Nous restons un petit moment à Puerto Madrynn pour nous reposer de ces 4 jours de mer .
Ainsi nous pouvons explorer la péninsule de Valdés en voiture. Soulevant beaucoup de curiosités aux argentins du Club Nautico nous sommes invités à une excellente asado ( barbecue argentin ) que les sócios du Club organisent tout les mercredi soir ( sans leurs femmes ). Le ventre plein nous partons pour Caleta Hornos mais sans Emmanuel qui doit nous quitter. Nous restons quelque jours dans ce lieu ou le silence pétrifiant régne. C’est alors que nous nous rendons compte qu’un villlage se trouve à une trentaine de kilométres de la caleta. Nous partons donc pour une expédition de 25 kms à pied à travers la pampa, en nous dirigeant vers la route la plus proche pour faire du stop et rejoindre la civilisation. Mais au bout de deux heures d’attente à tendre notre petite pancarte et notre pouce aucune voiture ne passe. Heureusement une petite estancia se trouve à quelques métres de la route, nous demandons donc aux gauchos si ils peuvent nous ammener à la ciudad la plus proche. Aucun problémes, moyennant la réparation de l’autoradio du 4×4 , nous voila em route pour camarones . Le probléme reste le retour . En effet fatigués de notre randonnée , nous souhaitons retourner à bord en voiture. Heureusement nous avons fais la connaissance de laurent-lorrenzo qui aprés quelques coups de fils a pu nous trouver un remise. Mais le vrai probléme c’est que le chemin a prendre pour rentrer passe par l’estancia dont le propriétaire est … Florent Pagny !! Or le chanteur français tiens beaucoup a ce que sa propriété privée le reste. Aurons nous la »liberté de passer » ? Aprés discussion avec le gardien nous voila escortés de 2 gauchos de l’estancia et notre ex pilote du Paris Dakar José Luis. Eh oui car c’est un vrai Paris-Dakar auxquelles nous sommes confrontés, dans cette Pampa impitoyable. S’ennuyant un peu de la monotonie de la caletta le mousse se met a la pêche. En seulement une dizaine de minutes, ça mord ! Vient ensuite un deuxiéme ce qui fera le repas de l’équipage. Puis voici que deux bateaux viennent occuper le port naturel. Hector étant bon pêcheur, nous proposons aux deux navires (un holandais et un français) d’organiser une grillade avec notre pêche fructueuse. La météo étant favorable, nous décidons de partir le lendemain de la grillade, direction Puerto Deseado dernière étape avant le bout du monde.