Une semaine déjà que nous avons touché le Brésil et nous voilà pris par le flegme du pays, c’est-à-dire pas pressés de reprendre le récit des aventures.
Musique
Nous avons découvert San Salvador par la ville basse, son port et ses quartiers mal famés. Tout de suite les petites boutiques de souvenirs ( bijoux, sacs, instruments de musique…et les Havainas , les tongues les plus connues du monde) du mercado modelo, les vendeurs de poissons proposant leur panier du jour près de la station-service et les départs et arrivées des innombrables voyageurs du Terminal Nautico, chargés d’énormes sacs de provisions pour tout ce qui manque sur les îles de la baie, tout ça au son des fanfares pour notre grand plaisir ou plus souvent d’une disco de supermarché qui écorche nos oreilles .
Le soir par la force des choses, c’est le couvre-feu dans le quartier du Commercio. L’ « Elevador » de 60m qui nous hisse en journée vers le Pelhourino , centre historique de la ville, où il est agréable d’aller boire une caipirhina en regardant les danseurs de Capoeira, ferme avec la nuit, vers 18H. Pour prolonger les instants de promenade nez au vent nous prendrons un taxi la première fois et le bus rouge qui n’est indiqué nulle part, par la suite. Car ici il faut trouver les modes d’emploi pour tout, en regardant comment font les gens et en commençant à baragouiner notre brésilien pour les nuls.
Nous trouverons ainsi une cantine pas trop chère sur le principe du plat au kilo. Evidemment ce n’est pas varié, mais nous y mangeons un peu de crudités maintenant que nos estomacs sont blindés et arrosons nos repas de Skoll ou de Schin les deux bières locales. Les bolas (gâteaux/ entremets) sont délicieux, les portions de glace énormes et le jus d’orange frais délicieux et en quantité.
La ville a ses charmes mais pas autant que les îles. Direction Itaparica à deux heures de bateau. Nous y trouvons de l’eau propre à gogo, bien précieux qui nous a été compté depuis les Canaries, au Cap vert et à Salvador. Toilette à fond du bateau, nettoyage des citernes et remplissage avec cette eau provenant de nappes phréatiques affleurant sous le sable.
Les rencontres au mouillage se font spontanément. Attraction de la langue, toujours plus facile avec les francophones comme Kristina et Rudy (Suèdoise et Suisse ) maitrisant notre langue à la perfection. Avec Jean Paul de Dieulefit qui navigue en solo. Avec Nick, dont les enfants sont nait et ont grandi sur le bateau. Ils ont aujourd’hui 20 ans et plus.
Nous partageons les bons plans, des livres, des grands sacs pour les courses, des recettes, du bricolage et surtout des récits de voyage. C’est très chaleureux.
Conseil nous est donné de remonter le rio Paraguaçu et nous nous donnons deux jours pour cela avant de nous remettre en route pour Rio de Janeiro en début des semaine prochaine. Samedi c’est jour de marché dans le village de Maragojipé où nous venons de mouiller à l’instant pour profiter de cette tranche de vie locale dès le lever du soleil demain. Sur le chemin nous nous avons grimpé à une cascade derrière une jolie poussada. Impossible de résister à la tentation de jouer à Adam et Eve.
Végétation luxuriante, ciels gris et changeants, barques multicolores et peaux basanées des brésiliens du Nord, la terre nous apportant des effluves florales inconnues. Tous nos sens sont en éveil et todo bem pour nous. E voçé ?
Comment vous joindre demain par video? faut il télécharger skype? un autre lien?
Bravo moussaillons! je suis bien contente et rassurée de vous savoir arrivés à bon port.Toute cette eau pendant tant de jours, je ne préfère même pas y penser…Anne, maintenant que tu nous a fait découvrir tes talents littéraires, nous attendons la suite de la chronique avec moult détails et pourquoi pas un peu de bossa, en prime. Bises
pour la musique de supermarché connait pire un groupe français :
BABYBOOM….
très belle narration de vos découvertes, on s’ycroit.
poutoux a tous.
comment pas pressés de reprendre le récit!mais nous attendons nous,j’ai des amis autour de moi qui suivent votre belle aventure,allez Anne une grosse glace de moins et au travail c’est trop bon on y est presque avec vous,c’est coloré ,ça sent bon ,notez bien les recettes.Olivier calcule bien ta route nous serons tous les 4 isa michel marc et moi au chalet au pharo pour ton anniversaire ok?
bises à tous michèle
iaorana enjoy et son equipage! je vois que vous vous rapprochez de notre coté du monde…..à quand la travesée du Pacifique???
j’ai lu avec plaisir vos aventures! bravo et quelle chance! j’ai visité le bresil dans il y a tant d’années (jhabitais en guyane, c’était facile) et votre récit me l’a fait revivre.;merci!
continuez à nous raconter, nous naviguons un peu aussi….quel est le cap suivant ?
nana (aurevoir en tahitien)
patricia