En nous baladant à Castro, île de Chiloé, sans connaître le capitaine nous admirons déjà le navire depuis la cote.
Le soir venu, nous rencontrons Jacques et son acolyte Pierre dans un salon de thé, échangeant sur notre passion pour le voyage et notre attirance pour la voile.
Au fil de nos discussions, nous dérivons rapidement dans un bar animé de Castro. Des liens d’amitié se nouent rapidement et nous constatons que nos boussoles tournent dans le même sens: SALUD Jacques !
Malgré des problèmes de communication, notre bonne étoile nous réuni le lendemain à bord d’Enjoy. Cap sur la marina Quinched. En deux temps trois mouvements, Pierre lance le spie, c’est pétole !
Nous cuisinons des petits plats sur fond sonore des épisodes de « La minute de Bernard », nous sommes fans !
Jacques explore sa cave, un bruit familier retentit, nous passons à table: SALUD Jacques
Les paysages de Chiloé filent et les contes de voyages fusent rythmés par des coups de trompette.
Arrivés à quai, nous rencontrons Stéphanie, Mike, leurs deux filles Romane et Lyore avec qui nous partageons un joyeux asado à la chilienne entre français. Pour cette occasion, nous débouchons une bouteille de Cérons gardée précieusement dans nos sac à dos jusque-là, SALUD !
À la nuit tombée, arrive « El Sobrino » Hector dont on avait tant entendu parlé et son ami Alexeï.
Les histoires de notre troupe de nomades de mer et de terre se mêlent à l’ambiance chaleureuse du Quincho, SALUD les loups de mer !
À bord d’Enjoy, nous dormons à poings fermés tous les 7 comme des sardines bercés par un léger clapotis.
Un petit déj pain-beurre-café délicieux et nous voilà de nouveaux avec nos sacs à dos.
Pardon Jacques pour le Hold-up de tes moussaillons, merci pour ces bons moments, nous buvons désormais à ta salud.
Bon Vent !
Archives mensuelles : mars 2014
Paradis à Chiloé
Nous partons de Puerto Eden pressé de quitter la pluie et de retrouver le soleil. Notre première escale fut a Caleta Yvonne ou la mer est de couleur vert lactée due au glacier se trouvant à 10 milles.
Nous mouillons accompagné de dauphins curieux qui semblent vouloir nous indiquer le chemin. Le lendemain nous décidons de faire un petit détour pour aller voir le glacier.
C’est alors qu’au retour notre hélice ne semble plus tourner. Il nous est donc impossible d’utiliser le moteur problème lorsque l’on sait que le vent et les courants sont souvent de face dans les canaux.
Mais l’avantage d’un voilier c’est que l’on peut toujours utiliser ses voiles.
Nous tirons des bords jusqu’à la dernière caleta avant de passer le Golfo de Penas.
Nous patientons quelques jours dans cette caleta la bonne fenêtre météo . Il a plue pendant 5 jours non stop.
Enfin nous partons avec un début de navigation un peu difficile , en effet la mer était peu amicale mais deux baleines nous ont suivies.
Et ensuite …. CHILOE !! Aaaaah !! Enfin du soleil , des arbres , de l’herbe (je tiens a préciser que je ne parle pas de canabis) et des gens
. Nous remercions une fois de plus le bateau Anglais : Dana Félicia de nous avoir remorqué jusqu’à Castro ( Et oui , l’insolite arrive parfois : un navire Anglais qui aide un navire Français
c’est du jamais vu), et aussi nos amis de H2O , bon vent vers le Pérou !