Ca y est la petite famille est partie …
Du spleen en redescendant en voiture d’auckland a picton , pour retrouver Enjoy au mouillage dans la baie de waikawa.
Heureusement, catherine et bernard en route pour le sud viennent me remonter le moral
C’est ensuite Dave : come up jack, come with us for a race …
Et c’est parti pour un triangle olympique dans le queen charlotte ! Dave est tres implique dans la vie du sailing blub waikawa : je retrouve le lendemain khamsin, le first 44 de dave pour une sortie bateau ecole.
Dave est aussi un excellent cuisinier, je fais la connaissance de sa famille autour d’un enorme morceau de cochon cuit au four …
Bon les matins deviennent frais, il est temps de reprendre la route du Nord . Je sors du Marlborough sound par le torry strait et traverse le redoutable cook strait … par petole !!
Passage du cap Farewell par petole dure et une eau remplies de trainees fluorescentes, des thoms ou dauphins qui dansent autour du bateau … magique!
Je croise une pirogue polynesienne aussi surpris que moi de rencontrer un bateau dans ces eaux desertes
Arrivee a Napier, apres 3 jours de mer. Ah une bonne nuit de sommeil … et surprise du matin , j’ai un nouveau voisin C’est Trevor, pilote au port de Napier, et heureux proprietaire d’un dragon.
Ca tombe bien , regate aujourd’hui ….
Je sympathise avec simon , veterinaire travaillant pour le departement sanitaire de la region. Il prepare son bateau pour le grand voyage. Rendez vous est pris , il doit me retrouver en nouvelle caledonie pour 1 mois de navigation ….
Voila , le port de Napier est vraiement tres chaleureux, bien protege , en attendand l’arrive du cyclone pam qui fait des ravages au vanuatu
Samedi 14 mars nouvel equipier Jonathan arrive demain, il se joint a moi pour aller jusqu’en indonesie, et poursuivre le blog … depart de nouvelle zelande prevue mi avril , a la fin de la saison des cyclones.
salut a tous
Le capitaine
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15 jours de vacances en Nouvelle Zelande
Enfin arrivé à Auckland ce Mardi 3 février à 15h, heure précise, heure locale soit 12 heures de decalage avec la france et après avoir passé sans grandes difficultés les différents contrôles d’importation alimentaire , en effet on retiendra la Pompe à Huile , spécialité du midi , qui aura plutôt étonnée les douaniers !
Ainsi, enfin les douanes passées, nous avons pu rejoindre le vieux loup de mer , le commandant Cousteau , dans la foule de l’aéroport . Après de courtes retrouvailles, nous avons embarqué dans une petit voiture loué pour 2 semaines par le marin avant notre arrivée. Nous avons ainsi continué la route jusqu’à notre chambre d’hôtel déjà réservé et prêt toujours par notre commandant de bord. Que d’organisation de sa part ! Nous donnant droit à une arrivée royale !
Après un petit tour du centre ville à pied la soirée, nous sommes rentrés épuisé à l’hôtel, regagnant nos lits avec grand plaisir !
Wake up ! Le soleil ne connaissant pas le décalage horaire, celui-ci ne nous à pas épargné pour notre premier réveil en Nouvelle-Zélande ! 8H du matin , déjà debout , nous nous sommes préparé pour quitter l’hôtel à 10h et entamer un petit road-trip jusqu’à Wellington ou nous irons prendre le ferry pour rejoindre l’île sud, ou se situe le bateau .
Entamant ce petit road-trip , papa a décidé suite à son « super » jeu de mot de passer la ‘nuit’ à … Wanganui , bon on avouera que cet humour nous avait tout de même un peu manqué !
Nous avons donc voyagé en voiture , profitant du beau temps pour faire un pic-nic à midi, nous permettant de profiter du paysage, puis nous sommes reparti pour Wanganui , ou nous sommes arrivés en fin d’après midi toujours dans un hôtel mais cette fois trouvé sur le moment. Nous avons profité de la soirée pour découvrir Wanganui, verdict : ville quasi déserte la nuit et non pas le jour, quelle ambiance !
3ème journée en vue ! Après une première vraie nuit de sommeil, nous avons du quitter la chambre d’hôtel à 10 heures, pour continue notre route jusqu’à Porirua ( petite ville sur le bord de mer juste à côté de Wellington ) ou nous passerons la prochain nuit !
Comme expliquer par notre guide touristique marin , les paysages du nord de l’île nord n’ont rien d’exceptionnels et c’est seulement à partir du sud de l’île nord que les paysages devenaient agréables. Et en effet c’est sur cette deuxième journée que nous avons pu commencer à profiter de beaux paysages et particulièrement le midi ou nous avons refait un pic-nic à côté du bord de mer , endroit magnifique, me rappelant beaucoup La Palmyre !
Repartis pour finir notre route, et une fois arrivé à Porirua , à l’hôtel encore une fois trouvé sur place , nous y avons déposé nos affaires pour ensuite partir sur Wellington ( à 20min en voiture ) pour découvrir la ville qui cette fois ci était loin d’être inanimée la soirée, tous les bars pleins de monde, toujours avec cette ambiance musicale très années 80 ! Ca surprend un peu mais ca fait plaisir d’écouter du bon vieux rock, un petit coup de pink floyd dans les rues !
Nous avons le lendemain rejoint le bateau de papa à Picton via le ferry reliant Wellington et Picton.
Et c’est après une périlleuse traversée à cause du vent et de la mer agitée ( qui aura causé quelques dommages à des voitures embarquées à bord du ferry ), que nous avons pu rejoindre le bateau avec 2heures de retard , la voiture toujours avec nous.
Nous avons décidé de rester sur le bateau 3 jours pour découvrir, visiter les alentours ainsi que faire un peu de bricolage ( on y aura pas échappé ! ).
C’est ainsi qu’après 3 jours tranquilles que nous avons repris la voiture pour entamer un 2ème road-trip visant à faire une boucle tout en descendant dans le milieu de l’île sud , évitant les trop long trajets tout en passant par de jolis endroits/villages. Nous avons ainsi longé la East-Coast, rencontrant de magnifiques paysages et même quelques otaries sauvages , pour en suite atteindre ChristChurch , plus grande ville de l’île sud, la ville étant connue pour son jardin botanique très typé européen mais surtout par le fait que la ville ai connu de nombreux tremblement de terre entre 2010 et 2011 qui aura ravagé la ville, ce qui laisse encore des séquelles autant physiques pour les infrastructures que pour le moral des habitants dont une partie a migré et en effet c’est assez étonnant de voir la moitié de la ville en reconstruction !
En reprenant la route , nous nous sommes arrêtés à un petit coin paradisiaque , après la traversée d’un pont à pied nous nous sommes installés sur le bord d’une rivière magnifique , couleur or et pourquoi donc ? Car il s’agit de la Gold River ! Et c’est ainsi que nous nous sommes lancés dans une chasse à l’or voyant la richesse devant nous , mais n’avons au final récupéré que quelques pierres incrustés de paillette d’or … Quel déception !
Nous avons continué la route pour rejoindre Hanmer Spring , petit ville touristique particulièrement pour son centre de sources thermales ( n’ayant rien d’exceptionnels ) et de magnifiques paysages uniques mais il faut ajouter que nous avons du passer sur un pont assez douteux pour ce qui était de sa solidité et encre moins de confiance lorsqu’on voit un individu avec un dossard orange , un pinceau et un pot de colle à la main en train de rafistoler on ne sait trop quoi en plein milieu du pont !!
Nous sommes repartis le lendemain , longeant cette fois-ci la West-Coast offrant des paysages tout aussi beaux qu’à l ‘est , mais cette fois-ci nous avons fait la belle rencontre de Andrew , vendant du café et de délicieux pancakes au bord de la route , la plage juste à côté , bref un endroit encore paradisiaque ! Nous avons ainsi appris l’histoire de Andrew âgé de 57 ayant fuit Christchurch à cause des tremblements de terre , et c’est très émouvant d’avoir le témoignage direct d’une personne ayant vécu ce drame , racontant ses peurs durant le drame et y pensant aujourd’hui avec amusement , ce qui paraît difficile à comprendre mais qui paraît être un moyen de relativisé la peur qu’il a enduré même si aujourd’hui il ne peut s’empêcher de regarder le haut d’un bâtiment avant d’y entrer ! On notera aussi que Andrew c’est installé avec son petit commerce sur une zone à risque de Tsunami !
Nous avons terminé notre route jusqu’à Auckland le lendemain où nous sommes arrivés vers midi et avons profité de l’après-midi pour visiter le musée de la marine que papa tenait absolument à me faire découvrir et maman de son côté ayant opté pour le musée des arts modernes .
Ainsi pour décrire le musée de la marine , il présente en grande partie l’histoire de la nouvelle-zélande à partir de la découverte de celle-ci par le navigateur James Cook et le navigateur français Marion du Fresne et vous fait découvrir l’immigration entre 1850 et 1960 en vous mettant dans la peau d’une personne de l’époque ce qui assez original . Nous avons tranquillement fini la soirée, nous préparant pour notre retour le lendemain.
19 février, c’est le départ, 32 heures d’avion avant l’arrivée à Marseille ….
Marlborough sounds
Jeudi 15 janvier 2015:
Nouvel equipier venu d’Auckland , Marc , et Jacques, qui a hate de decouvrir la Nelle Zel
ande sauvage.. nous mettons les voiles alors que le soleil baisse a l’horizon.. Cap au nord vers le Cape Reinga que nous devrions passer demain dans la journee .. Puis les jours prochains, cap plein Sud cote Ouest de la Nouvelle Zelande, direction les Marlborough Sounds que nous devrions atteindre en debut de semaine prochaine. Je fais le 1er quart ce soir.. On fait des roulements de 4h en general. Un oeil de temps en temps sur l’horizon,,le GPS, le heading sur l’auto-pilote.. Le ciel est clair, la mer est bonne, legere houle, mais pas d’air .. le moteur s’impose. La nuit est noire, la tete dans les etoiles.
Vendredi: 6h, le jour pointe son nez. Je prends la releve. La mer est calme avec une houle de derriere. 8h30 une demi douzaine de dauphins sur tribord. Un bateau de croisiere croise au large. 9h nous passons North Cape. Il fait deja chaud.. Deux heures plus tard, entre North Cape et Cape Reinga, une joyeuse bande de dauphins s’amuse a la proue pendant un moment. On longe la cote, falaises de vert clair vert fonce , marron. Puis on passe Spirits Bay. Son immense plage facon ruban dore offre un contraste saisissant avec les collines verdoyantes en arriere plan, le bleu ciel et quelques nuage moutonneux. On passe Reinga a l’heure du dejeuner. Gros courant qui nous pousse.. Salade de carottes rappees et terrine maison. Cap plein Sud plein soleil. Qq oiseaux dans le ciel. Un long nuage blanc s’etire le long de la cote. On descend la fameuse « 90 miles beach ». Une bonne brise, Enjoy au spinnaker, vent arriere.
On accroche 2 beaux thons en fin de journee, un sur chaque ligne coup sur coup, le plus gros bien 7-8kilos. On vide les poissons, je prends la planche a decouper et fait le poissonier.. Au menu pour le repas: thon cru, petits oignons eminces et tomates en salade, jus de citron et huile d’olive du Chili du capitaine. Ensuite filet de thon legerement grille avec tomates fondues et oignons caramelises.
Samedi: On navigue maintenant entre le Cap Reinga et Auckland (cote l’Ouest de l’isthme) cap plein sud.. Je prends la releve apres 1h. Enjoy fait son sillage a 7 noeuds. Debut de nuit etoilee mais pas pour longtemps, au loin une large bande nuageuse barre l’horizon. Ca y est, on est dedans au petit matin.. et c’est une zone pertubee, avec un coup de vent S-O toute la journee.. quelques grains.. attention au mal de mer.. il faut prendre quelques ris.. Ca bouge, ca devient viril et il faut se cramponner en se deplacant pour pas se faire mal ..Au coeur de ce coup de vent d’Ouest que nous traversons, la mer est bien formee.. Du bleu marine et bleu ciel, tout est dans les tons de gris maintenant, gris bleus, gris metallique.. et ca moutonne sur la crete des vagues qu’on passe de travers ..une belle houle, quelques beaux creux, Enjoy fait sa trace a pleine dent.
Retour du beau temps en fin de journee. On passe au large d’Auckland a l’heure du diner.
Je fais le quart jusqu’a minuit puis reprends a 4h. Le ciel est parfaitement dégagé et la voute celeste remplie d’etoiles offre un beau spectacle !
Dimanche 18: Le jour se leve, il est 6h environ. C’est le grand beau, le grand bleu. Allez un peu de peche.. et allez! ca tire solide sur la ligne .. et c’est un thon albacore! Vers midi, on passe a 50 nm de Cape Albatross. Quelques oiseaux marins solitaires (shearwater?) rasent les flots et virent sur l’aile. On croise un chalutier probablement venu de New Plymouth. Je bouquine a l’ombre des voiles au sujet des premiers navigateurs Europeens a avoir decouvert le Marlborough Sounds, notamment Abel Yanszoon Tasman en 1642, James Cook en 1770, et Dumont d’Urville sur l’Astrolabe en 1827.. 16h30 – le ciel se voile, ca se couvre alors que nous approchons du Cap Egmont..
Lundi: Arrivee ce matin dans les Marlborough Sounds apres 4 nuits et 3 jours de nav (85h environ)bet sans avoir croise grand monde.. Un voilier il y a 3 jours! Ca dure pas longtemps 1/2h peut-être en traversant le Cook Strait mais la mer est hachee dans tous les sens. Gros courant a contre vent! Enjoy encaisse imperturbable. Le paysage est beau, sauvage, ca ressemble un peu au sud du Chili. On passe Stephens island puis arrivee au nord d’Urville island vers midi. Jules Sébastien César Dumont d’Urville etait aux commandes de l’Astrolabe dans cette region et ses exploits sont restes graves dans les cartes.. il avait en effet reussi a naviguer l’Astrolabe dans cette passe etroite reputee dangereuse en raison des forts courants le 23 janvier 1827, depuis baptisee la « French Pass ».. On se met a l’abri de la d’Urville Peninsula, on jette l’ancre dans la Cherry tree bay ou l’on trouve un voilier et un yacht amarres a des bouees. On jette l’ancre sous les rafales et un peu en panique, je dois sauter a l’eau avec pmt pour aller dégager un bout qui s’est pris dans l’helice sous le bateau. Ce n’est pas la premiere fois .. A Rangiroa, Jacques le skipper avait déjà fait appel a mes services pour aller essayer de retrouver une piece tombée au fond de l’eau.. Grosses rafales de vent – 90km/h toute l’apres midi et dans la nuit.
Mardi: le vent ext tombe, nage jusqu’au ponton d’une maison qui est en vente, on explore le coin et soudain un Maori vient voir ce qui se passe.. on arrive a briser la glace et lui et sa compagne nous emmenent chercher qq moules au parc a moules dans la baie. On dejeune avec eux puis sieste, ballade de quelques heures jusqu’a la piste de l’ile. Ca grimpe mais quel panorama de la-haut! Vers 20h, on leve l’ancre pour aller se poser un peu plus loin au fond de Catherine Cove en face du Wilderness resort, camping avec lodge et la seul restauration de l’ile. Après diner, la nuit tombée, le gars du lodge nous emmene voir les vers luisants dans la foret. Magique!
Mercredi: reveil avec un concert d’oiseaux d’une harmonie incroyable dans la foret au lever du soleil. On va remplir les jerricans d’eau douce au lodge et vers 8h on quitte la baie. Des souffles de baleine a tribord avant qui disparaissent lorsque nous approchons. Nous rentrons dans le Waitata Reach.. On est au moteur, grand beau aujourd’hui et prevu egalement pour les jours prochains. On descend le Pelorus, un fjord d’une 50aine de km de profondeur.
Jeudi : on a passe la nuit a l’ancre dans la baie Kenepuru Sound, en face du Te Mahia Bay Resort. C’est un peu nuageux, le fond de l’air est frais le matin mais ca se leve.. Jacques verifie les niveaux et on leve l’ancre, direction la marina de Havelock pour arriver dans le chenal a maree haute (vers midi). Havelock, capitale mondiale de la fameuse moule a la levre verte. Bien dodues d’ailleurs et a la chaire bien ferme. Les bateaux vont et viennent pour decharger leurs gros sacs (1.2T par sac!) de moules au quai au pied de l’usine a moule. Ma meilleure moitie, Stephanie, doit nous rejoindre dans l’apres-midi et nous apporter quelques victuailles et notamment des bons radis et une ou deux bonne miches de bon pain (ca court pas les rues les boulangeries ici). Petite ballade dans la bourgade assoupie.. ca cogne dur! Quelques courses au petit supermarche, baignade et une bonne sieste. Jacques n’en rate jamais une.. Diner au mussel pot puis soirée cine dans le carre.
Vendredi: brume au ras de l’eau au lever ce matin qui se dissipe rapidement. Sortie de la marina de Havelock vers 10h en suivant le chenal. On ressort du Pelorus, qq dauphins nous croisent. On se met a l’ancre dans l’apres-midi dans la picturesque Waihinau Bay, Bulwer, avec son petit groupe d’habitations de pecheurs (et retraites). Baignade, l’eau est fraiche dans la region..17? 18? Magnifiques raies en bordure de plage. On sympathise avec une famille de Neo Z du coin et on part va ensuite se promener sur la piste qui serpente dans la foret.mSoirée bien agreable en companie d’une famille du coin qui nous invite chez eux a partager le diner. Jacques fait son cinema en projetant sous les etoiles un docu de « gros malades » partis explorer les cotes Antarctique sur une coque de noix..
Fin de periple
Samedi: Direction le Queen Charlotte Sound que l’on remontera jusqu’a Picton. Un tres beau mouillage dans Ship’s cove, la fameuse baie a jamais liee a James Cook qui y avait passe de longs mois a plusieurs reprises et ou a ete dresse un memorial sur la plage puis dimanche on se met au mouillage en face de Picton envahie par les meduses! Arrivee a la marina de Picton lundi matin. Fin du periple et retour sur la terre ferme!
Au pays du nuage blanc: bonne annee 2015
Ca y est reprise du blog, j’espere vous presenter bientot le deuxieme episode episode de la traversee Papeete Nouvelle Zelande que dois m’envoyer Jules.
Nous sommes arrives le 25 novembre dans le pays du nuage blanc, l’appelation Maori de la Nouvelle Zelande, apres 7 jours de mer depuis le Tonga.
Garde a vous au quai de la quarantaine pour recevoir les autorites: emmigration, douane, phytosanitaire … au moins une dizaine d’officiels defilent sur le bateau.
Autorisation accordee, on peut descendre le pavillon jaune de quarantaine et rejoindre le bar le plus proche pour une premiere biere bien fraiche !!!
Jules quitte enjoy pour de nouvelles aventures en backpaker … bonne route a toi.
Je retrouve les copains, soiree crepe avec Lumbaz, tout est beau ici les canards ne sont pas sauvages … tres optimiste tout ca !!!
Je pars en bus sur auckand pour rendre visite a des amis rencontres precedemment aux Tuamotus. Marc travaille a auckland pour une compagnie d’assurances et prend le ferry pour se rendre a son bureau ; de leur maison, on surplombe la baie d’auckland.
J’en profite pour acheter une nouvelle trotinette, la precedente, attache a son cocotier, dans une ile isolee des Tonga, n’a pas ete emporte par un cyclone ….
Noel s’organise sur le breakwater wharf ( acces uniquement par dinghy) et les aperitifs aidant, nous battons le record deographique du bateau de Marten ( 7m05 de longueur) : 20 a l’interieur !!!
Je pars vers le Sud pour Whangarei, afin d’y passer le nouvel an avec les multicoques, venus hiverner a sec au chantier Norsand.
Voila, j’attend Philippe et sa maman Helene qui arrivent debut fevrier. Au programme l’ile du Sud et ses moutons …
Bonne anne et meilleurs voeux a tous
De Tahiti vers la nouvelle zélande (2)
8 octobre
On vient de s’inscrire au Whangarei rallie. De rallie, il n’a que le nom: la seule contrainte etant d’arriver en Nouvelle-Zelande avant le 15 novembre 2014. Tous les itineraires sont permis. Peu dinconvenients, et comme avantage une entree facilitee a la douane d’Opua (destination finale) et la rencontre du groupe cosmopolite qui se rassemble quotidiennement pour boire un verre ou autre. J’assiste d’ailleurs a mon premier show de travestis. Surprenant. Avec Jury. Qui est Jury? Incroyable, il m’a reconnu! 3 mois plus tot, je l’ai pris en stop avec son capitaine. Et les retrouvailles se font au fin fond d’un bar tongien. D’habitude, je suis reticent a dire que le monde est petit; en ce qui concerne la digestion des milliers de kilometres en avion, on a souvent tendance a revoir a la baisse les distances dont seul le decalage horaire reste temoin. La, rien a dire! Meme en voilier, on se re-rencontre, sur une des tetes d’epingles emergees du Pacifique. Peace Jury! Une partie de billard pour feter ca?
Ce soir, rendez-vous a 5h pour un repas, traditionnel”. Surement un attrape-touriste, se dit-on. On n’apprend seulement en creusant prudemment qu’une serieuse participation est necessaire. Jacques negocie l’affaire, on verra si ca en vaut la peine. L’hote a eu un warning de la part du rallie: Alofi est un personnage. Pagayant de bateau en bateau avec sa barque a l’envers, il propose langoustes, pain, lessives, chants locaux, pavillons de courtoisie faits maison, repas familiaux, etc. Tout ca a des prix defiant toute concurrence!… pas forcement dans le bon sens.
Je retrouve ici souvent des points communs avec le Senegal. Les paysages de l’interieur du village, les odeurs de temps en temps et la vision du „blanc-porte-feuilles”. L’ambiance se partage entre celle d’Afrique de l’Ouest et la polynesienne, de laquelle on retrouve les danses traditionnelles et les raerae (travestis). Une grosse empreinte asiatique egalement; l’histoire des navigateurs polynesiens nous l’explique.
Le 5h arrive. Alofi nous mene a travers la ville, lui de ses 72 ans a velo rouille, nous suivant en trotinettes, a moteur (pour Jacques seulement). La vie interieure de Vava’u devoile le cote cache derriere le monopole neo-zelandais du tourisme financier et du pignon sur rue. La pauvrete apparait, mais les sourires ne nous quittent pas , au contraire. Les enfants et les adultes devisagent les deux-roues farfelus, et les dixaines de cochons se debinent maladroitement pour rester hors de portee de nos idees gores. Nous depassons les maisons, toutes ou presque sans cloture. Des voitures, peu nombreuses, se debrouillent pour rouler sur les quelques chemins bitumes. Petarades inquietantes, et commentaires moqueurs des locaux, nous nous enfoncons: bonjour Tonga, la vraie.
Nous arrivons chez Alofi: 3 enfants jouent dans le jardin, les pieds nus dans la salete et les merdes de cochons. Nous entrons. Rires. Dans la demeure, etroit couloir; je nai vu qu’une chambre. Pourtant, une douzaine de personnes se partagent la cuisine pour preparer notre festin. Une femme depeche un pareo sur les nattes au milieu du salon: la nappe est installee, et nous invites a nous asseoir par terre. Un chat vole par un carreau casse et frole l’oreille de Jacques, surpris. Ca sent mauvais et la misere, mais la famille se plie en quatre pour nous, hotes. On nous a promis „lots of food”, et nous ne sommes pas decus. Boeuf, poulet, poisson, langoustes, et knackis grillees, avec delicieuses chips de fruit a pain. La famille ne dejeune pas avec nous. Seuls 2 petits enfants d’Alofi devisagent et touchent curieusement les blancs qui s’immiscent dans leur vie, le temps d’un repas.
Un regal, et un devouement complet de nos hotes pour quelques precieux dollars. Plutot qu’un warning, Jacques et moi retiendrons de ce repas un engagement exemplaire de la part de Papi Alofi pour nourrir sa famille nombreuse dans la banlieue poussiereuse de Neiafu.
Demain, je participe a un pentathlon; a vrai dire parseme d’etapes pas des plus serieuses: concours de chateau de sable, course en corde a sauter, le tout en fait conclu par une marche-nettoyage ou chaque equipe rapporte 100 litres de detritus. Alors seulement, elle gagne le droit de gober un plat de gelee en un temps record. Les bonnes humeur et conscience faciliteront l’achevement du calvaire culinaire.
Pendant ce temps, Jacques parcourt l’ile avec son engin supersonique (en decibels, j’entends). Il me rapportera un arriere-pays tres cultive et une vie rurale tres differente de celle de l’”immense” Neiafu. Des marchands de fruits a dos d’ane, un pont chinois, et la pauvrete omnipresente accompagnee de sa bonne humeur.
Je m’evade dans la foret, a pied, ou je retrouve les oiseaux. J’enfonce mes orteils dans la terre, et respire les arbres. Ils m’ont tous manques, malgre le bonheur d’etre en mer. Longue pause organique.
Samedi 11 octobre
J’ai de plus en plus de mal a remesurer le temps. Retrouver une date tient de lexploit. Quel bonheur!
Ce soir, Alofi nous a encore deniche quelquechose a faire. Nous sommes convies a une „fete de village ou il chantera”. Les guillemets sont obligatoires, car c’est dans une ceremonie quotidienne de kava que nous sommes introduits.
Encore une fois intrus bienvenus; la soiree dure longtemps, longtemps. Nous sommes acceptes petit a petit dans la famille. La curiosite quant a la langue locale casse les barrieres, je joue un air de guitare et suis invite a faire un discours a propos de qui je suis et d’ou je viens. Ce n’est pas chose facile, mais mes amis apprecient.
Hola! Minuit: il est dimanche, jour du seigneur, sabat hebdomadaire pour le royaume. Seuls les chants religieux sont acceptes maintenant. Les gens s’endorment, et chantent toujours.
On me destine une phrase touchante quand je quitte la soiree en mileu de matinee: „ you’re part of the family, forever!” Petite gueule de bois en prime le lendemain..
La famille, c’est le quartier. La ceremonie est continue; tous les jours, a toute heure, jour comme nuit, des anciens et moins anciens viennent s’ennivrer sous des litres de liquide vegetal. De la musique et des chants, quasi-professionnels, tant que l’orchestre est present.
Bye bye Kava! Il aura fallu 15 ans de Polynesie pour que je te rencontre. Une premiere fois qui restera gravee dans ma memoire. Malo ‘aupito, ‘elo!
Dimanche 12
Aujourd’hui, Jacques reussit a m’emmener a l’eglise. Premiere fois depuis 15 ans aussi. Je le suis. On s’installe dans le fond, et l’eglise, obligatoire dans le Royaume, est pleine; des gens doivent rester dehors. Jessaie de me lever aux bons moments, Jacques me guide; jarrive a dire Amen a temps, et tente d’etre discret. Les gens se levent , je me leve; ils s’assoient, je me rasseoit. Jessaie meme de chanter quand ils chantent. Et puis tout le monde se leve et fait la queue.Jacques m’abandonne opur s’aligner aussi. Jhesite, et imite, en penchant la tete pour essayer de decrypter les actions et attitudes, et savoir ce qui mattend au bout. Je ne vois rien. Si, les gens font un signe de croix. J’espere que je ne vais pas me tromper de sens.. ah, on mange au bout. Une pastille. Je fais de mon mieux pour faire comme tout le monde, effectue le signe de croix, et retourne m’asseoir. Jacques, avec des yeux ronds, me demande si je suis baptise:
– non pourquoi?
– mais ce n’est que pour les baptises! C’est la communion!
Oups. Je suis navre, lecteurs, pour le sacrilege. Pardon.
Petits cabotages les jours suivants, de mouillage paradisiaque en mouillage paradisiaque, avec les copains de Blue Note et d’autres.
D’abord la grande famille de Lumbaz: pas moins de 4 enfants, de 4 a 12 ans, et 4 langues chacun. Des divertissements exemplaires ou au lieu de jeux video et tele je decouvrirai les plaisirs de lambiance theatre-sur-trampoline apres la baignade collective. Luna est un excellent leader de jeux. Merci pour lapres-midi passee a bord, et le bref retour en enfance. Nos routes se recroiseront. C’est promis!
Puis Bernard et Catherine partageront leur bord et un aperitif bien arrose. Les verres et les rires fusent, et les voisins profitent des fortes et fausses chansons francaises.
Nous visitons ensemble les grottes de Vava’u ou bancs de perroquets et napoleons se disputent notre attention, puis Gerard et Monique prennent le cap de Fidji. Ce fut un grand plaisir de les rencontrer et nous esperons fort que Blue Note les emmenera un peu plus loin que la Nouvelle-Zelande!
C’est a notre tour de quitter l’archipel du Nord. Direction Ha’apai. La meteo est bonne, nous quittons Neiafu en fin de soiree sous un coup de trompette coutumier, et glissons dans les meandres nocturnes qui nous ont accueillis quelques jours plus tot. La traversee se passe vite et bien et nous nous reveillons dans lautre archipel, ou jinstalle la ligne derriere Enjoy. Le decor tient des Tuamotus. Plages de sable blanc dominees par les cocotiers par milliers, turquoise de tous les cotes; la difference, c’est qu’ici le lagon n’a pas de limite. Il senfonce a l’Ouest, c’est tout.
Un banc de poisson-volants s’elance devant le bateau, jadmire, puis me retourne: ca mord! Enjoy epuise vite le gros steak d’une vingtaine de kilos qui rejoint son bord. Victoire! On vide le poisson et remplit le frigo, la cocotte et un autre plat. On croule! Pour une fois, c’est nous.
Premiere peche du voyage; on la degustera au feu de coco sur la plage assaisonne d’un peu de guitare. Un de ces moments-recompense que le voyage nous offre.
Ha’apai. Larchipel tongien le plus devaste par le cyclone de janvier dernier: 150 noeuds. Tout en temoigne. Les cocotiers arraches, comme la maison du juge qui s’est faufilee a 10m de son escalier d’entree, au pied de ses fondations. Les tentes unicef accueillent et hebergent toujours familles et eleves au nord de l’ile et les toits restants entiers, rares, protegent d’une pluie qui tarde a venir. On l’attend. Ile basse, Lifuka est souvent ignoree par les cumulus; et les champs, sales, exigent obstinement d’etre rinces avant toute contrepartie alimentaire.
Et malgre tout, le souvenir principal que laisse une balade occidentale dans les „rues” de Pangai est l’eclatante brillance de l’email du bord de route. Toutes les filles illuminent un sourire enchantant, partout, qui soigne a sa maniere la catastrophe.
Strategie d’evitement? Cette question merite d’etre posee par nous, les voileux qui penetrons ces lieux en visiteurs, jugeant et appreciant pour quelques heures, quelques jours, avant de s’en aller ouvrir une autre pochette surprise, un peu plus loin sur l’ocean. N’oublions pas notre privilege, et tachons au moins d’etre heureux! Cest la moindre des choses.
Samedi 25 octobre
Meme a Ha’apai, on trouve internet. C’est Matt qui fournit. Un Australien qui est venu chercher un peu de solitude et pas trop de clients dans un B&B solitaire. Comme activites, rencontres avec les baleines ou cocos glaces au bar, mais surtout Matt m’indique… un spot de surf! C’est lui et le devouement de Jacques qui m’emmeneront a Uoleva ou des vagues me narguent enfin!
Dimanche 26
2 sessions senchainent. Un recif a maree haute et une longue gauche pour moi tout seul. Meme si les conditions ne sont pas vraiment au rendez-vous, c’est que du bonheur.
Suit le tour de Uoleva a pied: une dizaine de kilometres, avec pause en 2 endroits: la premiere due a une envie pressante. Je creuse un trou, pose les fesses sur le sable, devant le lagon. Le vent sale me remplit les poumons. Tout nu sur une plage, les cocotier, personne… je pense que ce sont les plus beaux toilettes que j’aie jamas frequentes!
Quelques kilometres plus tard, j’apercois 2 ailes de kitesurf. J’imagine qu’eux aussi glissent en plein bonheur. L’eau limpide, quasi invisible, ils volent en fait!
J’acheve mon tour, enfile la combi et les plombs pour aller chercher le repas du soir. Ici, le diner est sous la quille. Un fusil et un peu d’apnee puis on retrouve les amis de mouillage sur la plage pour deguster ce que la mer nous a donne. Soiree sportive ou apres jeu avec les enfants de Lumbaz et Nautilus, je repete pour la nieme fois les 4 ou 5 morceaux que Jacques connaitra bientot par coeur.
Lundi 27
Retour a Pangai. Courses, internet,… a m’entendre, on croirait qu’on rentre a la megalopole. En fait de grand et riche ravitaillement, on achete le seul article restant du „jour de marche”, a savoir un paquet de bananes. Au revoir aux 10 personnes qui partagent notre bistrot, au revoir a toute la ville en fait. Non, Pangai n’est pas surexcitee et non elle est loin, tres loin d’une megalopole. Seulement elle contient le quasi-unique magasin de l’archipel.
Lundi 3 novembre
3000 habitants. 3000 habitants, et la trotinette a moteur de Jacques est volee. La seule, l’unique, la bruyante, l’evidente, s’est volatilisee sur les peut-etre 15 km de long de la route-et-demie. On attendra 4 jours de plus pour que la police tente inutilement de mettre la main sur l’ORNI. Jacques dit adieu a sa vigoureuse, et moi a la trotinette classique, requisitionnee. Me voila pieton!
On remonte une derniere fois l’ancre dans l’archipel du milieu, voile dehors vers la capitale, et un autre visage des „friendly islands”. J’ai entendu dire que tu cachais aussi des vagues? Nuku’alofa, nous voila!
Petite escale a Nomuka, a cote de l’ile de la prison; 2 detenus se la partagent: foule des dangereux criminels tongiens.
10 novembre
Arrivee a l’ile principale. Cest curieux comme le village de voiles se soude dans les memes mouillages. Des paysages nouveaux, mais toujours des noms de bateaux familiers. Nirvana, Nautilus, Lumbaz, Cypraea, se retrouvent cette fois-ci chez Big Mama, petite ile au fond du jardin de la capitale. Martin le Tcheque nous y attend, bien entoure de la famille de pangaimotu. Il y a passe 3 semaines sans voir courrir le temps et on comprendra vite comment!
Je me fais adopter par Pesi, la dulcinee de martin, et la maisonnee qui m’apprend que je suis le premier palangi a finir le plat de kava avec eux. C’est alors le debut d’une grande generosite de la part de toute la famille qui m’offre plusieurs fois le repas et la partie de volley; merci Georges, merci Pesi, Andrew, Mone et tous les autres.
Jacques va profiter de l’arret a Nuku’alofa pour sortir le bateau et faire le carrenage. Enfin.. surtout le superviser! Georges et Peni me seront d’une grande aide pour gratter, frotter, astiquer, racler, resiner, scotcher puis enfin peindre pendant 3 jours. Travel lift manuel, 10cm trrop petit pour enjoy, la baramine trouvera une solution pour permettre a la torpille de trouver sa place au sec!
Les 3 jours passes sur la balancoire n’ont vu partir aucun bateau de chez Big mama, et tout le monde reste scotche devant les tablettes pour pouvoir decoller de Tonga vers la Nouvelle-Zelande.
Au carrenage, on rencontrera Jean-Michel, Hollandais (le nom ne trompe pas..), tres sympa.
Je passerai avec lui 2 soirees dans les bars de la capitale. Calme, reflechi, drole, je pense qu’il a beaucoup a m’apprendre!
Premier bar: la serveuse aux dents delicatement decorees de son prenom en lettres d’or, lui demande son nom:
Michel!
Oh here, it’s a girl-only name. Hihi
So I’m Jean.” Hehe pas fou l’artiste.
Et quand Jacques passe les 2 premiers quarts-d’heure dans un restaurant a soupirer et faire des tetes de lard a la serveuse un peu en retard, il saura habiliment captiver l’attention du capitaine pour eviter le malaise… et garder la bonne humeur. Sacre Jacques, et sacree patience.
Samedi
C’est le grand depart. En 36h, 25 bateaux sur 28 quittent Tongatapu pour Minerva Reef, sur la route de la Nouvelle-Zelande. La soiree fut riche en emotion. Les enfants de Lumbaz et Harrison remixent une version de Abba, Big Mama(mia), qui fait venir les larmes au rire (legendaire) de la proprietaire eponyme.
Chicken Blablabla (“Check Republic” en langue pediatrique, qui designe notre pote Martin) croule sous les gamins la veille de leur depart, et partout tout le monde fait ses adieux a ceux qu’ils vont revoir 2 jours plus tard sur le recif. Cette longue attente de bonne meteo a etrangement et solidement soude la grande famille de la caravane a voiles. C’est qu’on commence a se connaitre!
Les spots de surf promis par le web sont tres decevants. 2m annonces, pendant les 15 jours de presence, et un metre difficilement attaint en reel. Je repousse mes pulsions de surf jusqu’a la Nouvelle-Zelande…
Le temps passé, et cette derniere se fait desirer… Je n’ai pas particulierement envie de quitter Tonga, mais mon periple en solo me tarde un peu.
Mercredi
Ca yest, enfin, on decolle. Direction Minerva. Un recif qui emerge a maree basse, spot assure de plongee paradisiaque et qui promet peche miraculeuse!
Reprendre la mer, le bateau qui revit, et qui montre ce qu’il a dans le ventre avec le nouvel anti-fouling et l’helice toute neuve.
Et il y a de l’air! On tourne entre 9 et 11 kts, efficacement, sous spi. Vrai Bonheur.
Une deception quand meme au reveil de mon premier quart. Jacques profite de mon sommeil pour changer de cap. On oublie Minerva. Garnement! Je le soupconne d’avoir un esprit de contradiction si fort qu’il a fui Minerva parceque trop a la mode. Fichtre! J’aurais bien aime visiter ca moi! Enfin. On arrivera plus tot en Nouvelle-Zelande.
En fait, je me rends compte que c’est la regate qui occupe la tete de Jacques. Il veut montrer les prouesses de son bebe et doubler les bateaux qui ont deux jours d’avance. Un choix. Moi je prefere regarder les nuages et les couchers de soleil, et faire giter le bateau pour que la coque profite elle aussi du spectacle. Y a pas de raison quoi!
J’avais oublie comme les nuages du large sont d’une autre espece. Rien ne les arrête; ils ont une autre echelle. C’est du long courier pour eux. Petites taches, risees, rayures, pointilles, peu importe: c’est a perte de vue. Et de plus en plus dense d’ailleurs. On sent se rapprocher le Grand Ciel Blanc: AoTeaRoa.
La mer a verdit ce matin. On rajoute des couches la nuit, et garde parfois le bonnet pendant la journee! Au revoir Tropiques. C’est la premiere fois que je change de climat sans prendre l’avion. Etrange.. Nous fetons ca avec un banc de dauphins qui a fait copain avec le nez d’Enjoy. Beau!
Pendant la traverse, on aura 10h de petole complet: un Pacifique pacifique qui reflete a la perfection le lever du soleil. Encore un moment cadeau, que je trouverai ici dans un demi-sommeil sur le pont. Faut bien profiter des avantages du moteur, aujourd’hui, ca ne penche pas.
Les oiseaux sont toujours la. Ils changent un peu de forme et daspect, et sont plus nombreux que pendant la premiere traversee, mais j’envie toujours leurs looooongs rides qu’ils glissent sur des centaines de milles. On ne voit plus de nodis, ni de sternes, mais les petrels et puffins se montrent plus facilement.
7eme jour de navigation. On accelere la consommation des produits interdits en NZ; a savoir 2 kilos de carottes rapees, 2 fromages bien avances et de pots de miel pour 2 en un repas. Soudain, en levant la tete, un beau cadeau sort de l’horizon et m’envoit un rayon de bonheur dans les yeux. Surprenant, mais neammoins normal voire rassurant, les collines de l’ile du Nord se devoilent, ouvrent ma bouche et hurlent: “TERRE!”
Sous un air de Cumbia, j’ai des frissons et les yeux humides. Ca y est. Un bon reve accompli. Et en guise d’etoile filante, mon premier albatros decolle, avec l’habituel sprint pataud qui les caracterise, devant l’etrave. Waouh..! Merci! J’aime Enjoy, j’aime la vie, youpiii!
Ca y est. Opua nous accueille les bras ouverts. Des echos radio nous montrent que les amis sont arrives, avec la caravane. L’episode douane-quarantaine-immigration se passe dans la bonne humeur – merci Jacques. J’en profite pour piquer une tete dans l’eau du port; un peu fraiche!
Le grand nettoyage du bateau a ete fait pendant les deux derniers jours de navigation. Exempt du moindre mal de mer. 2 mois m’auront suffi pour faire fi des menaces des fonds de cabine! …
Il ne me reste plus qu’a rendre compte de ma vie aux antipodes tahitien et francais, et ce qui me raccroche a Enjoy s’effilochera encore.
Une derniere nuit et demi avec captain’ Jack et je m’envole sur les routes (c’est une image bien sur, avec le sac que j’ai…!)
Salut Lumbaz, Cypraea, Nautilus, salut tous les supers gens qu’Enjoy m’a presente. Sur le ponton, un petit calin a mon colloc de quelques mois, super cuistot et prof de voile, bout en train, drole, quelques defauts evidemment degotes par les 2 mois en couple sur un bateau, mais des defauts qu’on lui aime bien. On se reverra surement, continue de rependre ton epidemie de rires,… et a une prochaine! Tes ecoutes me retrouveront. Bon vent a toi! Et Enjoy la Nouvelle-Zelande.
De Tahiti vers la nouvelle zélande (1)
Ca y est, le jeudi 25 septembre à 8h moins 10, Enjoy a largué les amarres, emmenant Jacques & Jules avec lui, cap sur Tonga.
Yann et Sylvie étaient sur le quai depuis 6h du matin. L’ambiance était gaie. Jacques et moi étions heureux de partir, chapeaux sur la tête, et sourires au rendez-vous. Jacques, la barre dans une main, et le clairon dans l’autre, soufflant à pleins poumons. Enjoy est parti en tortillant du derrière sous les éclats de rire et les cornes de brume.
Matin clair et mer houleuse, vent faible. Nous franchissons la passe très agitée, et coupons le moteur devant Moorea qui flotte sur une nappe de brume, et l’océan immense, immense. Le voilier avance tout doucement. C’est le rythme auquel Jacques et moi avons choisi de vivre. Le rythme de la nature, le rythme de la mer et du vent. Le rythme de mes rêves, dont l’un est en train de se réaliser.
Nana Tahiti ! Nous te quittons pour une partie de chemin partagée ; mais ce n’est qu’un au-revoir.
Quelques premières minutes s’écoulent et Jacques qui sort du carré pour m’annoncer simplement :
« erreur de calcul : en fait ce sont 1450 nM qui nous séparent de Tonga, et non 880. Oups ! Bon à peine quelques jours de plus. »
En début de soirée, on devine le contour de Maiao. C’est le dernier morceau de Terre émergé qu’on verra, avant un bout de temps. C’est parti !
Et c’est la routine du large qui s’installe. Si Jacques en a plus que l’expérience, c’est une première pour son équipier. Je m’y fais petit à petit, et découvre la vie à horizon strictement océanique.
Les jours passent, et s’accélèrent ; les heures deviennent une échelle négligeable. Le temps court, et seuls les oiseaux, de plus en plus rares, nous en font prendre conscience.
De compagnie précieuse, certains viennent inspecter ce drôle de pachyderme à ailes démesurées, passent devant le soleil se teintant de contours éblouissants, et donnant un peu de vie à ce bleu infini.
Mais ce n’est jamais très long. Et la majorité nous ignore, passant leur chemin, et « cherchant leur clé » comme dit Jacques.
Une envie de leur proposer un hébergement : « qu’est-ce que tu vas faire si loin de chez toi ! Viens chez moi si tu veux, j’habite chez un copain. » Mais jamais ils ne répondent. Ils préfèrent nous narguer en surfant sur des milliers de kilomètres..
La pêche n’est pas notre fort.. Déjà 4 leurres perdus. Jacques vise gros : un hameçon pour espadon au bout d’un nylon minuscule, à seulement une dizaine de mètres du bateau. Malgré les avertissements de Yann pendant notre virée à Huahine, nous perdons encore du matériel, qui a choisi la lèvre d’un marlin énervé pour finir ses jours.
6°jour : la routine est installée. Lectures abondantes pendant la journée, et repas en guise d’horloge. J’ai du mal à me tenir éveillé pendant la moitié de la nuit, et souvent je somnole sévère, faillissant à mon devoir d’équipier de quart. C’est dur ! Et incroyablement monotone quand les nuages cachent les étoiles. Pas un feu, pas une voile vue pendant toute la traversée. Et le vent qui faiblit, donnant tous ses droits à la mer pour nous bercer,…très efficacement. Jacques me surprend souvent rêveur et rêvant.. saperlipopette !
Le vent s’estompe de plus en plus. Les voiles claquent, et le gréement fatigue. Nous allons nous réfugier à Niue, presque sur la route pour attendre un peu d’air.
Arrivée au petit matin, mais nous avons mal choisi notre jour : l’île s’adonne à une partie de pêche, à laquelle le douanier ne veut surtout pas échapper. Les formalités deviennent donc infaisables, et notre débarquement interdit.
Juste un accueil chaleureux mais bref de Sefiti, qui nous informe que l’attente de la douane à bord est obligatoire avant tout débarquement. Après une vingtaine d’heures passées au corps-mort pour attendre la douane, un beau perroquet pêché et une chouette rencontre avec Blue Note* (*bateau français que nous reverrons bientôt), nous choisissons de reprendre la route (je devrais dire le vent), sans avoir pu découvrir plus de Niue que l’accostage acrobatique sur l’unique quai de l’île. Les locaux s’avèrent bien plus efficaces que nous pour débarquer un gros bateau de pêche avec la petite grue frêle qui participe à tous les atterrissages et ravitaillements.
Quelques tricot rayés, 2 tortues, et une baleine nous souhaitent bonne route pour, de nouveau, Tonga !
Le vent est revenu. 8 noeuds de moyenne sur la traversée, qui nous feront arriver de nuit au groupe du Nord du royaume de Tonga, Vava’u. La lune nous aide à distinguer les grandes falaises de la côte nord. Nous mouillons à l’entrée de l’archipel, attendant le jour pour pénétrer le dédale et atteindre le port de Neiafu.
Le soleil pointe son nez et c’est un paysage complètement nouveau qui nous accueille. Des centaines de boules feuillues qui sortent de l’eau, entourées de falaises et de grottes. Il n’y a pas de lagon, mais on trouve quand même des couleurs magnifiques sur des bancs de sables perdus. On lève l’ancre pour se précipiter aussi vite qu’on les a quittées vers… le quai des formalités !
Santé, douane, immigration, quarantaine,… on ne s’arrête plus. Des papiers à remplir, maintes discussions et dépenses pour tous les domaines. Le tout accouplé à Blue Note où Gérard et Monique se pressent pour participer à une petite régate, à laquelle ils nous convient.
Finalement, le douanier nous fait une faveur en abrégeant. Nous sautons sur le grand catamaran, et abandonnons Enjoy au quai et ses marées douteuses…
La cloche a sonné il y a 10 minutes ; mais bon vent, bonne ambiance, des équipiers motivés et un skipper quasi-professionnel nous font nous faufiler à toute allure jusqu’à la 2eme place , mais 1er des cartamarans!
Première expérience de « régate » pour moi très réussie, avec un apprentissage technique très riche. Merci Gégé !
La journée se termine tranquillement avec tous les participants sur la plage avec chants et danses traditionnelles, à mi-chemin entre Polynésie et Asie du sud -est. Nous rencontrons beaucoup d’équipages qui se dirigent presque tous vers la Nouvelle-Zélande.
nde (1)
Les îles sous le vent
Mercredi 17 septembre
Depuis les Marquises Enjoy n’a pas beaucoup navigué. Avant son grand départ vers la Nouvelle-Zélande, Jaques décide de faire un aller-retour jusqu’à l’île de Huahine dans l’archipel de la Société, pour s’échauffer et tester son nouvel équipier : Jules. Etant moi-même un ami de Jules, j’ai profité de l’occasion pour m’échapper de la grande île.
Départ au coucher de soleil avec un vent quasi inexistant. Le vent souffle d’est et Tahiti nous protège des alizés. Il faudra attendre d’avoir dépassé Moorea pour trouver un vent favorable. Nuit sans lune, tapis d’étoile dans le ciel et le sillage du bateau brasse le plancton qui s’allume en une myriade de point fluorescent. Quand on a pas l’habitude, c’est assez magique !
Jeudi 18 septembre
Dans la matinée, Huahine est en vue et il faudra encore trois heures pour passer la passe et entrer dans la baie de Maro’e sur la côte est. Le décor est idyllique, on ne pourrait imaginer un lieu plus tranquille. Pour la nuit on mouille l’ancre à l’abri du motu Murimaora qui nous protège du vent, la nuit est très calme, c’est parfait.
Vendredi 19 septembre
On reprend la mer direction la côte ouest, la mer est belle et le vent toujours favorable, le soleil chauffe fort nous obligeant à faire preuve d’ingéniosité pour éviter l’insolation. Arrivé de l’autre côté, entrer dans le lagon par la passe de Fare et navigation tranquille jusqu’au motu Vaiorea ou nous sommes accueillis par Paul, un piroguier qui nous fait signer son livre d’or. Le coin est encore plus paisible que la veille. On tente un picnic sur la plage mais nous sommes vite chassés par une horde de moustique affamée.
Samedi 20 septembre
Aujourd’hui on reste dans le coin, on navigue pendant une heure pour mettre l’ancre dans le fond de la baie de Fiti, à 50 m du temple protestant, il n’y a la place que pour un bateau, nous serons donc tranquilles ! Ce midi c’est visite du village principal : Fare, le port, le snack et la poste, on fait le tour en 20 minutes. Les rues sont désertes, il fait chaud et les habitants sont au frais chez eux. Au retour on rencontre James, le pasteur du temple de Fiti, il vient des îles Cook et ne parle pas Français, mais il à appris le Tahitien. Il nous confirme le caractère tranquille de la vie à Huahine. Le soir les jeunes garde le bateau tandis que le capitaine part en ville tester le happy hour local accompagné de son ami Martin.
Dimanche 21 septembre
Ce matin il y a le choix entre surf et messe, Jaques part donc au village pour les célébrations tandis que Jules et moi ramons jusqu’à la passe pour une session sur des vagues minuscules. En après midi, nous reprenons la mer pour rejoindre Tahiti, nous quittons Huahine une fois encore sous les étoiles en écoutant la cumbia que Jacques nous a fait découvrir. Encore un moment magique. Le vent est bon et la traverser se fait sans problème. Nous arriverons le lendemain à Tahiti.
Merci encore Jacques pour m’avoir accueilli à ton bord !
Des Marquises à Tahiti
Et voila les Marquises tant attendues !
Je jette l’ancre dans la baie … , met l’annexe à l’eau, quitte ma tenue Gélinas* quelques euros en poche.
pour affronter les autochtones et le bar le plus proche pour une bière bien fraîche!
Que c’est bon de retrouver les senteurs de la terre, et tout ces parfums marquisiens.
J’engage la conversation avec un piroguier, qui revient le lendemain chargé de fruits et de légumes. C’est Lucien.
Instituteur à la retraite , diacre, à la paroisse , il va me guider dans la découverte des trésors des Marquises.
C’est d’abord un grand tour d’Hiva oha, une petite visite à Brel, et puis les chemins de terre avec un arrêt à chaque voiture croisée :
Kaoha … et tous des anciens élèves de Lucien qui lui pardonne la rigueur du maître d’école devant imposer le français dans les classes.
L’élève parlant marquisien reçoit un coquillage qui est immédiatement transmis à celui qui parle en marquisien et ainsi de suite jusqu’à ce que la cloche sonne la fin des cours retentisse.
La honte s’abat alors sur le dernier porteur du coquillage !!! Le mistigri devient pédagogique !!
Je reprend la mer pour une virée sur l’autre île du sud des Marquises, Fatu hiva.
Mouillage à Omoa , petit village de 300 habitants; didier a un petit chantier ou il construit des pirogues ou même un bonitier attend sa motorisation.
C’est dimanche , et je vais à la messe de 8h. L’ambiance de la petite église est extraordinaire , cette messe est une vraie fête.
Retour vers Hiva oa ou je veux revoir Lucien avant de repartir
6 h du matin , rendez vous est pris pour une journèe à Tahuata , l’île voisine d’Hiva oa.
Partie de pêche , et barbecue pour la cuisson de notre pêche , perroquet , thon … une magnifique plage pour nous tout seul … un paradis !
Un grand merci Lucien, pour ces souvenirs inoubliables et l’ami que je laisse aux Marquises.
Allez il faut reprendre la mer; j’embarque Isabelle qui cherche à joindre Tahiti.
3 jours sans beaucoup de vent pour s’arrêter à Rangiroa, dans l’archipel des tuamotus.
15 août procession entre les 2 villages Tiputa et vaitau puis messe à Vaitau. Ici encore une véritable fête!
A la fin de la messe un repas est offert aux catéchumènes , l’occasion de faire connaissance de Léo l’animateur de la chorale et de son épouse Chantal.
Je ne passe pas inaperçu avec ma trottinette et son moteur pétaradant de débroussailleuse!! Pof en panne , Eugène et Pomare me prête assistance pour réparer l’engin.
Peine perdue mais rendez vous est pris pour le lendemain pour partir au « secteur »
Embarquement à 6h30 avec le picnic : glacière géante, fontaine igloo de 50 l rempli de jus et même la pelle pour le barbecue.
Ce sont de vrais professionnels du picnic !
Nous traversons le lagon , une dizaine de milles et accostons pour installer tout le matériel.
Retour en musique , beau concert de musique polynésienne avec eugène au chant et au yukulele et joel à la guitare …
24 août , une petite brise va nous permettre de rejoindre Tahiti ; la famille Marere nous accompagne jusqu’à la passe de sortie du lagon …
nana , portez vous bien !!!
Malgré les vents faible, Tahiti en vue après 2 jours de navigation ….
Voila presque 2 mois d’écouler depuis mon arrivèe en polynésie , je n’ai pas vu le temps passer…
à bientôt
* navigateur solitaire des années 70 naviguant dans des tenues tropicalisées …
Traversée pacifique sud en solitaire
16 juin: ca y est le jour du départ est arrivé; le vent a tourné au sud, offrant une excellente fenêtre météo pour rejoindre Juan Fernandez, l’île de Robinson Crusoé.
daniel mon mi chilien, dont j’ai fait la connaissnce en février lors de ses vacances à Chiloé, m’a rejoint la veille.
Il débarquera à Juan Fernandez … pour retrouver son travail et sa charmande épouse .
L’équipage de koantenn sonne le branle bas pour ce départ.
19 juin:Grand largue , enjoy marche bien , et il nous un peu moins de 3 jours pour parcourir les 450 milles qui nous sépare de Juan Fernandez.
Très bonne mise en jambe pour moi, et daniel est heureux d’avoir vaincu son mal de mer grâce au pillules magiques de stugeron.
C’et un retour dans le passé pour daniel, car il a travaillé à 20 ans comme acheteur de langouste auprès des pêcheurs de l’île (il y a environ 600 âmes dans cette île isolée pas plus garnde que belle île).
Il cherche bruno , on demande … ah el loco bruno … il habite en haut de la colline …
Un tsunami a tout détruit en 2004 , et certains ont préféré reconstruire bien en hauteur !!!
Nous rencontrons également jose qui lui aussi a perdu son fils adoptif et sa maison; il a recommencé la reconstruction malgré ses 65 ou 70 ans.
20 juin: Daniel embarque dans la launcha qui va à l’aérodrome, ou un petit bimoteur fail la liason en 3 heures avec Santiago.
La piste est située de l’autre côté de l’île, et il n’y a qu’un sentier pour y aller en 8 h , la liason se fait donc en bateau de pêche !!
Les bagages des passagers sont protégés des embruns par une bâche ..
21 juin: c’est parti pour 4000 milles , vent est sud est 20 noeuds , prochain arrêt les Marquises …
14 juillet : j’appelle par téléphone satellite la famille : bonne anniversaire maman !!
18 jullet : Hiva oa en vue, presque 4500 milles parcourus à une moyenne de presque 6 noeuds .
Ca y est enjoy est en polynésie !!
De retour
De retour, après un mois passé en France, pour retrouver la famille, les amis, et revenir avec une valise bourrée à craquer de pièces détachées.
Je suis installé au Club de yates de valdivia ou je suis très bien accueilli par Jorge, l’administrateur du club.
Eau, électricité et internet à quai, permettent d’affronter dans le confort l’hiver qui s’annonce à Val de lluvia, surnom de la ville, du fait des précipations 2 fois plus importantes qu’à Brest et uniquement sur 4 mois !!
J’attend la bonne fenêtre météo et les vents de sud pour cingler vers le Nordet affronter la grande houle du Pacifique.
Daniel, se joint à moi jusqu’à Juan Fernandez et je continuerai en solo jusqu’au Marquises. patience les vents de sud vont arrivés pour affronter la grande houle du Pacifique …
En attendant, bricolage , avitaillement en vue de la traversée du Pacifique pour la polynésie.
Samedi 14 juin , enfin, la fenêtre météo tant attendu se présente.
Daniel arrive demain , derniers préparatifs , zarpe a l’armada, et une grosse fête chez Marc et Nadine pour fêter le départ du Chili
Au revoir chili , j’y laisse de merveilleux souvenirs et des rencontres inoubliables.
hasta luego et viva el chile !!!!!!!!