer mes bagages pour mon voyage au brésil, je reçois une demande express de mon beau-frère d’embarquer un colis pour un navigateur rencontré à Rio.
Musique
Le monde des amoureux de la mer est petit et soudé, d’autant plus entre français et sudistes !
C’est ainsi que nous voici partis avec un petit bagage supplementaire de…37 kgs…
Ainsi, ai-je entendu parler de Jacques Olivier.
Notre premier contact fut à l’aéroport de Rio aux premières heures du jour où après de maintes péripéties ( dues à la neige) et de grandes négociations, nous avions finallement atteri
Malheureusement sans les bagages !
Il aura fallu attendre plus de 48h en pleine période carnavalesque afin de récuperer nos biens et …, le moteur.
Après tout, 3 semaines à attendre cette pièce, le marin n’ était plus à quelques heures près!
Finalement, tout est rentré dans l’ordre et nous avons eu la chance de voir le moteur réparé et de passer une journée sur ce bateau « fait maison ».
C’est à Ilha Grande que nous avons retrouvé Jacques Olivier avec son ami Michel et son amie Catherine. Coïncidence, nous étions tous les 4 dans la même pousada et avions même dîné côte à côte la veille.
Réveil aux aurores pour les vacanciers que nous étions (7h30 tout de même) et après avoir fait le plein de victuailes ( la cachaça pour la caipi, l’ananas pour le dessert et les patates ), nous voici partis.
Nous avons découvert les côtes d’Ilha sous un grand ciel bleu et une mer d’huile. Après l’apéro au milieu de la mer, pause déjeuner à Pousso où nous en avons profité pour nous baigner dans ces eaux claires. La balade digestive nous a mené à la plage de Lopes Mendes : 20minutes de marche sous la chaleur a bien failli avoir raison de nous mais cela valait le déplacement ! Nous sommes arrivés sur une plage immense aux allures de carte postale : sable blanc, eau turquoise et,bien entendu, chaude, sans oublier les vaguelettes.
Malheureusement le soleil se couchant tôt, après la sieste il a fallu retourner à notre navigation. Courageux, nous sommes retournés au bateau à la nage mais j’avoue que je ne faisais pas la fière, l’eau s’etant un peu assombrie. Il était temps de préparer le dîner et, Jacques Olivier et Michel, en parfaits hôtes, sont partis à la pêche aux moules
( Catherine, Dimitri et moi sommes restés à bord – Ah ces parisiens! ). Au bout d’une heure, les 2 compères étaient de retour avec des moules dune taille défiant toute concurrence (10cm de longueur….On savait bien qu’au brésil tout était surdimentionné…) . Retour au port d’Abraão avec une pointe de vent qui nous a permis de sortir les voiles, une quinzaine de minutes. Dîner dans le port au milieu des autres bateaux avant de regagner notre pousada où, exténués par cette belle journée nous nous sommes endormis en quelques secondes.
Un grand merci à Jacques Olivier pour cette magnifique promenade et ces belles rencontres.
Bon Vent.
Blandine et Dimitri
Points de repères d’une leçon totale de voile et d’application de plans « B »
Rio de janeiro le 16 janvier 2013
Musique
Départ 6 Heures de Urca,
arrivée 13 heures à Las palmas (ilha Grande) soit 31 heures de route Absence de Vanessa
Arc en ciel Petit retour pour chercher l’appareil de photo de JO
Pluies la veille, pas de courses et absence de provisions sérieuses à bord Ouverture du spi pour 5 mn
Pb avec la chaussette
Montée au mat de JO
Choc sonore, panne moteur
Re-panne moteur définitive En fait le moteur marche mais pas le propulsion On continue sans propulsion mécanique
Plongée de JO, retour blessé dans le dos par les « bichos » qui s’attachent à la coque
Aucun vent
Bon vent arrière
Pluie et vent Jacques Brel
Orage, éclair, choc sonore, perte du GPS Caipirinha, patates et oignons L’homme de Rio Vent et pluie Pâtes sauce tomate
Vent à 30 nœuds
On affale, beau travail de JO
Fin du vent brutale aux abords de Ilha Grande au moment de passer un cargo
Courant et clapots, ancre à 30 m
Presque dépannage, ouf, le vent est revenu
Vent de terre bien costaud Approche de l’anse de Las Palmas
Re-panne de vent
Pousse-pousse avec l’annexe, ça marche, merci JP
Retour du vent, vent du large cette fois
Quelques bords pour entrer dans l’anse On tire des bords pour aller mouiller au fond de l’anse Travail de pro, le moussaillon progresse
On mouille un peu loin , 10 m de fond
On plie les voiles avant d’aller à terre Le glissoir de la fermeture éclair de la grand voile a disparu On utilise quelques bouts et tendeurs
Déjeuner paisible Prato feito et bière Sieste de JO pour clore le déjeuner On se sépare JO vers Enjoy ou JP le rejoindra, Michel vers Rio via Abraão I enjoyed.
Merci JO
Merci a toi Michel pour ce journal de bord tenu impeccablement !
cabotage autour de rio
Ca y est decollage de la baie de rio pour aller plus au sud vers ilha grande.
Musique
Pas de vent et surprise enjoy ne depasse pas les 4 noeuds!
filet ? probleme moteur…. et non la baie de rio est tellement polluée que la coque est couverte de coquillages………… plus de glisse !!!
Plongee a ilha grande avec benjamin et son beau frere, pour le nettoyage de la coque.
Je retrouve ricardo et diana les argentins pour passer le nouvel an les pieds dans le sable a siroter les caipis …
Francois Xavier, sarah et leurs amis nicolas et audrey me rejoignent a angra pour passer 4 jours a caboter autour de Ker lha grandec ( la meteo est bretonne !), puis retour a rio
Paulo , societaire du iate club de rio, m’aide a trouver un mecano pour reparer le guindeau.
j’attend l’equipage de la mesange noire, et une meteo plus clemente pour rejoindre ilha bella, environ 150 miles aus de rio, ou dois me rejoindre le cousin pour un we bateau sans sa famille ….
Seul a bord
Ca y est anne est parti, c’est bizarre de retrouver le bateau tout seul …
Musique
je me surprend presque a parler tout seul !
Un grand merci a ma super grande soeur pour ces 4 mois passes ensemble ….
Ma prose ne sera certainement pas aussi bonne !
Bon heureusement plein de nouveaux amis, qui nous ont invites moi, jean paul et son fils (qui m’ont rejoint au mouillage du iate club de rio) a passer noel a buzios.
J’ai laisse le bateau 2 jours pour retrouver un lit qui ne bouge pas ! et un petit paradis au bord de la plage avec de nouveaux amis lisa, serge, michel, vanessa et bien d’autres …
Le reveillon est tout a fait francais: canard, confits , foie gras et meme cepes, girolles et du brie !
Retour le 25 au soir a rio ou le concert gratuit gilberto gil et stevie wonder nous attend sur la plage de Copacabana
Voila , il serait temps de reprendre la mer, sinon je vais devenir carioca …
Joyeux noel a tous
1ers jours à Rio de janeiro
Bom dia Rio
Musique
Le pain de sucre à gauche en entrant, le Christ qui écarte les bras en haut du Corcovado surplombant la baie, nous sommes bien à Rio et trouvons notre chemin jusqu’au Iate Club Regata où nous mouillons l’ancre à quelques mètres de la berge en pleine ville bruyante (les avions, les voitures les milliers d’autobus…et la musique à fond les manettes sur le quai.
Dès notre première sortie à terre nous rencontrons Daniele, étudiante qui nous guide nos pas dans Centro et Cinelandia. Et nous visitons la cathédrale Métropolitan, le couvent franciscain, la confeteria Colombo, le theatro municipal où rendez vous est pris pour assister le dimanche suivant à l’oratorio de Noel de Bach, concert à 1 real pour démocratiser la musique classique.
Le lendemain samedi, le bus collectivo nous amène au RV fixé avec nos cousins Vincent, Marie et leurs enfants, à Ipanema. Ils travaillent à Sao Paulo, depuis peu et apprécient leur nouvelle vie. Ils nous en donne quelques tuyaux utiles. Le marché de poissons et les activités sur la plage des brésiliens (paddle, nage athlétique, jogging, bronzage…) nous offrent le spectacle.
Lundi, nous faisons les courses et repartons deux jours plus tard à Niteroi côté droit de la baie ( vu de la mer) où nous espérons une marina plus accueillante et des installations plus complètes.
Le club de Niteroi nous offre un ponton visiteur, eau et électricité et nous restons cinq jours (pendant trois jours je suis partie aux chutes d’Igauçu et ai abandonné Olivier) dans cet espèce de club med où les membres sociétaires, leur famille et leurs invités viennent passer les week- ends . Nous avons compris maintenant que dans « Iate (yacht) club » Iate passe au second ou troisième plan. A Niteroi cependant une régate est prévue samedi et nous pensions y participer, le manque de vent nous a fait annuler finalement.
Accueil réussi grâce à Suzy, l’âme de cette marina, qui vient au secours de nous tous qui débarquons un peu désemparés de la mer. Suzy est anglaise d’origine, habite Rio et parle brésilien et son français est excellent. Elle nous prend sous son aile et connait d’avance la réponse à tous nos soucis : la déclaration à la police fédérale, à la capitainerie, les transports, la lavanderia. Le programme des festivités et Noêl approchant il est chargé…Suzy est comme un monument ; elle est citée dans le guide nautique avec lequel nous voyageons et n’a pas besoin d’être actualisée au contraire des prix eux qui ont subi une flambée.
Et puis retour sur le quartier de Botafogo cette fois au Iate Club de Rio de Janeiro ICRJ, très très chic où un coup de bol et un peu de culot nous font accréditer pour 4 jours en visiteur par un sociétaire très aimable et confiant qui parlait un peu français. Nos tuyaux précédents étaient bien percés ; du coup nous mettons sur la guest list : Jean Paul et notre contact sur Rio François Xavier St Martin. 4 jours de répit et piscine.
Nous rencontrons Ricardo et Diane et passons la soirée, tout en espagnol. Olivier s’exprime en français , mais avec un peu d’application la proximité des deux langues permet de se dire beaucoup de choses et toujours les renseignements utiles. Les talents en informatiques d’Olivier sont précieux pour ces septuagénaires argentins qui balbutient devant les nouvelles technologies. En contrepartie nous recevons une invitation pour Enjoy dans leur yacht club à Buenos Aires.
Mon départ est proche. Une petite virée en mer pour un au revoir à la voile et demain l’avion. Et la plume est laissée à Olivier qui sera certainement plus photos que bla bla bla. Je vais devenir lectrice, super !
Les chutes d’Iguazu
Foz de Iguazu (la cidade)
Musique
3 jours d’excursion pour aller voir les chutes du même nom que la ville qui fut bâtie autour et que se partagent le Brésil , l’Argentine et l’Uruguay qui en revendique le bord d’un lac mitoyen. Je n’ai pas pu m’empêcher de revivre des suspens cinématographiques qui entrainent inexorablement un radeau vers les cataractes : Le fleuve est calme et étend ses multiples bras qui enlacent des îlots à la végétation luxuriante et soudain la caméra oublie de rattraper le grondement inquiétant qui annonce le terrible destin des héros du film. J’arrête là la pellicule, vous connaissez la suite…
Il faut gober du regard au sommet de chaque « salto », la crête d’écume, le paquet bouillonnant, l’amas de bulles et suivre leur course en chute libre, 4 secondes j’ai compté à chaque fois, et l’on prend conscience de l’amas d’eau qui dégringole. Quelle puissance, quel émerveillement, quel vacarme, si on y rajoute le vertige c’est la fête de tous les sens et peu importe la faune des tours operator. En marchant seule et sans parole, je suis allée à mon rythme et rien n’a rompu le charme du site
Quant à la faune endémique du lieu on fait connaissance avec le coatis, sorte de raton laveur, avec les gros poissons chats nonchalants de la rivière, avec des gros et des petits lézards, avec les milliards de papillons à inspirer Christian Lacroix et avec les hirondelles qui jouent dangereusement dans les courants d’air et d’eau. Les plantes en pot de nos appartements sont devenues géantes sans algoflash . J’en reconnais plusieurs.
Un basque en 1948 ne s’y est pas trompé. Guillaume Larregui y a installé sa cabane et en a fait son terrain d’expérimentation pour introduire des plantes de chez nous. Il semblerait qu’il ait déséquilibré le biotope du lieu comme je l’ai lu sur la planche explicative. En tout cas le béret était bien vissé sur sa tête.
En route vers Rio
En route vers Rio de Janeiro
La baie de Camamu. Manguiers et sable fin.
Musique
Nos doigts dégoulinent du jus des fruits pris sur l’arbre et offerts par une jeune femme dans les rues du village, des allées d’un sable qui chatouille nos orteils et les conduisent à un petit restau pour une moqueira de peixe inoubliable (poisson poché dans une sauce où se mélangent lait de coco, huile de dendé rouge, citron vert et mirepoix de légumes).
Est-ce le bout du monde ? Pas tout à fait, les jeunes roulent en trial, les petites écolières jouent à la marelle les pieds nus. Deux bout de choux tout nus, sous la garde de leurs grands-parents ont déjà la balle au pied et Jean Paul et son Terremaji sont déjà là, juste à la tombée de la nuit pour nous guider vers la paillote de la plage qui nous sert la Schin bien fraiche ainsi qu’à quatre joueurs de domino.
Au petit matin nous mettons les voiles. JP est derrière. Nous jouera –t-il encore un « tour de magie » à l’étape suivante, arrivant le premier après être parti derrière nous.
Archipel des Abroyos. Deux nuits de quart et 250 milles plus loin apparaissent le bien gardé refuge des baleines en Atlantique où ces dernières viennent trouver la tranquillité pour leurs ébats dans des eaux translucides de juin à septembre. Nous n’en verrons pas , il est déjà trop tard. Mais c’est aussi le havre des tortues (que nous verrons) et le terrain de jeu de dizaines d’espèces de poissons colorés, zébrés, à pois, fluos, en banc ou en solitaire, comme JP (qui n’est pas encore là !) et comme ces deux mérous à l’œil jaune toujours curieux de la présence des plongeurs. Ces îles sont les Glénans sous les cocotiers.
Nous y restons la journée et une nuit tranquille au mouillage. Il est interdit de débarquer pour ne pas rompre l’équilibre écologique de l’archipel et nous sommes le seul bateau pendant ces 24 heures de nature à l’état pur.
Vittoria. Une odeur de produits chimiques nous prend les narines à une dizaine de mille de notre arrivée. Vittoria est à la fois une ville industrielle qui lance vers le ciel ses immeubles de bureaux et d’habitation et une station balnéaire dont nous profitons de l’animation puisque nous arrivons un dimanche. Un petit marché artisanal, qui fait sa part aux décorations de Noêl et cadeaux de circonstance jouxte la marina et nous y faisons un tour après un bain très apprécié, dans la piscine de la marina. Comme nous sommes au mouillage faute de place au ponton nous avons des visiteurs en scooter des mers (Laurenzo ophtalmo et ses deux enfants à qui nous proposons de visiter le bateau) et deux kids paddlers : deux jeunes qui parlent anglais, et nous renseignent sur le meilleur endroit pour s’amuser, manger et avoir du wifi : les paillottes sur la plage, et nous partons en annexe skyper et geeker au milieu des décibels et des Vittorianais en week end.
Nous repartons lundi midi. La nuit en mer est calme et nous croisons à un rythme régulier les nombreuses plateformes pétrolières illuminées qui longent la côte. Un bon vent portant nous permet de mettre le spi asymétrique au petit matin, et malheur (pas tout à fait) nous accrochons des filets. Ce sont en fait des palangres et juste sur notre arrière une daurade coryphène (supposition car nous n’en avons pas encore vu) a mordu à l’hameçon. Nous relevons notre prise de guerre et sommes obligés de couper le câble de la palangre. C’est un poisson excellent ; il nous fera plusieurs repas.
Heureusement que nous n’avons pas prévu de baignade car un peu plus tard deux ailerons se profilent. Deux petits bleus passent à dix mètres de nous..
Buzios : Arrivée en fin d’AM. Brigitte Bardot Bardot …. Dans les années soixante elle est venue trainer ses Havainas et nous marchons sur ses traces. C’est-à-dire déambulons au milieu des boutiques souvenir. Le site est joli et babacool. Nous allons essayer le spot plongée du coin. Et c’est bientôt Rio et Copacabana où le cousin expat nous a donné rendez vous dimanche.
Bahia de San Salvadore
Une semaine déjà que nous avons touché le Brésil et nous voilà pris par le flegme du pays, c’est-à-dire pas pressés de reprendre le récit des aventures.
Musique
Nous avons découvert San Salvador par la ville basse, son port et ses quartiers mal famés. Tout de suite les petites boutiques de souvenirs ( bijoux, sacs, instruments de musique…et les Havainas , les tongues les plus connues du monde) du mercado modelo, les vendeurs de poissons proposant leur panier du jour près de la station-service et les départs et arrivées des innombrables voyageurs du Terminal Nautico, chargés d’énormes sacs de provisions pour tout ce qui manque sur les îles de la baie, tout ça au son des fanfares pour notre grand plaisir ou plus souvent d’une disco de supermarché qui écorche nos oreilles .
Le soir par la force des choses, c’est le couvre-feu dans le quartier du Commercio. L’ « Elevador » de 60m qui nous hisse en journée vers le Pelhourino , centre historique de la ville, où il est agréable d’aller boire une caipirhina en regardant les danseurs de Capoeira, ferme avec la nuit, vers 18H. Pour prolonger les instants de promenade nez au vent nous prendrons un taxi la première fois et le bus rouge qui n’est indiqué nulle part, par la suite. Car ici il faut trouver les modes d’emploi pour tout, en regardant comment font les gens et en commençant à baragouiner notre brésilien pour les nuls.
Nous trouverons ainsi une cantine pas trop chère sur le principe du plat au kilo. Evidemment ce n’est pas varié, mais nous y mangeons un peu de crudités maintenant que nos estomacs sont blindés et arrosons nos repas de Skoll ou de Schin les deux bières locales. Les bolas (gâteaux/ entremets) sont délicieux, les portions de glace énormes et le jus d’orange frais délicieux et en quantité.
La ville a ses charmes mais pas autant que les îles. Direction Itaparica à deux heures de bateau. Nous y trouvons de l’eau propre à gogo, bien précieux qui nous a été compté depuis les Canaries, au Cap vert et à Salvador. Toilette à fond du bateau, nettoyage des citernes et remplissage avec cette eau provenant de nappes phréatiques affleurant sous le sable.
Les rencontres au mouillage se font spontanément. Attraction de la langue, toujours plus facile avec les francophones comme Kristina et Rudy (Suèdoise et Suisse ) maitrisant notre langue à la perfection. Avec Jean Paul de Dieulefit qui navigue en solo. Avec Nick, dont les enfants sont nait et ont grandi sur le bateau. Ils ont aujourd’hui 20 ans et plus.
Nous partageons les bons plans, des livres, des grands sacs pour les courses, des recettes, du bricolage et surtout des récits de voyage. C’est très chaleureux.
Conseil nous est donné de remonter le rio Paraguaçu et nous nous donnons deux jours pour cela avant de nous remettre en route pour Rio de Janeiro en début des semaine prochaine. Samedi c’est jour de marché dans le village de Maragojipé où nous venons de mouiller à l’instant pour profiter de cette tranche de vie locale dès le lever du soleil demain. Sur le chemin nous nous avons grimpé à une cascade derrière une jolie poussada. Impossible de résister à la tentation de jouer à Adam et Eve.
Végétation luxuriante, ciels gris et changeants, barques multicolores et peaux basanées des brésiliens du Nord, la terre nous apportant des effluves florales inconnues. Tous nos sens sont en éveil et todo bem pour nous. E voçé ?
La Transat
La transat proprement dite
Vendredi 2 nov
Quittons le Cap Vert en fin d’après midi, après une dizaine de jours passés sur trois îles de l’archipel : Islha de sal, Sao Vicente (Mindhelo) et Brava (Fala de Agua et Nova Sintra) . Nuit calme et étoilée.
Samedi 3 nov
Peu de vent. Travers et grand largue. Irridium, appel de Pascal.
Dimanche 4 nov
Alternance de vent et de pétole. Appel maman
Lundi 5 nov
Peu de vent. Eclairs dans la nuit, les zones orageuses commencent.
Mardi 6 nov
Baignade et savonnage en pleine mer. Le soleil tape. Toujours une zone d’orages zébrée par de nombreux éclairs
Mercredi 7 nov
Nous touchons brusquement du vent après les averses à répétition des derniers jours. L’une d’entre elles plus brutale a eu raison de la vigilance d’Olivier en train de faire la vaisselle dans le cockpit arrière et le spi qui nous tirait bien jusqu’à présent s’est déchiré avant qu’il n’ait le temps de mettre la main sur l’écoute. Au près bon plein et sous GV et Gênois nous accélérons et regagnons le temps perdu.
Jeudi 8 nov
Fort vent qui nous amène à préférer la trinquette. M… les écoutes sont parties en vrille autour du mât et sont prises dans les taquets! On attendra la fin de la pluie et du vent encore un peu fort pour aller démêler tout ça. Un ris dans la GV suffira. Quel B… sur ce bateau parfois !
Vendredi 9 nov
Belle journée avec un vent constant force 4 à 5. Allure au près, peu confortable mais nous sommes bien amarinés maintenant. Paul craint même un mal de terre violent à l’arrivée.
Amarinés nous sommes oui, amarinés aussi à l’humidité ambiante et aux odeurs corolaires.
Pour bien faire il faudrait de la rigueur :
1) Ne pas laisser les vêtements mouillés trainés autre part que dans la salle de bain ou à sécher dès que possible à l’extérieur
2) Utiliser son sac de linge sale pour tout vêtement nauséabond qui traine
3) Pour les garçons pisser correctement et ne pas arroser les cirés qui se trouvent derrière la cuvette
4) Placer les chaussures qui puent (elles ont été vite localisées) dans le rangement du tableau arrière et pas sous notre nez dans les équipées du cokpit
5) Ranger sa couchette et aérer au maximum
6) Fermer les hublots avant les vagues meurtrières. On a tendance à n’y penser qu’après l’inondation.
Conclusion : La rigueur nous fait défaut.
Mangeons notre pêche de la veille : au riz à midi puis en tartare aux poivrons le soir.
Irridium : Pascal. TVB
Samedi 10 nov
Réveillés par Neptune, les pilots endormis sont sommés d’aller repeindre en blanc le « poteau noir », de mirer dans les jumelles la LIGNE et d’ingurgiter à 7 :00 du mat, un verre de rhum à 55° (heureusement excellent). Nous avons franchi l’Equateur et nous apercevons aussitôt que les grains de la veille qui circulaient d’est en ouest le font maintenant d’ouest en est. La loi de Coriolis ?
Gênois plus trinquette pour un vent force 3 à 4 (5 sous les grains). Même allur chahutée au près qui ne nous empêche pas de déguster au dîner un foie gras (de chez Paul) et un gâteau au chocolat encore tiède. Tout ça sent bien bon !
Dimanche 11 nov
Les mouettes ( ?) sont venues nous accueillir, la terre devrait se montrer dans la journée. Toujours bonne gîte (et bon couvert aussi) et du mal à garder les vêtements et les draps au sec. Nous passons au large de San Fernando de Norona, petit archipel à la géométrie rigolote. Un avant goût de la terre ferme dans quelques jours.
Irridium. C’est dimanche et merci pour vos appels, maman, Pascal et Philippe.
Lundi 12 nov
Vu hier au soir le dernier James Bond (2008)avec les coups de gîte qui accompagnaient parfaitement les cascades de Pierce Brosnan.
Route vers San Salvadore de Bahia. Encore 4 à 5 jours de mer avant la terre promise par notre capitaine.
Décrassage à l’eau de mer et au merveilleux savon de mer. Pour la gastronomie, coq au vin / purée, miam miam.
Mardi 13 nov
Une accalmie de deux jours est prévue avant la reprise du vent (dans les 20 nœuds) d’ici deux jours. Des barques de pêcheurs apparaissent à plus de 20.000 miles de la côte et nous passons plus ou moins au milieu. Lookées tropiques avec le parasol de rigueur. Elles nous demandent une attention permanente sur le pont, ce que nous avions un peu délaissé. Pêchons deux bonites dans la journée. A midi en darnes au four après avoir cuit le pain préparé par Florent. Le soir en sushi avec ventrée de de crêpes au dessert.
Mercredi 14 nov
Lever 6 :00 . Nous nous sommes mis la veille à l’heure Brésilienne et le soleil s’est levé avant 5 :00 h. La veille au soir nous avions décalé les quarts et nous sommes couchés plus tôt. Passons à 50 m d’un bateau forage que nous avions pris de loin pour un super voilier au mât gigantesque, et de son bateau (assistance ou pilote). Quelques pêcheurs se sont greffés autour.
Naviguons grand largue et nous rapprochons de la côte afin de trouver une zone de vent meilleure pour les derniers milles (prévision d’arrivée demain début d’après midi)
Le soleil se couchera avant 6 :00h ce soir.
Jeudi 15 nov
Pendant la nuit nous guettons la lueur des phares car nous sommes à peu près à 15000milles de la côte. Un cargo passe un peu près et nous crée une petite frayeur. Les halos lumineux des zones d’habitation dessinent la côte mieux qu’en plein jour mais ce n’est qu’à 8 :00h, heure locale que Paul crie « Terre » . Elle est là au loin dans la brume ; l’air est lourd et nous mettons le moteur car la vitesse vent arrière (sans spi faut-il le rappeler) est tombée à 2 nœuds.
Faja de Agua
De l’île de Brava toujours au Cap vert
Musique
Bien sûr nous sommes sous les tropiques ; la température extérieure oscille entre 25 et 30° comme celle de l’eau. Les paysages sont magnifiques et les locaux nous retournent toujours nos salutations.
MAIS nous commençons à payer le prix :
La gestion de notre eau , celle potable et celle dédiée au ménage, et des vivres frais a fini par déclenché la fameuse « tourista ». Les uns après les autres et plus ou moins forte, nos organismes non préparés luttent en ce moment pour s’adapter.
La chaleur humide est fatigante et la nuit n’apporte pas toujours une fraîcheur espérée.
CEPENDANT voici quelques moments rafraîchissants que nous avons vécu :
Le rhum ambré absolument délicieux, dégusté chez José Andrade, capverdien parti en Belgique à 20 ans et revenu à Faja Agua, dans une belle maison, nichée sous les palmiers, face à la mer, en compagnie de nouveaux copains de la mer, Isabelle et Philippe, qui poursuivront leur grand voyage vers la Casamance d’ici quelques semaines.
Les piscines naturelles formées par la mer dans les rochers où la houle déferle et nous offre des spas bouillonnants revigorants pour nos dos et nos fesses.
Dani, le plongeur apnéiste qui nous apporte sa pêche et trois langoustes pour le dîner et qui ne quittera jamais son île qui lui suffit, dit-il dans un français qu’il est fier de parler. Lui est pauvre au contraire de José ou de John « l’américain », et vit au jour le jour sur le mode pêcheur/cueilleur.
Le sentier gravi pour atteindre le village d’en haut, à 7 km par la route ou 3 heures de marche et dénivelé de 800m comme nous avons choisi de le faire au milieu d’herbes tendres et d’ombrages, avec le braiment des ânes , le moyen de locomotion le plus adapté pour les quelques locaux qui habitent les maisons isolées que nous croisons.
La pluie s’est mise à tomber et nous offre de très beaux ciels et des vagues bien mousseuses à l’entrée de l’anse. Aujourd’hui c’est la Toussaint et même si la messe ne sera pas célébrée à la petite église verte de Faja Agua car le curé n’habite pas sur place, c’est un endroit trop isolé, il y aura un peu d’animation festive.
Et puis j’irai au lavoir demain où les femmes offrent avec leur bavardages l’ animation du cru.
Ps : depart samedi pour la traversée , destination recife ou salvator de Bahia , arrivée prévue 15 au 20 novembre – bien sur, nous sommes contactable sur iridium !
les îles du Cap Vert
Cabo Verde
Musique
Aildon : le nom du petit capverdien de treize ans qui a débarqué à la nage sur notre bateau au mouillage au milieu de la baie de Porto Tarafale , un quart d’heure après notre arrivée pour nous proposer ses services de gardien d’annexe. Nous apprenions un peu plus tard que des requins patrouillent régulièrement dans le port attirés par les déchets de poissons déversés par les chalutiers de cette île de San Nicolau, la plus belle de l’île.
Les couleurs du Cap vert, les maisons , les foulards des capverdiennes, bleu roi, vert anis, violet, rose fushia sur fond de végétation luxuriante ou de bleu de mer intense …et tous les tons de bruns des visages, et la réserve de ses habitants qui décrochent leur sourire avec économie comme l’eau et les produits alimentaires que nous apprenons nous aussi à utiliser avec parcimonie et avec astuce. Un monsieur dans une épicerie nous a donné la recette de la « Cuchada » : mais sec, haricots rouges, une viande, grosses bananes vertes au goût de patate, manioc, choux selon. Vous pensez tous prout !prout ! Même pas, c’était délicieux et exactement le même goût que le plat préparé par sa mèrel, nous confia Francili, notre jeune guide invité à diner.
La musique fait aussi partie des îles. Jusqu’à minuit place à la Saudade. Sur Ilha de sal notre première escale, la plus sauvage nous regrettions presque d’être arrivés un dimanche matin car le village de Palmeira était vraiment mort ; quand vers 6 heures du soir à la tombée de la nuit, le quai s’est animé et nous avons rejoint dès que possible les habitants pour écouter la musique, danser et boire du rhum parfumé avec tout le monde. Après minuit, je ne peux pas raconter, il faut demander à Florent qui vous racontera plus tard aussi ses émotions de la journée en kite .
A Mindelo, nous avons prolongé la soirée en nous attablant à un bar, moyenne d’âge 50 ans , en écoutant chanter des airs d’ici. Ils nous ont demandés de chanter quelque chose. Ce soir nous reviendrons après une petite répé entre nous pour chanter Brassens.
Nous manquons d’eau propre maintenant mais pas d’internet, le plus exotique café avec connexion « chez madame Patricia » à Ilha de Sal continuant à faire fantasmer Olivier qui aurait bien voulu faire la connaissance de cette dame étant sûr de trouver avec elle un terrain d’entente, multimédiatique et plus si affinité…
Encore quelques jours avant la traversée, nous posterons maintenant au Brésil dans une quinzaine de jours au mieux.
Du poisson enfin !
Nous voilà repartis, lundi fin d’après-midi, après les formalités de départ : clearance au poste de police, plein d’eau, vivres frais pour une semaine et au revoir aux nouvelles rencontres, Urs et Isabelle en attente d’un kit de réparation pour leur bel Oceanis et que nous reverrons peut être au Cap vert.
Musique
Notre nouvel équipier, Paul, a embarqué avec, dans son sac, bocaux de foie gras et de giroles et 2 bérets basques (pas en laine des Pyrénées, pas en chocolat de chez Miremont, mais en bon cochon). Avec aussi des talents de pêcheur et leur mise en application n’a pas tardée.
Quels poissons pouvaient être attirés par un calamar de 10 cm de long jaune fluo et qui fait des bulles? Et par un leurre rouge et blanc surnommé « Malboro » sans sa mention « fumer tue » ? Les chinchards à queue jaune, navigant par banc, dont trois firent les frais de ces magnifiques leurres et la bonite de 5 kgs qui demanda aussi tout le talent de Paul pour remonter la canne, puis débiter la bête.
5 kgs de poisson et beaucoup d’imagination pour trouver des recettes de cuisine. Nous avons essayé les rillettes de thon, le carpaccio aux poivrons et oignons et les darnes au barbeuque bien maitrisé par Olivier au grand largue et enfin la daube de thon avec la recette de Sonia.
Après quatre jours de petit vent, celui-ci s’est levé et quelques ondées tropicales (les 23° 27’ de l’ecleptique sont franchis) nous ont rafraichis, car il commence à faire chaud. La mer est formée et nous estimons notre arrivée au Cap Vert à demain matin dimanche. Florent a choisi notre mouillage d’arrivée. C’est un bon spot pour le kite-surf. Olivier hisse à la seconde où j’écris le pavillon du pays d’accueil. Il est bleu, avec une bande blanche et rouge au centre et dix étoiles jaunes (le nombre des îles je suppose).
Ps : pas facile de trouver une connexion internet … venons de rejoindre l’île de San Nicolau , au mouillage a Porto Tarrafal
Que linda las Canarias!
5 jours sous l’œil du volcan le Teide 3700m, enneigé l’hiver et tout noir couronné de nuages pour notre regard de marins vu du large.
Musique
Pour le voir de plus près nous avons fait le tour de l’île de Tenerife en voiture le jour de la fête nationale, à la Sainte Pilar, patronne de Saragosse (mais nous n’avons pas vu le rapport avec Tenerife) , tour qui nous a menés sur la montagne embrumée fleurant bon l’humus d’automne et prometteur de cèpes car il parait qu’il y en a , puis au pied des bananeraies où poussent de délicieuses petites bananes à ciel ouvert ou sous de grands châssis de toile écrue. Plus tard dans l’après midi nous avons suivi les acrobaties de Florent en kite, à la plage d’el Meldano devant une bière et des tapas et plus tard sur la terrasse au-dessus des flots d’un restaurant familial, bruyant et typique. Les jours suivants et forts de nouvelles rencontres, les apéros sont allés bon train. Il faut maintenant rechargé nos accus , ce qui est plus facile sur le plan alimentaire que sur le plan énergie électrique (éolienne …. C’est d’la merde, à dire à la façon de JP Coffe) et compter avec l’arrivée de Paul, bonne fourchette. Il est d’Anglet et globe –trotter, notre basque au talent de pêcheur (celui qui nous intéresse vraiment si vous suivez nos histoires) et certainement d’autres à découvrir
Point sur la pêche : 2 leurres fabriqués maison à partir de bout cachant l’hameçon et ressemblant à des perruques de poupée Barbie. Un rouge et blanc surnommé « Barbie mère Noêl » et l’autre tout gris « Mamie Barbie ». Tous les deux arrachés, par oubli de remonter la ligne, et par fil mal engagé sur une prise (elle avait l’air grosse !). Nouveaux achats de rappalas et d’hameçons et rebelote…
Au fait super Paul joue à la belote et à la coinchée. Nous allons initier Florent.
Bises toutes spéciales à Armelle . Nous espérons que ton voyage s’est bien passé et que reprendre le quotidien n’est pas trop dur.
Rencontres
R comme Rabat, R comme rencontres
Musique
3 jours de marina, amarrés au ponton voisin de celui réservé aux yachts de la famille royale du Maroc, nous ont permis de faire de belles rencontres. Non nous n’avons pas pris l’apéro avec Mohammed VI et son épouse … Tout aussi royal cependant la rencontre avec Gilles et Ghislaine , Gilles la soixantaine, grand et costaud, qui n’a pas hésité pour nous accueillir à sortir son Karcher pour mettre au propre notre aire d’amarrage, une belle panne, pour notre bateau quant à lui pas très net après 4 jours de pleine mer. Le couple de Bretons a choisi comme base à terre le Maroc où ils retapent une petite maison et préparent en même temps leur Sun Odyssey pour naviguer vers les Antilles d’ici un an. Ils nous ont aidé à faire nos courses chez Marjane le carrouf marocain, et à comprendre les subtilités du Pays pour acheter de l’alcool entre autre. Et aussi des conseils pour la pêche et quelques hameçons «magiques » en cadeau. Je viens d’en installer un ce matin caché dans un bout effiloché. On dirait une perruque de Barbie mais trop de mer pour l’instant pour être probant.
Avant de quitter Rabat nous avons fait un diner avec nos Bretons de rencontre et avec Patrick, Sonia et leur petit Titouan de deux ans, des copains d’Olivier qui ont quitté Marseille comme nous et sont partis vagabonder sur l’eau quelques années. Patrick est voilier (et voileux bien sûr) et pourra nous aider si nous les retrouvons aux Canaries ou plus tard au Cap Vert, à comprendre ce qui vient de se passer avec notre spi qui s’est déchiré sur toute sa largeur.
Petite traversée de 3 jours pour atteindre les Canaries où nous portent les alizés constants de Nord Est. Nous nous baignons à la traine, lisons, cuisinons, montons des lignes sans succès et avec beaucoup de déboires pour l’instant mais je persévère et Florent m’aide aussi, nous nous essayons au portugais (en regrettant de ne pas avoir mis sur MP3 les supports audio) et attendons à ce moment précis de pouvoir faire escale quelque part aux Canaries car hier soir nous avons été chassés de la petite île de la Graciosa , très prisée, au Nord de l’archipel. Pas de place au port et mouillage voisin prévu pour une dizaine de bateaux avec déjà plus de vingt voiliers ! En pleine nuit nous avons joué la sécurité et préféré une nuit de quarts supplémentaire plutôt qu’un réveil en se cognant aux voisins.
Direction donc Ténériffe avec encore une nuit et une journée de mer. C’est grand les Canaries…
Et pour nos mirettes : avant la Graciosa , une baleine qui s’est approchée à 5O m du bateau , les dauphins en meute à l’heure de l’apéro et une tortue à deux reprises.
Rabat au petit matin
Je suis de quart pour le lever du jour face à l’entrée de Rabat, capitale et ville du roi, où nous attendons la marée, la lumière du jour et l’accord du port à la VHF, et je ressens nettement que nous avons changé de continent.
Musique
A cinq heures, heure locale (2 heures de décalage avec la France), dans une brume qui me fait perdre les repères de la nuit qu sont les lumières de la ville, les signaux de navigation et les filets dérivants clignotant comme des sapins de Noel, un vrai cadeau pour les claquettes d’Armelle qui s’en ai vu pour tous les éviter, j’entends la première prière du jour sans distinguer encore le minaret de la mosquée en plein coeur de la Kasbah. Au même moment la curiosité des pêcheurs locaux, les propriétaires des jolis filets éclairés, les amène près du bateau sur des barques pétaradantes et fumantes de l’huile des moteurs qui me rappellent notre groupe électrogène et la trottinette à moteur à gazon du bord: Salam halaikoum… la pêche a été bonne? La nôtre à la traine cette nuit, c’est bernique…
Le bateau pilote vient nous escorter ainsi que deux autres voiliers surgis de la brume vers 8 heures du matin. Nous franchissons la passe en surfant sur deux ou trois vagues dignes d’ Hossegor et Lacanau et Armelle nous fait une belle entrée au port où deux bretons de Gémozac (explication à notre retour) qui vont vivre leur retraite en mer autour du monde nous attendent sur la panne.
A nous la médina, le thé à la menthe , la théière et les épices dans la liste de nos commisions.
PS: Emmanuel: désolé, nous ne sommes pas venus à bout de tes fromages et nous avons jeté un pot avant le passage des douaniers: ils ont des chiens redoutables!
Pascal:
je mets tes nerfs à rude épreuve je sais; reste zen et gros bisous
Papa, maman Florent:On est tous contents de le revoir. Il a la coupe de mer (sabot tonte à 1 cm)
dauphins en mediterranée
Nous naviguons avec les dauphins depuis notre départ de Carthagène. Ils sont petits, ventre beige nacré et dorsale gris foncé et se regroupent en bande de plus de cinquante individus sautant de tous les côtés, pour chasser, rigoler, faire leur gym ? Nous ne passons pas une demi-journée sans les voir et c’est toujours une surprise agréable. L’eau est claire et nous permet de suivre leurs ébats entre deux eaux. Ils « s’amusent » à passer sous la coque et font leur pirouette souvent deux par deux, parfois avec des figures tout à fait synchronisées, comme pour un spectacle bien préparé . Nous les avions confondus avec des thons et avions laissé défiler la canne de traine prévue pour la pêche au marlin autour du cap vert (vos futures lectures j’espère).Heureusement, en plus d’être amusants ils furent assez malins pour ne pas s’être laisser berner par la gros leurre rose fluo du bout de ligne. Nous aurions été bien embêtés d’avoir à remonter un mammifère marin si sympathique. Le manque de vent et le courant (nous approchons du point de rencontre entre Méditerranée et Atlantique) nous obligent à tourner au moteur et nous ferons une halte à Gibraltar avant de piquer sur le Maroc. Côté positif : on peut toujours se baigner à la traine et recoudre les voiles tranquillement.
Il pleut sur Carthagene
Deux cents milles plus au sud, après une journée et une nuit sportive et musclée, nous entrons dans le port de Carthagène au petit matin.
Musique
Baie si bien abritée par des aplombs rocheux que les peuples de l’Antiquité ne s’y sont pas trompés et se la sont chèrement disputés. Hannibal y combattit Scipion l’Africain. La Carthagène punique qui s’est appelée Qart-Hadast puis la Carthagène romaine ont précédé tour à tour la ville militaire et industrielle avec son arsenal et ses mines de plomb, de zinc et d’argent …. Aujourd’hui nous découvrons une ville contrastée. De belles réalisations modernes pour mettre en valeur culture et tourisme et une Carthagène populaire qui nous permet d’aller manger des churros y chocolate pour pas très cher et le soir quelques raciones avec une cerveza bien fraîche.
La journée se passe sous des trombes d’eau, du rarement vu parait-il et qui font tomber à l’eau les festivités de la ville, la célèbre reconstitution des batailles Romains contre Carthaginois.
Fabrice nous quitte le lendemain et prend le bus pour attraper un avion à Alicante, retour Paris. Le toast du jour : santé, amitié, longévité et imperméabilité (nous inventons le quatrième acronyme au gré des évènements).
La prochaine fenêtre météo favorable pour reprendre notre route sera dimanche matin. Nous serons trois jusqu’à Casablanca et ajusterons notre route fonction de nos moyens et des conditions météo encore très instables. Aujourd’hui samedi , changement du point de tire de grand voile , verrouillage des chandeliers, et protection sur les ridoirs . Tourisme cette après-midi.
ps: ca y est on a le jambon !
Youhou Ibiza
Nous voici à Ibiza .
Musique
Ce n’était pas une étape prévue mais une météo hostile nous a imposé un mouillage au milieu de la baie de San Antoni non loin des discothèques où fourmille une jeunesse bronzée , tatouée et bruyante la nuit. Nous aussi d’ailleurs surtout quand on relève l’ancre à 5 heures du mat et que l’on vient se réfugier comme d’autres bateaux voisins chahutés au mouillage, au quai d’embarcadère des ferries. Mauvais emplacement évidemment mais urgence oblige.
Quelques heures plus tard deux employés du port de commerce viennent relever nos papiers, photographier le bateau, et nous demandent de nous acquitter du stationnement de 190 € , le tarif des bateaux commerciaux ! Sinon… c’est la Guardia Civil.
Nous pouvions nous imaginer pour ce prix demander la grue pour sortir nos bagages et le lounge de réception pour ….qui du reste ; nos clients, notre staff ?
Nos voisins hollandais un peu estomaqués ne discutent pas le prix . Le voisin catalan tout seul sur sa vedette traite les autorités de « cam…quelque chose » et sans parler espagnol nous comprenons parfaitement son point de vue sur la question. Du coup nous décidons de le faire à l’espagnol : si , si no,problemo, manana… et nous disparaissons discrètement pour nous mettre à la marina voisine tout de même plus abordable.
Un grillage sépare les deux quais (photo). Nous sommes depuis deux jours du bon côté et attendons la fenêtre météo et espérons que nous pourrons rattraper le temps perdu par un vent favorable même si l’accalmie n’est pas vraiment annoncée.
Nous bricolons le bateau et améliorons les installations et puis il faut aller plonger pour récupérer l’ancre que nous avons dû scier pour nous dégager du mouillage de pleine nuit. Il semble que, pas de chance, nous ayons accroché le seul bloc rocheux ou béton de la baie au fond sablonneux. L’aventure continue et les imprévus ne manquent pas mais notre équipe fait corps et le vin espagnol n’est pas mauvais.
Anne+
appareillage
ca y est le grand joouur de départ est arrivé !
de corbière retour au Pharo
Des au revoir anticipés
Musique
Ils sont venus de Charente, de Bordeaux, et plus près d’Aix en Provence pour nous dire au revoir.
Ils ont apporté les denrées précieuses : le cognac, le thé de Chine. Les lectures talismantèques : le Nouveau Testament et la Terra de Fuego. Ils ont nourris nos petits ventres d’un bon repas en un site magnifique : le parc du Palais du Pharo qui surplombe toute la baie de Marseille. Merci à vous.
Mais nous ne sommes pas encore partis…Enjoy a retrouvé son élément naturel salé et instable après deux jours passés sur ber en plein mistral. La peur d’un effet domino qui aurait fait tomber tous les bateaux rangés sur le parking m’a personnellement tenu éveillée une partie de la nuit.
Mais ce soir nous fêtons cette remise à l’eau avec une sardinade au ras de l’eau sur la plage du chantier où chaque déchet ramassé pour mettre au propre un espace pour manger, rappelle les heures d’ouvrage et les kilos d’Epoxy qui maquillent aujourd’hui le bateau : fonds de fût en plastique que Ikea pourrait bien détourner en abat-jour , monceaux de bout de CP (contre plaqué) de toute les épaisseurs, plastiques, bouteilles cassées, ferrailles etc…Nous y avons trouvé deux équipées pour le carré et de quoi faire des tringles dans les placards.
revue technique a Corbieres
Pas de pom pom girl , ni de vendanges …..
mais réparations des dégâts du précédent coup de mistral
au pharo
dimanche matin, pas de programme arrêté, mais nous commençons cette belle journée par un petit déj avec pain frais et croissants
ca se prepare
Et tout de suite à la découpe des étagères pour aménager les placards. Même s’il y a beaucoup de place globalement c’est difficile de caser les caisses de rangement dans des volumes en biais . Donc on fait des « planchers » au fond des coffres. Et une penderie pour le blazer du capitaine (recommendation d’Yves hammard)
Photo ds 2 jours, car break à Montpellier pour dire aurevoir à Alix
Chantier naval du Pharo
Semaine 3/09 au 9/09
Musique
Le départ n’est pas pour tout de suite. La voilerie qui répare entre autre les dégâts sur la grand voile qui a morflée pendant les essais en Sardaigne, nous promet la livraison pour le 19 septembre….
Olivier entre temps a failli perdre le bateau au mouillage……… au Pharo. Le mistral conjugué à la pression des 1000 choses auxquelles penser ont eu raison de sa clairvoyance .
Bilan de l’accident : les 2 safrans à refaire. Cela sera fait ce week end…et il est grand temps . Une course contre la montre est en train de se jouer.
En effet, les terrains du Pharo, anse située juste à la sortie du vieux port avec vue magnifique sur la Major, cette basilique noire et blanche aux allures byzantine (ou vénitienne) sont maintenant sur le point d’être récupérés par la communauté de commune qui mettra ainsi fin aux activités navales existantes du quartier (photo des entreprises). Olivier qui connait bien son Marseille pour les N.. avait eu le nez creux (et aussi une bonne dose de culot) car en louant cet emplacement bien équipé pour construire son bateau, il avait bien escompté que les choses prendraient leur temps.
Deux ans et demi donc, le temps de faire un bateau de 43 pieds prêt pour son tour du monde en somme. Et ce chantier du Pharo pendant tout ce temps est devenu un lieu de vie et de travail digne des ateliers d’artistes sous le pont de Brooklyn ou des frigos des grands moulins à Paris que nous avons connu dans les années 80. Une équipe de roumains y a trouvé du travail, a investi le lieu , y a vécu, fait la fête, reçu leur famille aux vacances, et le dernier survivant « Jimmy » achève fébrilement son petit bateau à moteur qui lui permettra de rentrer au pays par le Rhin, le Danube, les canaux…(photo de Jimmy et son bateau et aidant Olivier)
Les autres sont partis il y a peu. A la recherche d’un autre travail ou prêts à pointer à l’ANPE, ou comme Michel, l’homme sans lequel Olivier aurait eu des moments de grand doute ! reparti en Roumanie.
Hier, les vautours sont arrivés en zodiac ; un premier passage, des messieurs- dames, cadres en costume , en plein travail de repérage, l’œil tournant à 360 ° pour évaluer , le panorama, le potentiel immobilier, la gentrification du quartier. Un deuxième passage une heure plus tard et deux messieurs qui s’approchent du bateau pour nous dire l’interdiction de mouiller au milieu de l’anse et nous informer que lundi, le site sera entièrement grillagé et interdit d’accès et que nous devons dégager au plus vite.
Les gendarmes vont donc arrivés. Il me semble aujourd’hui que l’hélico (très gros) piquant sur nous brusquement puis survolant le bateau ne nous voulait pas que du bien . Le climat en ce moment à Marseille est électrique. Notre zone est suspectée d’une invasion de Rom incessamment sous peu.
Il nous faut donc récupérer dare dare tout ce qui appartient au bateau : le spi très joli (photo plus tard), les outils, du bois et finir les safrans…
Ce Pharo très attachant que je connais maintenant depuis deux ans, va donc fermer. Ses gens qui s’y côtoient, y vivent et y travaillent vont partir. Elles vont disparaitre ces petites entreprises, plus ou moins vaillantes, certaines servant de prétexte à un choix de vie un peu bohême, comme Claude Carbonel qui a fait de son garage son lieu de vie et à 70 ans voit son heure arriver et n’a plus que la colère et l’agressivité pour traduire son mal être et surtout les bricolos, les Geo trouvetout, les Mac Gyver en tout genre vont perdre un merveilleux espace de liberté et de créativité.
La Communauté de communes aura-t-elle le talent d’y replacer quelque uns de ces métiers et l’intelligence de proposer à Marseille un chantier dédié aux bateaux de plaisance, un lieu pour bricoler, réparer, réaliser ses rêves, sans perdre l’âme et l’histoire de ce lieu. Un véritable projet d’entreprise industrielle en somme !
PS. Jimmy aura-t-il le temps de finir son bateau ? on, vous tiendra au courant
sous voiles
les essais ….
Merci
c’est bien bien un sloop pas une goelette!
On s’aime bien pas vrai?
baptême
ENJOY est baptisé. La bouteille de bulles s’est écrasée à 17:00H contre la coque comme il se doit dans le vieux port de Marseille.
Avant le grand départ
Nous démarrons le blog Enjoy-voyage en voilier.
Baptême le week end du 30/06/2012…………
Encore beaucoup à faire. Les voiles pas encore là