Dimanche 15 mars, je rejoins Jacques et Enjoy a Napier en même temps que le cyclone PAM. Après quelques jours de temps pourri, nous avons pris la mer sur la fin du cyclone, donc grosse houle (supérieure a 4m) et du vent.
Pour une première fois en bateau (pour moi) c’était rude, premier repas ou tout bouge et se renverse, premier quart et première nuit a se cogner et a se dire que l’on va tomber du lit!
Mais a la fin du deuxième jour, plus de vent, plus de vagues, plus rien, et ça va être comme ça les deux jours d’après. Le troisième soir on croise white island, un volcan en activité et le lendemain arrivée sous spi a Tauranga, une ville a l’intérieur d’un genre de lagon.
On reste quelque temps la, on visite un peu, on cabote, tranquille.
<p>Un matin on repart direction Whangarei, on longe le Coromandel accompagne par de dauphins, petite pause pour la nuit a Mercury island et on arrive le lendemain a la tombée de la nuit.
Dix jours tranquille a la marina entre apéros, barbecue et repas a bord. Jacques revoie des amis a lui qu’il a croise un peu partout, c’est cool mais doucement on prépare le départ – réparation sur la voile, courses et casting pour un deuxième équipier. Enfin la voile est prête, les coffres pleins de conserves, pâtes, riz, chocolat, on a même une fenêtre météo et un deuxième équipier est trouve: Lucien, qui a perdu son bateau aux alentours des Kermadec lors du cyclone. Tout est prêt. Les douanes passent pour la sortie, tout est OK.
On part le lundi matin 9h, il fait beau et il y a du vent, mais voila, après 30 minutes, appel des douanes a la VHF, il faut rentrer, la police veut interroger l’un de nous. Retour au quai ou la police nous attendent veut parler a Lucien.
Le douanier nous dit que ce n’est pas grave et 20 min plus tard, Lucien revient tout est OK, c’est reparti.
Lundi 13 avril, midi, ça repart même fort, a fond.
On s’organise pour les quarts 20h-24h pour moi, 0h-4h Lucien et 4h-8h pour Jacques
Premier soir, ça bouge et pendant le quart de Lucien , une étagère l’ache résultat des bouteilles éclatées et des livres partout, ça commence bien!
A partir du troisième jour, ça se calme, ça s’arrête même: pétole comme on dit mais avec du soleil, on en profite pour sortir le spi et ça va mieux, on avance enfin. Deux heures plus tard, alors que l’on se demande ce que l’on va manger, un bruit sec, la drisse vient de lâcher ainsi que la drisse du génois: c’est la merde, le spi traîne dans l’eau, on le remonte vite fait et constate les dégâts, plus de spi ni de génois et il reste 4 jours de mer: ça va être long …
Heureusement les alizés soufflent et on avance quand même. On ne croise pas un bateau, mais on voit des oiseaux, des pissons volants, de gros dauphins noirs, des dauphins normaux et un calamar géant, mort a la surface, qui doit faire plus de 3m.
lundi 20 avril, a force de se rapprocher … on fini par arriver et a l’aube a la fin du sixième jour de mer,on passe la barrière de corail, on passe le phare Amedee et on arrive a Nouméa.
Presque 7 jours sans marcher, a rester assis, c’est long mais en même temps, cela passe vite. Dans le port, il y a des bateaux partout mais on est chanceux et on trouve un corps mort disponible, le bateau est amarre, ça y est c’est fini.
On va pouvoir dormir et tant mieux, la fatigue se fait vraiment sentir.
Retour aux tropiques
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