En nous baladant à Castro, île de Chiloé, sans connaître le capitaine nous admirons déjà le navire depuis la cote.
Le soir venu, nous rencontrons Jacques et son acolyte Pierre dans un salon de thé, échangeant sur notre passion pour le voyage et notre attirance pour la voile.
Au fil de nos discussions, nous dérivons rapidement dans un bar animé de Castro. Des liens d’amitié se nouent rapidement et nous constatons que nos boussoles tournent dans le même sens: SALUD Jacques !
Malgré des problèmes de communication, notre bonne étoile nous réuni le lendemain à bord d’Enjoy. Cap sur la marina Quinched. En deux temps trois mouvements, Pierre lance le spie, c’est pétole !
Nous cuisinons des petits plats sur fond sonore des épisodes de « La minute de Bernard », nous sommes fans !
Jacques explore sa cave, un bruit familier retentit, nous passons à table: SALUD Jacques
Les paysages de Chiloé filent et les contes de voyages fusent rythmés par des coups de trompette.
Arrivés à quai, nous rencontrons Stéphanie, Mike, leurs deux filles Romane et Lyore avec qui nous partageons un joyeux asado à la chilienne entre français. Pour cette occasion, nous débouchons une bouteille de Cérons gardée précieusement dans nos sac à dos jusque-là, SALUD !
À la nuit tombée, arrive « El Sobrino » Hector dont on avait tant entendu parlé et son ami Alexeï.
Les histoires de notre troupe de nomades de mer et de terre se mêlent à l’ambiance chaleureuse du Quincho, SALUD les loups de mer !
À bord d’Enjoy, nous dormons à poings fermés tous les 7 comme des sardines bercés par un léger clapotis.
Un petit déj pain-beurre-café délicieux et nous voilà de nouveaux avec nos sacs à dos.
Pardon Jacques pour le Hold-up de tes moussaillons, merci pour ces bons moments, nous buvons désormais à ta salud.
Bon Vent !
Archives de catégorie : Uncategorized
Paradis à Chiloé
Nous partons de Puerto Eden pressé de quitter la pluie et de retrouver le soleil. Notre première escale fut a
Caleta Yvonne ou la mer est de couleur vert lactée due au glacier se trouvant à 10 milles.
Nous mouillons accompagné de dauphins curieux qui semblent vouloir nous indiquer le chemin. Le lendemain nous décidons de faire un petit détour pour aller voir le glacier.
C’est alors qu’au retour notre hélice ne semble plus tourner. Il nous est donc impossible d’utiliser le moteur problème lorsque l’on sait que le vent et les courants sont souvent de face dans les canaux.
Mais l’avantage d’un voilier c’est que l’on peut toujours utiliser ses voiles.
Nous tirons des bords jusqu’à la dernière caleta avant de passer le Golfo de Penas.
Nous patientons quelques jours dans cette caleta la bonne fenêtre météo . Il a plue pendant 5 jours non stop.
Enfin nous partons avec un début de navigation un peu difficile , en effet la mer était peu amicale mais deux baleines nous ont suivies.
Et ensuite …. CHILOE !! Aaaaah !! Enfin du soleil , des arbres , de l’herbe (je tiens a préciser que je ne parle pas de canabis) et des gens
. Nous remercions une fois de plus le bateau Anglais : Dana Félicia de nous avoir remorqué jusqu’à Castro ( Et oui , l’insolite arrive parfois : un navire Anglais qui aide un navire Français
c’est du jamais vu), et aussi nos amis de H2O , bon vent vers le Pérou !
Pacifique
6 janvier
jour du gand départ, pour le Nooooord !
Les pleins sont faits , gas oil environ 600 litres, provisions … etc
Le plan de navigation est déposé à l’armada, qui assure la sécurité des quelques bateaux naviguant dans ces eaux.
Nous avons plus de 1200 kilometres (700 milles) à parcourir avant d’atteindre puerto eden , 400 habitants , et premier signe de civilisation vers le nord.
Les vents et les courants nous seront contraires , et de plus le froid et l’humidité seront au rendez vous !
Vive la navigation de plaisance !!
Brazo noroeste , les grands glaciers nous surplombent et nous croisons un peu de glace; heureusement que c’est l’été!
Allez je vous laisse déguster les photos de ces 3 semaines de navigation ………….
8 janvier puerto williams
8-9 caleta sonia
9-10 caleta voilier
10-14 caleta silva
14-15 puerto atracadero
15-16 caleta occasion
16-17 puerto nutland
17-21 caleta playa parda
21-22 puerto profundo
22-23 caleta malet
24-25 puerto bueno
28 janvier Puerto Eden
: c’est le NOOOORD !!!!
Et un bateau francais, avec tout un équipage marmar kevin , vincent max et fanny,
la charmante capitaine de Flores
Allez bon vent vers le Sud , nous nous repartons vers le Nooooord ………………
ps muchas gracias andres y nelson para la benvenido a puerto eden y la logistica — bonne chance para la egyptian construction !!!!!!!!!!!
Cap au Nord
6 janvier 2014: nous avons atteint le point le plus sud , environ 55° de latitude sud, on va enfin refaire du Nord …. et pouvoir se baigner dans des eaux plus clémentes .
Presque 2 mois pour remonter dans les canaux, plus de 1000 milles , vent et courants contraires , et pas âmes qui vivent dans ces contrées sauvages!!
Les pleins sont faits gas oil, eau, et bien sûr nourritures , 3 mois de rations à 2 …, et notre piège à crabes qui j’espere améliorera notre quotidien et des bouteilles de vin pour du troc avec les pêcheurs ?
Finis les virées nocturnes au dublin « LE » pub d’ushuaia accompagné d’Elie et Jordan où nous buvons de la beagle brune , rousse et blonde en faisant des rencontres tout aussi incroyables les unes que les autres.
Finis les assados argentins avec leus bonnes viandes;
finis les postres garnis d’une grosse quantité de dulce de leche; finis la ville de touriste et sa grande avenue plombées par différents magasins de souvenir, d’équipement de trecking, de ski ou de voiles au prix exhorbitant;
finis le probléme de change qui nous faisait stresser en se demandant si nous allions trouver un cambio interessant;
finis les apéro-jam session au mythique club international micalvi.
Ciao Argentina nos vemos , hola Chile como estas ?
On essaiera de poster des nouvelles à Puerto Eden … si on trouve une connexion , sinon rendez vous à Puerto Montt fin février.
Feliz año 2014
Saint Lary vous connaissez ?
Ushuaia c’est saint Lary avec des bateaux !
Un peu décevant d’arriver dans cette grande ville ou se cotoient magasins de vetements de ski et bar branchés ?
Tous bien sûr estampillés fin du monde avec des argentins au comptoir prêts à vous aspirer tous vos pesos!
Heureusement le petit village international du club nautique , est très acceuillant et nous sommes pris en charge par roxana , la susy du froid (hello suzy si tu lis ce blog),
qui nous amène au diner 1 kilo de king crabs, que je fais flamber au ricard …
24 décembre
Réveillon apéritif à bord de Paradise puis repas sur Xplore; ce sont des bateaux charter qui font des campagnes de 3 semaines en antarctique.
26 décembre : en route pour le chili …. c’est presque en face d’Ushuaia , c’est puerto williams.
Nous voici , à couple du micalvi,, vieux transporteur de munitions, faisant office de club nautique le plus au sud du monde ; chaque équipage y laisse son empreinte et je ne faillis pas à la tradition en y laissant le pavillon de La Nautique, dûment dédicacé par l’équipage d’Ennjoy.
On retrouve axelle et Tom, axxelle qui enfin retrouve son écharpe, oubliée sur Enjoy en Uruguay ! Une grosse ballade nous amène sur les sommets de l’ile Navarino .
C’est magnifique le canal de Beagle en bas avec des reflets métalliques.
30 décembre : retour à Ushuaia ou nous passons le nouvel an; température 8 °c – eau 5°C . Quel contraste ! Il y a un an , c’était à Rio de Janeiro 35 °C et l’eau à 25°C (merci benj)
Bonne annèe et bonne santé à tous !
El fin del mundo
Et nous voila de retour …
Tout d’abord , une nouvelle rubrique dans le menu du blog: Carte postale
des cartes postales videos !!!!!!
merci à tout ceux qui nous laissent un message sur le blog , ca nous encourage à alimenter ce blog !
Nous vous avons laissé à l’entrèe de Puerto Deseado le 27 novembre, ou nous passons quelques jours dans cette ville de pêcheurs, à couple de YAMANA , le bateau de servitude faisant office de remorqueur pour les bateaux de pêche venant décharger leurs cargaison de crabes.
Jorge et Enrique les 2 marineros de YAMANA nous ouvrent leur livre d’or dans lequel est consigné soigneusement le passage depuis une dizaine d’annèe, d’une vingtaine de voiliers de toute nationalités.
Quel trafic !! La venue d’un voilier reste exceptionnel dans ce petit port de pêche, très actif.
Nous rencontrons Marcos et son épouse qui gère « La Fundacion » association permettant à des jeunes de découvrir un autre monde, la faune , la flore et l’ouverture sur le monde.
Pour les remercier de leur accueil , Hector à la poelle pour une soirée crêpe ……..
Marcos c’est un sacré baroudeur : avec 2 ou 3 autres , il a fait le detroit de Magellan , la Cap Horn , le détroit de Lemaire, les canaux chiliens …. en Kayak !!!!!!!!!
Marcel Bardiaux qu’il a connu n’a rien a lui envié !!!
Allez la météo est bonne , quelques 500 milles nous sépare de puerto Hopner, sur l’île des Etats.
Nous dépassons quelques 100 milles au large avant le detroit de Lemaire « FAR AWAY » pavillon sud africain , capitaine Gerd, parti 12 h avant nous de deseado.
Rencontre improbable dans une mer forte et échange par VHF des dernières infos météo.
Gros coup de vent de sud dans les 24 heures , il est temps d’arriver, lui va checher un abri sur Bahia Thetis et nous sur l’île des Etats.
ENJOY est vraiment un bon bateau et nous le laissons loin derrière ……..
Il neige !!! c’est vraiment le grand sud ; nous avons passé le 50ème parallèlle, ca y est nous y sommes:
les cinquantièmes hurlants.
2 décembre l’île des etats se dessine, nous entrons dans Puerto Hopner
Notre premier amarrage Terre de feu: ancre + 1 aussière avant + 1 aussière arrière
L’occasion pour Hector de dompter le dinghy et son moteur !
Ca y est, le bateau es bien calé dans un trou de souris, prêt à affronter ces fameux cinquantièmes hurlants !
Ca ne tarde pas …pendant plus de 3 jours , ca siffle dans les haubans !!! Mais le mouillage est sûr, nous restons bien calfeutré, plus ou moins réchauffé par un poêle quelque peu capricieux.
La nature à l’état brute !! humains pas bienvenue, réservé aux oiseaux et aux pigouins !
L’accalmie vient , et nous pouvons reprendre notre route pour affronter le mythique detroit de Lemaire. Un vrai cimetière de marin.
Nos anciens n’avaient pas toute cette technologie, GPS, prévisions météos, cartographie, iridium …, qui nous permet de déterminer les moments favorables de passage.
7 décembre , nous rejoignons la Bahia Aguirre , ou nous passons 2 jours dan une baie magnifique, avec un refuge douillet au fond de la baie, prêt à accceuillir d’éventuels naufragés?
Allez derniers milles avant Ushuaia, au moteur, car le vent d’ouest, de face, nous empêche d’entrer dans le canal de Beagle.
De plus un courant d’un noeud et demi ralenti très nettement notre marche … qu’à cela ne tienne …. un superbe mouillage s’offre à nous, la bahia Cambaceres inerior !
Que linda ! quel paix …. c’es beau !!!
13 décembre, bon allez , faut allez retrouver la civilisation. Une quarantaine de milles pour rejoindre Ushuaia, après avoir montré patte blanche aux différents contrôles des 2 armadas, argentine et chilienne.
Nou naviguons en effet entre le Chili et l’Argentine, et le temps n’es pas au beau fixe entre les 2 pays.
Ushuaia en vue !
Nous passons le phare des Eclaireurs et entrons dans la baie … hola , lancez les amarres …. nous voila à couple de COMITMENT voilier australien venant de faire la traversée Sydney – Ushuaia
Allez les terriens , courage et à bientôt ….
ps pour les termes de marine https://www.netmarine.net/guides/dico
La liberté de passer
Nous restons un petit moment à Puerto Madrynn pour nous reposer de ces 4 jours de mer .
Ainsi nous pouvons explorer la péninsule de Valdés en voiture. Soulevant beaucoup de curiosités aux argentins du Club Nautico nous sommes invités à une excellente asado ( barbecue argentin ) que les sócios du Club organisent tout les mercredi soir ( sans leurs femmes ). Le ventre plein nous partons pour Caleta Hornos mais sans Emmanuel qui doit nous quitter.
Nous restons quelque jours dans ce lieu ou le silence pétrifiant régne.
C’est alors que nous nous rendons compte qu’un villlage se trouve à une trentaine de kilométres de la caleta. Nous partons donc pour une expédition
de 25 kms à pied à travers la pampa, en nous dirigeant vers la route la plus proche pour faire du stop et rejoindre la civilisation.
Mais au bout de deux heures d’attente à tendre notre petite pancarte et notre pouce aucune voiture ne passe.
Heureusement une petite estancia se trouve à quelques métres de la route, nous demandons donc aux gauchos si ils peuvent nous ammener à la ciudad la plus proche. Aucun problémes, moyennant la réparation de l’autoradio du 4×4 , nous voila em route pour camarones . Le probléme reste le retour . En effet fatigués de notre randonnée , nous souhaitons retourner à bord en voiture. Heureusement nous avons fais la connaissance de laurent-lorrenzo qui aprés quelques coups de fils a pu nous trouver un remise.
Mais le vrai probléme c’est que le chemin a prendre pour rentrer passe par l’estancia dont le propriétaire est … Florent Pagny !! Or le chanteur français tiens beaucoup a ce que sa propriété privée le reste. Aurons nous la »liberté de passer » ? Aprés discussion avec le gardien nous voila escortés de 2 gauchos de l’estancia et notre ex pilote du Paris Dakar José Luis. Eh oui car c’est un vrai Paris-Dakar auxquelles nous sommes confrontés, dans cette Pampa impitoyable. S’ennuyant un peu de la monotonie de la caletta
le mousse se met a la pêche. En seulement une dizaine de minutes, ça mord ! Vient ensuite un deuxiéme ce qui fera le repas de l’équipage. Puis voici que deux bateaux viennent occuper le port naturel.
Hector étant bon pêcheur, nous proposons aux deux navires (un holandais et un français) d’organiser une grillade avec notre pêche fructueuse.
La météo étant favorable, nous décidons de partir le lendemain de la grillade, direction Puerto Deseado dernière étape avant le bout du monde.
Des croûtes de fromage ?
Maintenant qu’enjoy a une robe toute neuve , nous quittons enfin le Rio de La Plata et ses eaux douces pour revenir vers l’Océan prenant le cap de Piriapolis en Uruguay. Ce détour n’a pas pour but de se procurer du maté
en quantité abondante dans tous les bons supermarchés , mais de retirer des dollars américain , opération impossible en Argentine. Durant cette courte escale (2 jours) nous remarquons que notre quai est occupé par trois marins maîtrisant la langue de Molière ( un français , une française et un écossais ). Or comme nous avons comme équipier le meilleur cuisinier de toute l’Atlantique Sud (Emmanuel) notre capitaine les invite à venir déguster un excellent bœuf bourguignon. Le ventre plein nous repartons le lendemain matin direction Mar del Plata.
Nous arrivons enfin après 2 jours de mer
, sous une purée de pois très épaisse!moins de 30 mètres !! Mar del Plata station balnéaire 500 km de Buenos Aires, réputé pour ses grandes et belles plages attirent chaque saison environs 2 millions de « baignassous ». C’est aussi une ville ou se trouve un grand port de pêche. D’ailleurs dès le notre deuxième jour d’escale, notre cuisinier favori nous invite dans un restaurant basque, la « Taberna Baska », ou l’on peut déguster d’excellentes crevettes, AUPA EUSKADI !!!
Mais il se trouve qu’une certaine odeur de croûte de fromage dérange nos repas. En effet on se demande si c’est de la farine de poisson contenu dans d’énormes silos
proche du port, cependant on nous informe qu’il s’agit d’une colonie de lion de mer ne connaissant pas encore les bienfaits du savon .
Enfin bref cette quête de la provenance du fléau de Mar del Plata reste inachevée.
Le « dog house » entièrement terminé nous partons pour 4 jours de mer cap sur Puerto Madryn dans le Golfo Nuevo. Or proche de la Péninsule de Valdés nous sommes convaincus que nous apercevrons des baleines, mais ………. rien. Prochainement donc sur vos écrans baleines pingouins lions de mer et autres spécialité patagoniennes …..
Hasta luego a https://
Gracias
Gracias a todos que ayudamos para os viaje in rio de la plata
Y special gracias a nos amigos Ricardo, Diana , Alejandro, Pirata, Edgardo, Ana , Celia, Daniel, Marianne, Andrea, Celeste, Marise, Valeria, Laureano , Nacho , Mauri negro, Charlotte ………… y todos los otros, exception para emmanuel de berisso !
Hasta luego en Ushuaia …………….
Nouvel équipage
le 25 septembre, 19h30 Emmanuel debarque du vol Madrid/ Buenos Aires accueilli par le capitaine et son mousse.
Notre equipage est au complet .
Ca se fete…non..non…pas dans une boite de tango..
.banal ici…mais dans un bon restau a Buenos Aires, dont le Patron , on suppose et tout porte a croire, ancien grand footballeur, ne cesse de serrer les mains de ses clients ( le Mousse, ayant un doctorat de foot,sur de lui, reconnait l’affiche du joueur Messi apposee en entree, mais pas de ce vieux monsieur ventripotent et gomine mais tant solicite).
Repas fini, nous trouvons l’arret du bus pour La Plata . 2h d’attente sous un arret hypothetique, tres frequente par une multitude de bus ,sauf le notre. Doute, angoisse….mais un argentin patient et semblant habitue nous rassure, il y en a bien un de bus d’ « amadis dudu » en direction de la Plata( boris vian).
Nous arrivons, 70km plus bas,apres avoir trouve un taxi a cette heure, plus que tres matinale, sur Enjoy en mouillage au Club des Regatas de la Plata, vers 3h du matin.
Rejoignons nos cabines entasse,avec bagages attendus, dans l’annexe en nuit noir, sans lune, sur des eaux encore plus noires. Accostage reussi, tout le monde au lit.
A peine reposes de la nuit Buenos Aires- la Plata-les Regatas , le 28/090 les 3 lascars et un complice local (l’ancien et sage »commodore » du club des Regatas) fillent vers le stade de La Plata , munis des » billets miracles »,pour supporter bruyamment et en grand messe avec les Argentins leurs PUMAS contre les All Black.
Bon y avait de la bonne intention pendant la 1ere mi-temps, pour ensuite pleurer , aidé par nos « conseils de tribune », notre equipe favorite a la peine pour la 2e mi-temps et s’arreter brusquement en defaite 33 a 12, peut-etre plus d’ecart, mais on veut pas le savoir, trop triste le feu d’artifice a la sortie du stade. Nous on l’aurait pas tire ce feu d’artifice pour les All Black. Mauvais joueurs les Bayonnais en goguette.
A peine remis de la defaite, les travaux preparatoires a l’affrontement du grand Sud se poursuivent :- fabrication d’un « dog home » ( la le » temps argentin », les seances de mate,nous donne des angoisses) prend plus de temps qu’imagine.
Sur Enjoy c’est le temps du grand nettoyage de printemps.Tout est mis a la laveries d’Ensenada, coussins, rideaux, dessus de banquette…. et tout le carre sent bon.Ouha !
– La « jeunesse », Hector, fait ami-ami avec un jeune etudiant, Laureano,dans le train entre Buenos Aires et La Plata ( parcours sans cesse recommence pour un boulon , un joint..en special mer, toute chose si particuliere de bateau introuvable ailleurs qu’a la Capitale, ou vital: le « Cambio »de rue) . RV est pris, dans le train, pour une soiree etudiante le vendredi soir suivant a la Plata ( grande ville Universitaire a 10 km de notre mouillage). Ses progres en espagnol sont fulgurants. Il passe de Mousse a Ambassadeur polyglotte (anglais-espagnol-basque-charantais-titiparisien…) pour les besoins de la progression des travaux sur Enjoy. Il fait merveille, comme aupres des lindas chicas argentinas… »bonjour mademoiselle » , « muy biente un frances…ouhahaaa » la la Hector mania…reouahaaa!
Le lendemain notre Heros est sur tous les murs, les sufragettes…qu’un reve.
Nous quittons enfin le club des Regatas pour aller rejoindre l’Astillero Martinoli qui accepte sur quatre jours de sortir Enjoy de l’eau et lui permettre de se faire gratter le ventre , une cure de beaute bien meritee apres 1 ans de vagabondage en mer chaude.